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"Get inspired, learn from others, and reflect on the joy of making a difference with Educating the Gifted! Covering topics such as identification, equity in access and opportunity, teacher growth, advocacy, and more, this book shares moments of joy, practical strategies, and tips effective for advanced learning from expert practitioners and leaders working with gifted students. Each chapter begins with a brief exploration of an issue or concept followed by a series of related strategies and ideas and ending ends with delightful joyful stories from a variety of dedicated professionals in the field on what keeps them going through hard days. This uplifting collection is a must read for new teachers excited about their upcoming journey, as well as experienced educators and admin looking to reinvigorate their practice"--

Depuis de longues années, l'idée selon laquelle les enfants et adultes à haut quotient intellectuel (HQI) seraient particulièrement à risque d'échec scolaire ou de troubles psychologiques tourne en boucle dans les médias, un phénomène que nous avons décrit et surnommé « La légende noire des surdoués » (Ramus & Gauvrit, 2017). Dans cet article, nous rappelons tout d'abord les connaissances scientifiques sur l'intelligence et ses corrélats, qui rendent cette idée fort peu plausible. Puis nous détaillons cinq études que nous avons menées pour tester cette hypothèse de la manière la plus directe possible, y compris en France. Les résultats de nos travaux sont sans ambiguïté : les enfants à haut QI ont de bien meilleurs résultats scolaires que les autres, et ils n'ont pas plus de symptômes psychologiques ; les adultes à haut QI n'ont pas plus de troubles mentaux que les autres, et parfois moins. Nous concluons que la légende noire des surdoués est scientifiquement indéfendable.

Les capacités intellectuelles de certains impressionnent leur entourage par une aisance à saisir les propriétés et les relations de façon « brillante », rapide et sans efforts manifestes. Leur quotient intellectuel, indiqué par les épreuves psychométriques dûment étalonnées, les place dans ce petit pourcentage liminaire de la population que l'on définit comme les « surdoués ». Cette différence est-elle un facteur de succès et une garantie d'adaptation professionnelle ? Au travers de ce que l'on sait de cas célèbres, d'interviews et de notre expérience clinique de la « douance » confrontée aux réalités scolaires et professionnelles nous allons dégager des voies de réponse à ces questions. Nous nous pencherons particulièrement sur la dynamique spécifique de la personnalité qui semble conduire à un surinvestissement des processus cognitifs. L'enracinement pulsionnel de l'intelligence nous semble un facteur créateur de potentiel par ce que la psychanalyse nomme la sublimation, mais il est également une source d'incertitudes, inducteur de déphasage avec le collectif et peut-être même de souffrance.

Dans cette étude les auteurs ont mis en relation trois appréciations différentes de la concentration d'enfants : dans un premier temps les enfants ont subi un test de concentration et ils ont été évalués par leur enseignant de classe préscolaire. Un an plus tard, les mêmes enfants furent évalués par leur maître de première année primaire. Conjointement à la concentration furent appréciés les éléments reliés à celle-ci : la motivation et l'intelligence (mesurée également par un test) ainsi que la présence ou l'absence de difficultés de comportement.
Les jugements portant sur la concentration étaient corrèlès aux résultats du test y afférant, mais avaient des relations plus étroites avec les jugements formulés par les enseignants sur les autres aspects des enfants.
Des 254 enfants suivis pendant les deux années 26 % ont été jugés de façon différente en dernière année préscolaire qu'en première année primaire, alors que 63 % étaient jugés toujours comme concentrés et II % toujours comme non concentrés. Ce dernier groupe d'enfants recueille en outre toutes les qualifications négatives possibles : troubles de comportement, non motivés et non intelligents et cela bien qu'un test d'intelligence non verbale n'ait pas montré de différence avec les autres groupes d'enfants.

Résumé Charlotte Dudkiewicz-Sibony, psychanalyste, fait part de son travail d'accompagnement des parents en situation de handicap qui souhaitent bénéficier d'une assistance à la procréation. Elle met notamment en lumière que la confrontation à l'impossibilité de donner la vie mûrit les personnes et les amène à penser cette question difficile : privilégier la dimension symbolique de la parentalité.

La présente étude cherche à mettre en évidence les indices graphiques permettant de discriminer les enfants présentant des troubles du comportement affectif et les enfants normaux.
Nous étudions sur une même feuille et dans des conditions standardisées le dessin de 180 enfants. (90 enfants normaux et 90 enfants pathologiques) : « une personne, un arbre et une maison ». La grille des indices graphiques a été établie à l'aide de travaux antérieurs.
L'analyse discriminante et l'examen clinique se recoupent dans leur conclusion. Les items graphiques touchant à l'ensemble du dessin se regroupent sous un thème lié au réalisme pour les enfants normaux. Le personnage est dynamique pour les enfants normaux. Les indices de l'arbre montrent le réalisme dans les couleurs pour les enfants des établissements scolaires. La maison dégage les items d'ouverture sur le monde pour le groupe contrôle.

RÉSUMÉ Plusieurs recherches indiquent que les représentations d'attachement avec les figures parentales peuvent influencer la qualité des relations sociales et l'adaptation au contexte sociale pendant l'âge préscolaire (Wartner, Grossmann, Fremmer-Bombik, & Suess, 1994 ; Verschueren, Marcoen, & Scöefs, 1996 ; Verschueren & Marcoen, 1999). Cette étude porte sur l'analyse des MIO d'attachement d'enfants présentant des comportements troublés et difficultés d'adaptation sociale à l'école maternelle. Une tâche narrative (The Attachment Story Completion Task ; Bretherton, Ridgeway, & Cassidy, 1990) a été proposée à 77 enfants (âge moyen 4,7 ans), tandis que le profil socio-affectif (Dumas, La Frenière, Capuano, & Durning, 1997) a été rempli pour 32 d' eux par leurs enseignantes afin d'évaluer leur adaptation sociale. Les principaux résultats indiquent que les enfants présentant modèles insécurisés ou désorganisés d'attachement montrent aussi leur difficulté à faire face d'une manière adéquate aux interactions quotidiennes avec les pairs et les enseignantes.