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International audience ; En janvier 1649, après les périples de la guerre civile, le roi Charles I er est jugé puis condamné à mort pour trahison. Lors de ses derniers mois en captivité, le roi et ses conseillers écrivent ensemble un texte qui sera publié en 1649 sous le titre d'Eikon Basilike (l'image du roi), autobiographie spirituelle du monarque. Depuis sa publication, la paternité du texte a toujours été fortement controversée. En effet, Charles se pose comme seul auteur de ce texte. En réalité, ce livre fut vraisemblablement composé à partir de certains de ses écrits, mais soigneusement remanié par ses conseillers, afin d'en faire une arme de propagande contre le camp républicain. Le livre paraît quelques jours après l'exécution du roi. Cet ouvrage rencontre vite un franc succès : de multiples éditions ainsi que des traductions paraissent. Au total 25 éditions se succéderont dans l'année 1649. On y découvre un roi apaisé, se repentant de ses fautes, donnant sa vision des événements de la guerre civile. L'ouvrage se compose de 25 chapitres et chaque titre se rapporte à un événement précis. On trouve également en annexe des prières et des lettres personnelles du roi ainsi que de ses proches. Enfin, on découvre l'illustration très connue qu'est le frontispice conçu par William Marshall qui soutient la propagande initiée par le texte. Cet écrit devient rapidement la pièce maîtresse de la propagande royaliste et marque le début du culte du « Roi martyr ». Au chapitre 26 de l'Eikon Basilike 1 (1649), le personnage de Charles I er se définit comme un roi décentré, et se présente et se représente comme suivant un mouvement « excentrique et irrégulier » : This motion, like others of the Times, seems eccentric and irregular, yet not well to be resisted or quieted: Better swim down such a stream, then in vain to strive against it 2. Le narrateur combine déviance-au sens fort d'une transgression de normes sociales, politiques et religieuses, mais aussi littéraires-et décentrement, puisque dans cet ouvrage, le jeu du poète-mais aussi le « je » du poète-interfèrent dans la sphère religieuse et politique. Le personnage du roi ébranle les codes : ceux de la norme sociale, en exprimant des émotions intimes ; ceux de la norme religieuse en révélant les confessions d'un monarque au public ; et ceux qui sont 1 Eikon Basilike, dir. Jim Daems et Holly Faith Nelson, Peterborough, Broadview Edition, 2006. Toutes les citations utilisées dans cet article seront tirées de cette édition, notée ci-après EB. 2 EB, chapitre 26, p. 179. "Ce mouvement, comme tous les autres en ce Temps, semble excentrique et irrégulier, pour autant il n'est pas judicieux d'essayer d'y résister ou de le calmer. Il vaut mieux être emporté par ce courant, que d'essayer en vain de lutter contre lui.

International audience ; En janvier 1649, après les périples de la guerre civile, le roi Charles I er est jugé puis condamné à mort pour trahison. Lors de ses derniers mois en captivité, le roi et ses conseillers écrivent ensemble un texte qui sera publié en 1649 sous le titre d'Eikon Basilike (l'image du roi), autobiographie spirituelle du monarque. Depuis sa publication, la paternité du texte a toujours été fortement controversée. En effet, Charles se pose comme seul auteur de ce texte. En réalité, ce livre fut vraisemblablement composé à partir de certains de ses écrits, mais soigneusement remanié par ses conseillers, afin d'en faire une arme de propagande contre le camp républicain. Le livre paraît quelques jours après l'exécution du roi. Cet ouvrage rencontre vite un franc succès : de multiples éditions ainsi que des traductions paraissent. Au total 25 éditions se succéderont dans l'année 1649. On y découvre un roi apaisé, se repentant de ses fautes, donnant sa vision des événements de la guerre civile. L'ouvrage se compose de 25 chapitres et chaque titre se rapporte à un événement précis. On trouve également en annexe des prières et des lettres personnelles du roi ainsi que de ses proches. Enfin, on découvre l'illustration très connue qu'est le frontispice conçu par William Marshall qui soutient la propagande initiée par le texte. Cet écrit devient rapidement la pièce maîtresse de la propagande royaliste et marque le début du culte du « Roi martyr ». Au chapitre 26 de l'Eikon Basilike 1 (1649), le personnage de Charles I er se définit comme un roi décentré, et se présente et se représente comme suivant un mouvement « excentrique et irrégulier » : This motion, like others of the Times, seems eccentric and irregular, yet not well to be resisted or quieted: Better swim down such a stream, then in vain to strive against it 2. Le narrateur combine déviance-au sens fort d'une transgression de normes sociales, politiques et religieuses, mais aussi littéraires-et décentrement, puisque dans cet ouvrage, le jeu du ...

[8], 269 p., 1 folded leaf of plates : ill. ; Title transliterated from Greek. ; Variously attributed to Charles I and John Gauden. Cf. BM. ; First edition, second issue. Printed by John Grismond for Richard Royston. "This issue appeared within a few days of the death the King, probably about 4 February." Cf. Madan, F.F. New bibl. of the Eikon basilike. ; Place of publication from Wing. ; Errata: p. [8]. ; Reproduction of original in Huntington Library.

[2], 52 p. ; Caption title: Apophthegmata Carolina. ; Attributed to Charles I and also to John Gauden. Cf. BM. ; Reproduction of original in Huntington Library.

Page 38 misnumbered as 34. ; Pages [1]-[2] at end blank. ; An attack on the Eikon basilike; Milton's first official propaganda writing for the Commonwealth government. Cf. K.A. Coleridge. ; First edition published in 1649. ; Written by John Milton. Cf. Editor's preface. ; The first, eighth and ninth words of the title are romanized from Greek. ; Coleridge, K.A. Milton, ; ESTC ; Mode of access: Internet.

"'Bold Conscience' chronicles the shifting conception of conscience in early modern England, as it evolved from a faculty of restraint--what the author labels "cowardly conscience"--to one of bold and forthright self-assertion. Caught at the vortex of public and private concerns, the concept of the conscience played an important role in post-Reformation England, from clerical leaders on down to laymen, not least because of its central place in determining loyalties during the English Civil War and the consequent regicide of King Charles I. Yet within this mix of perspectives, the most sinuous, complex, and ultimately lasting perspectives on bold conscience emerge from deliberately literary, rhetorically artistic voices--Shakespeare, Donne, and Milton. Joshua Held argues that literary texts by these authors, in re-casting the idea of conscience as a private, interior, shameful state to one of boldness fit for the public realm, parallel a historical development in which the conscience becomes a platform both for royal power and for common dissent in post-Reformation England. With the 1649 regicide of King Charles I as a fulcrum that unites both literary and historical timelines, Held tracks the increasing power of the conscience from William Shakespeare's Hamlet and Henry VIII to John Donne's court sermons, and finally to Milton's Areopagitica and Charles's defense of his kingship, Eikon Basilike. In a direct attack on Eikon Basilike, Milton destroys the prerogative of the royal conscience in Eikonoklastes, and later in Paradise Lost proposes an alternative basis for inner confidence, rooting it not in divine right but in the 'paradise within,' a metonym for conscience. Applying a fine-grain literary analysis to literary England from about 1601 to 1667, this study looks backward as well to the theological foundations of the concept in Luther of the 1520s and forward to its transformation by Locke into the term 'consciousness' in 1689. Ultimately, Held's study shows how the idea of a conscience in early modern England, long central to the private self and linked to the will, memory, and mind-emerges as a nexus between the private self and the realm of public action, a bulwark against absolute sovereignty, and its attenuation as a means of more limited, personal certainty. Whether in Milton's struggle against King Charles or Hamlet's against King Claudius, the conscience born of the Reformation becomes less a state of inner critique and more a form of outward expression fit for the communal life and commitments demanded by the early modern era"--

Preliminary Material -- Introduction -- Chapter One: Visualizing the Temple: From Jewish Architectural Mysticism to Gothic Masonry (965 B.C. to 1314 A.D.) -- Chapter Two: Rebuilding the Temple in the North: From Solomonic Mysticism to Scottish Masonry (1128-1513) -- Chapter Three: Reformation or Deformation? Masonry versus the \'Knocking Jacks of the North\' (1513-1568) -- Chapter Four: James VI, Scotland's Solomon: The Making of a \'Mason King\' (1567-1603) -- Chapter Five: \'Great Britain's Solomon\': Rebuilding the Temple in the South (1603-1616) -- Chapter Six: \'The Judgement of Solomon\': The Unfinished Temple of Peace and Concord (1616-1625) -- Chapter Seven: Rosicrucian Vision and the Mason Word: To Build or Break Bridges Across Religious Divides? (1625-1640) -- Chapter Eight: \'Our Hieroglyphic King\' and Civil War: Eikon Basilike versus Eikonoklastes (1641-1655) -- Chapter Nine: The Theatre of Hieroglyphics: Masons and Jews Behind the Scenes of the Restoration (1655-1664) -- Chapter Ten: \'The Pleasant Theatre of Naturall Things\': Rosicrucianism, Freemasonry, and the Royal Society (1660-1673) -- Chapter Eleven: From Restoration to Revolution: Masonic Architects of Tolerance or Tyranny? (1664-1685) -- Chapter Twelve: James VII and II and the Masonic Diaspora: The Ruined Temple and the Flight of Knights (1685-1695) -- Bibliography -- Index.