La 4e de couv. indique : "Pour l'historien ou le géographe, regarder la France, c'est d'abord la replacer dans le temps long mais aussi dans les différents territoires du local au global au sein desquels elle s'inscrit, c'est chercher à considérer diverses échelles, temporelles et spatiales. Les quatre approches complémentaires réunies dans ce volume s'y attachent en adoptant des perspectives multiples : historiographique, culturelle, économique, géographique
Toujours très apprécié d'un cercle d'initiés, mais souvent associé à la littérature enfantine, Marcel Aymé qui reste surtout connu pour ses Contes du chat perché ou son Passe-muraille , n'est pas enseigné au lycée, peu au collège. Ce mémoire porte sur le rôle premier qu'a joué Marcel Aymé dans la recomposition de la droite littéraire à la Libération, notamment par l'influence politique et littéraire qu'il a exercé sur le mouvements littéraires des hussards. L'écrivain devient progressivement un véritable compagnon de route de l'extrême-droite alors qu'il n'en partage pas la formation idéologique ni les potentielles dérives autoritaires. Le maurrassisme ne semble pas l'avoir grandement intéressé et trop « individualiste et sceptique », il n'a pas non plus connu la tentation fasciste. Il n'en conserve pas moins un certain nombre d'affinités politiques avec l'extrême-droite : l'antiparlementarisme, l'anticommunisme, l'antilibéralisme et une tendance à la radicalité. Dans ce contexte précis de la Libération qui reste le traumatisme et l'horizon indépassable de la droite littéraire, l'anarcho-réactionnaire montmartrois s'engage aux côtés de l'extrême-droite, au point de lui servir ponctuellement de pionnier.
Toujours très apprécié d'un cercle d'initiés, mais souvent associé à la littérature enfantine, Marcel Aymé qui reste surtout connu pour ses Contes du chat perché ou son Passe-muraille , n'est pas enseigné au lycée, peu au collège. Ce mémoire porte sur le rôle premier qu'a joué Marcel Aymé dans la recomposition de la droite littéraire à la Libération, notamment par l'influence politique et littéraire qu'il a exercé sur le mouvements littéraires des hussards. L'écrivain devient progressivement un véritable compagnon de route de l'extrême-droite alors qu'il n'en partage pas la formation idéologique ni les potentielles dérives autoritaires. Le maurrassisme ne semble pas l'avoir grandement intéressé et trop « individualiste et sceptique », il n'a pas non plus connu la tentation fasciste. Il n'en conserve pas moins un certain nombre d'affinités politiques avec l'extrême-droite : l'antiparlementarisme, l'anticommunisme, l'antilibéralisme et une tendance à la radicalité. Dans ce contexte précis de la Libération qui reste le traumatisme et l'horizon indépassable de la droite littéraire, l'anarcho-réactionnaire montmartrois s'engage aux côtés de l'extrême-droite, au point de lui servir ponctuellement de pionnier.
International audience ; Depuis deux siècles, la vie des idées en France s'est étendue et en partie " démocratisée ". L'élévation du niveau d'éducation de la population, la croissance du nombre des producteurs intellectuels, les bouleversements des modes de circulation des idées et de l'espace public, l'évolution des hiérarchies entre les domaines de la pensée et les changements de rapports de force culturels, scientifiques et politiques entre nations ont modifié la physionomie du pays. Toutefois des tendances longues n'en continuent pas moins de produire leurs effets, qui expliquent le rapport particulier que la France entretient avec ses intellectuels et la forme qu'y prennent leurs interventions. C'est à rompre avec une conception étroite de la vie des idées que s'emploie cette nouvelle histoire intellectuelle de la France contemporaine, ouverte sur les échanges extérieurs avec le monde, la diversité des domaines d'exercice de la pensée, les institutions et les mouvements généralement négligés. Ce deuxième volume s'étend de 1914 à nos jours. Les conflits qui se succèdent de la Première Guerre mondiale à la guerre d'Algérie consacrent la valeur de l'engagement politique des intellectuels dans un contexte d'institutionnalisation du travail de la pensée. La déploration actuelle de leur perte d'influence et de légitimité dans l'espace public masque quant à elle la vitalité, la nouveauté et les voies inédites d'expression des idées qui, jusqu'à aujourd'hui, ambitionnent de comprendre le monde, voire de le transformer. Sous la direction de Christophe Charle (Université Paris 1, IUF) et Laurent Jeanpierre (Université Paris 8), cette somme collective en deux volumes réunit près de 130 des meilleurs spécialistes, français et étrangers, de l'histoire et de la sociologie des intellectuels et de la vie culturelle, scientifique, littéraire et artistique des deux derniers siècles.
International audience ; Depuis deux siècles, la vie des idées en France s'est étendue et en partie " démocratisée ". L'élévation du niveau d'éducation de la population, la croissance du nombre des producteurs intellectuels, les bouleversements des modes de circulation des idées et de l'espace public, l'évolution des hiérarchies entre les domaines de la pensée et les changements de rapports de force culturels, scientifiques et politiques entre nations ont modifié la physionomie du pays. Toutefois des tendances longues n'en continuent pas moins de produire leurs effets, qui expliquent le rapport particulier que la France entretient avec ses intellectuels et la forme qu'y prennent leurs interventions. C'est à rompre avec une conception étroite de la vie des idées que s'emploie cette nouvelle histoire intellectuelle de la France contemporaine, ouverte sur les échanges extérieurs avec le monde, la diversité des domaines d'exercice de la pensée, les institutions et les mouvements généralement négligés. Ce deuxième volume s'étend de 1914 à nos jours. Les conflits qui se succèdent de la Première Guerre mondiale à la guerre d'Algérie consacrent la valeur de l'engagement politique des intellectuels dans un contexte d'institutionnalisation du travail de la pensée. La déploration actuelle de leur perte d'influence et de légitimité dans l'espace public masque quant à elle la vitalité, la nouveauté et les voies inédites d'expression des idées qui, jusqu'à aujourd'hui, ambitionnent de comprendre le monde, voire de le transformer. Sous la direction de Christophe Charle (Université Paris 1, IUF) et Laurent Jeanpierre (Université Paris 8), cette somme collective en deux volumes réunit près de 130 des meilleurs spécialistes, français et étrangers, de l'histoire et de la sociologie des intellectuels et de la vie culturelle, scientifique, littéraire et artistique des deux derniers siècles.
En plein essor depuis une vingtaine d'années, l'histoire culturelle entend relier l'étude des imaginaires collectifs aux comportements et aux pratiques qui en constituent la traduction concrète. Cet ouvrage s'efforce d'appliquer cette grille de lecture renouvelée à un long vingtième siècle français, prenant ses racines dans la Belle Époque et se prolongeant jusqu'à l'ère de la révolution numérique. Proposant une synthèse originale des travaux les plus récents, il a été conçu comme un itinéraire au sein de ce vaste ensemble reliant trois fils conducteurs essentiels : les relations entre l'État et une culture conçue comme un des ciments du « vivre ensemble », l'évolution des pratiques des Français - marquée par l'affirmation progressive d'une culture de masse -, et enfin l'histoire des créateurs et des médiateurs culturels, dominée depuis l'affaire Dreyfus par la figure de l'intellectuel engagé