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This article analyses the impact of repression on activism by focusing on the case of Turkish extreme-leftist activists of 1970s after the military coup held in 1980. I elaborate on the consequences of military repression on one mass organization, Devrimci-Yol (DY), and on its militants' trajectories, while exploring, more generally, how repression could change the forms and the intensity of engagement. The social construction of exit and voice by the DY militants who suffered from repression constitutes the main theme of this article, which covers three levels of analysis: contextual, organizational and individual. The article aims to demonstrate that the effects of repression depend as much on the forms of repression itself as on the initial resources of militants who are victims of it, on the space of mobilization and on the socio-political transformations that occur in Turkey during this period. Adapted from the source document.

Cet article analyse l'impact de la répression sur le militantisme en se focalisant sur le devenir des militants politiques turcs des années 1970 suite au coup d'État militaire de 1980. Nous nous demandons quel impact la répression militaire a eu sur une organisation de masse précise, Devrimci-Yol (DY), comment les trajectoires militantes ont été affectées par la répression, tout en nous demandant plus généralement en quoi et comment elle a pu modifier les formes et l'intensité de l'engagement. C'est l'étude de la construction sociale de l' exit et de la voice face à la répression subie par les militants de la DY qui constitue le fil directeur de cette contribution, en tentant de tenir ensemble trois niveaux d'analyse : contextuel, organisationnel et individuel. Cet article entend démontrer que les effets de la répression tiennent autant aux formes de la répression elle-même qu'aux ressources initiales des militants victimes, à l'espace de mobilisation dans lequel ils s'inscrivent et aux transformations sociopolitiques que connaît la Turquie dans la période.

Bericht über den Prozeß gegen die 723 Mitglieder des Devrimci Yol, einer extremen Linksgruppe, die des Regierungsumsturzes angeklagt war, über den Einsatz von Folter während der Untersuchungshaft durch die Militärs und über die mangelnde Rechtsfairness während des Prozesses, wobei die Frage aufgeworfen wird, warum solche Prozesse vor Militärgerichten geführt werden müssen. (DÜI-Sdt)