Le capital humain
In: Alternatives Économiques, Band 387, Heft 2, S. 78-78
1064 Ergebnisse
Sortierung:
In: Alternatives Économiques, Band 387, Heft 2, S. 78-78
In: Multitudes, Band 2, Heft 2, S. 111-112
ISSN: 1777-5841
In: Futuribles: revue d'analyse et de prospective, Heft 347, S. 3-5
ISSN: 0003-181X
In: Raisons politiques: études de pensée politique, Band 28, Heft 4, S. 11-31
ISSN: 1950-6708
Le capital humain est au néolibéralisme ce que le travailleur libre selon Marx était au capitalisme libéral, à savoir le sujet tout à la fois présupposé et ciblé par les institutions préposées à son gouvernement. Telle est l'hypothèse que l'on tente ici de soutenir et qui fait du capital humain le nom propre de la condition néolibérale. Le travailleur libre est un être clivé : entre sa subjectivité inaliénable et sa force de travail faite pour être louée, entre les aspirations constitutives de sa vie spirituelle et les intérêts présidant à sa vie matérielle, entre la sphère de la reproduction de la force de travail et celle de la production des marchandises. En revanche, le capital humain ne suppose aucunement la division des sphères de la production et de la reproduction : il est le stock des compétences – innées et acquises – immanentes au sujet qui s'en prévaut. À ce titre, son utilisation va produire des flux de revenus – monétaires ou non – tandis que sa valorisation va dépendre de tout ce que le sujet accomplit et de tout ce qui lui arrive – dans n'importe quel registre existentiel. Mon capital humain c'est donc moi, en tant que stock de compétences ou portefeuille de conduites cherchant à s'apprécier. À partir de cette définition, on s'interrogera sur la manière dont une politique de gauche peut investir cette subjectivité néolibérale, tout comme le mouvement ouvrier avait naguère appris à utiliser la condition de travailleur libre.
In: Raisons politiques: études de pensée politique, Heft 4, S. 11-31
ISSN: 1291-1941
Human capital is to neoliberalism what Marx's free worker was to liberal capitalism, namely the subject at once presupposed and targeted by the institutions placed in charge of his governance. This is the hypothesis we seek to defend here and which makes human capital the proper name of the neoliberal condition. The free worker is a split being: between his inalienable subjectivity and his made-for-hire labor power, between the aspirations constitutive of his spiritual life and the interests governing his material life, between the sphere of the reproduction of labor power and that of the production of commodities. Human capital on the other hand does not by any means presuppose a rift between the spheres of production and reproduction: it is the subject's immanent stock of innate and acquired competences that prevails. Its use will produce revenue monetary or otherwise A whilst its valorization will depend on everything the subject accomplishes and everything that happens to him A in any existential register whatsoever. In other words, my human capital is me, in my capacity as a stock of competences or portfolio of performances in search of appreciation. Based on this definition, we ask in what way left-wing politics can draw on this neoliberal subjectivity, as the labor movement once learned to make use of the free worker's condition. Adapted from the source document.
In: Journal des économistes et des études humaines: JEEH, Band 4, Heft 4, S. 629-636
ISSN: 2153-1552
In: Revue française des affaires sociales: RFAS, Heft 1, S. 189-212
ISSN: 0035-2985
Les perspectives des économistes expliquent souvent la hausse des inégalités, observée dans de nombreux pays, par les contraintes sur l'offre de main-d'œuvre hautement qualifiée. Cet article remet en question cette perspective en mettant en lumière l'importance des différences de structures institutionnelles des systèmes d'éducation et de formation entre pays, qui sont liées aux disparités en termes de niveaux d'inégalités socio-économiques. Cet article évalue également dans quelle mesure les systèmes de formation professionnelle sont liés à la croissance économique et au chômage. Il y est argumenté (et démontré de façon empirique) que les systèmes de formation professionnelle en place au sein des économies de marché coordonnées telles que l'Allemagne, qui misent beaucoup sur la formation et l'enseignement professionnels, pourraient ne pas induire des taux de croissance élevés à court terme. Toutefois, ces systèmes encouragent les employeurs à adopter une perspective de long terme dans leurs stratégies en matière de gestions de personnel et de production, contribuant ainsi à la baisse des taux d'emploi et de chômage des jeunes, en particulier en temps de crise.
In: Collection entreprise & sacré
L'objectif de cet article est d'examiner comment la pandémie affectera la technologie, l'allocation des ressources, y compris l'accumulation de capital humain, et comment les politiques peuvent être structurées pour stimuler la productivité du capital humain et l'inclusion. La gravité de la pandémie de COVID-19 changera radicalement la façon dont les humains travaillent et dépensent et aura des effets très disparates selon les individus du monde entier. Le mouvement des ressources vers des entreprises plus productives stimule généralement la production globale. À cet égard, une réallocation importante des ressources vers les entreprises numériques peut se produire. Cependant, une crise prolongée nécessitant une assistance politique continue pour préserver l'emploi et les moyens de subsistance. Elle peut aussi entraîner le détournement de ressources vers des entreprises moins productives, étouffant les déterminants du développement économique. La pandémie a également entraîné une augmentation des investissements dans les actifs incorporels, principalement la technologie numérique, en raison de la nécessité de réduire les connexions en personne, ce qui a probablement contribué à atténuer les pertes de productivité causées par les efforts de lutte contre les virus.
BASE
15/20 Mention Bien ; Le but de notre travail consistait dans un premier temps à revisiter les soubassements théoriques du capital humain et savoir si l'augmentation du capital humain a un effet ponctuel sur la croissance économique (aussi bien dans la sphère des pays industrialisés que dans celle des pays en développement). Dans un second temps, il consistait à mesurer la politique du Sénégal en terme de capital humain : mesurer les efforts de financement de l'éducation d'une part et d'autre part, voir si ces efforts financiers aboutissent à des résultats probants en termes d'insertion économique et productive, de réduction des inégalités et de lutte efficace et durable contre la pauvreté.
BASE
15/20 Mention Bien ; Le but de notre travail consistait dans un premier temps à revisiter les soubassements théoriques du capital humain et savoir si l'augmentation du capital humain a un effet ponctuel sur la croissance économique (aussi bien dans la sphère des pays industrialisés que dans celle des pays en développement). Dans un second temps, il consistait à mesurer la politique du Sénégal en terme de capital humain : mesurer les efforts de financement de l'éducation d'une part et d'autre part, voir si ces efforts financiers aboutissent à des résultats probants en termes d'insertion économique et productive, de réduction des inégalités et de lutte efficace et durable contre la pauvreté.
BASE
In: Africa development: a quarterly journal of the Council for the Development of Social Science Research in Africa = Afrique et développement, Band 38, Heft 1-2, S. 133-150
ISSN: 0850-3907
In: Alternatives Économiques, Band 384, Heft 11, S. 94-94
In: Revue économique, Band 58, Heft 3, S. 703
ISSN: 1950-6694