Sociologie du bien-être
In: Sciences humaines: SH, Band 267, Heft 2, S. 44-44
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In: Sciences humaines: SH, Band 267, Heft 2, S. 44-44
In: Canadian journal of political science: CJPS = Revue canadienne de science politique, Band 40, Heft 3, S. 790-792
ISSN: 1744-9324
Mondialisation et bien être, Helliwell, John F.,
Presses de l'Université Laval, 2005, 105 pages.L'ouvrage de John Helliwell est la compilation de trois
conférences données par l'auteur en 2000 ;
retravaillées et mises à jour, elles présentent la
réflexion de Helliwell sur la mondialisation et le bien-être,
ce dernier sujet étant le thème principal de l'ouvrage.
Le lien entre la mondialisation et le bien-être est faible, les deux
sujets étant traités souvent de façon
séparée. Par conséquent, le lecteur qui
s'attendrait à une analyse approfondie des effets de la
mondialisation sur le bien-être humain en sortira peut-être
déçu. Le phénomène de la mondialisation est
l'un des sujets de la réflexion de Helliwell, mais c'est
loin d'être le plus important – le livre concerne par
exemple beaucoup plus les relations bilatérales entre le Canada et
les États-Unis ou encore le rôle du Canada dans le monde
actuel et il faut attendre le troisième et dernier chapitre qui
constitue une réflexion sur la façon de " combiner
bien-être national et bien-être mondial " pour voir la
relation entre le contenu des deux premiers chapitres et la
mondialisation. Cependant, il faut rendre justice à l'auteur
qui prévient le lecteur que " cet ouvrage met l'accent
sur le bien-être comme centre d'intérêt pour les
chercheurs et les responsables de l'élaboration des politiques
publiques " (p. 1). En effet, ce serait une erreur grave de nier que
l'ouvrage de Helliwell a ses points forts et la réflexion de
l'auteur ne décevra pas un lecteur intéressé par
le sujet. Je me concentrerai d'abord sur la troisième partie
du livre, qui me semble la plus féconde.
In: Pensée plurielle: parole, pratiques et réflexions du social, Band 23, Heft 1, S. 11-23
ISSN: 1782-1479
Résumé Ce texte confronte un point de vue « philosophique » et un point de vue « sociologique » sur la question de l'addiction. Le premier point de vue conduit à interroger le diagnostic de « maladie du cerveau », qui domine aujourd'hui dans les analyses neurobiologiques, et à montrer la banalité du comportement « addict », qui n'est qu'un emballement de la recherche très ordinaire de récompense et de bien-être. Le deuxième point de vue situe la « maladie addictive » dans le contexte de l'extrémisation moderne des plaisirs, de l'ouverture des marchés et des dispositions évolutionnaires des humains à rechercher une intensification des émotions positives et une minoration des émotions négatives. À partir de là, le texte s'interroge sur la cohérence des politiques publiques et propose quelques repères en vue d'une dépénalisation et d'une réglementation raisonnable des usages.
In: La revue administrative: histoire, droit, société, Band 49, Heft 289, S. 3-4
ISSN: 0035-0672
L'Union européenne a deux bonnes raisons d'embrasser la transition vers lebien-être et la soutenabilité : d'une part, elle s'est historiquement construitecomme un pouvoir normatif et post-matérialiste ; d'autre part, dans le contextegéopolitique actuel, elle doit prendre son « destin en main » et inventer unmodèle original et robuste de développement. Cette transition vers le bien-êtrea un sens précis : au lieu de la croissance, les décideurs devraient se préoccuperdu bien-être (le développement humain), de la résilience (la résistance auxchocs, notamment écologiques) et de la soutenabilité (le souci du bien-êtrefutur). Il existe à cet égard un véritable paradoxe européen en ce qui concerneles indicateurs de bien-être depuis la « grande récession » : d'une part, l'UE atenté de capitaliser sur le mécontentement à l'égard de l'économie standard etde faire sien l'agenda « au-delà du PIB » qu'elle a contribué à lancer. D'autrepart, les institutions européennes sont devenues encore plus rigides dansl'application de ses critères de finance publique. Cet article présente d'abord lesenjeux de la transition du bien-être avant d'indiquer des voies possiblesd'ancrage de cette transition dans les politiques publiques de l'Unioneuropéenne, à tous les niveaux de gouvernance. On peut de ce point de vueenvisager au moins trois niveaux d'action pour inscrire les indicateurs de bienêtre, de résilience et de soutenabilité dans les politiques publiques de l'Unioneuropéenne : le niveau européen, le niveau national et le niveau local. On peutde plus croiser ces niveaux de gouvernance avec trois lieux de l'actionpolitique : la démocratie représentative, la démocratie réglementaire et ladémocratie participative. Au niveau européen notamment, tout reste ainsi àfaire pour intégrer les indicateurs de bien-être aux procédures budgétaires : l'UEpourrait concevoir et organiser, au cours du semestre européen, un débat auParlement européen et dans tous les parlements des États membres, informédes indicateurs de bien-être et de soutenabilité, orienté par les valeurseuropéennes et les priorités nationales visant à déterminer les choix budgétairesau-delà des seuls critères de discipline fiscale.
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L'Union européenne a deux bonnes raisons d'embrasser la transition vers lebien-être et la soutenabilité : d'une part, elle s'est historiquement construitecomme un pouvoir normatif et post-matérialiste ; d'autre part, dans le contextegéopolitique actuel, elle doit prendre son « destin en main » et inventer unmodèle original et robuste de développement. Cette transition vers le bien-êtrea un sens précis : au lieu de la croissance, les décideurs devraient se préoccuperdu bien-être (le développement humain), de la résilience (la résistance auxchocs, notamment écologiques) et de la soutenabilité (le souci du bien-êtrefutur). Il existe à cet égard un véritable paradoxe européen en ce qui concerneles indicateurs de bien-être depuis la « grande récession » : d'une part, l'UE atenté de capitaliser sur le mécontentement à l'égard de l'économie standard etde faire sien l'agenda « au-delà du PIB » qu'elle a contribué à lancer. D'autrepart, les institutions européennes sont devenues encore plus rigides dansl'application de ses critères de finance publique. Cet article présente d'abord lesenjeux de la transition du bien-être avant d'indiquer des voies possiblesd'ancrage de cette transition dans les politiques publiques de l'Unioneuropéenne, à tous les niveaux de gouvernance. On peut de ce point de vueenvisager au moins trois niveaux d'action pour inscrire les indicateurs de bienêtre, de résilience et de soutenabilité dans les politiques publiques de l'Unioneuropéenne : le niveau européen, le niveau national et le niveau local. On peutde plus croiser ces niveaux de gouvernance avec trois lieux de l'actionpolitique : la démocratie représentative, la démocratie réglementaire et ladémocratie participative. Au niveau européen notamment, tout reste ainsi àfaire pour intégrer les indicateurs de bien-être aux procédures budgétaires : l'UEpourrait concevoir et organiser, au cours du semestre européen, un débat auParlement européen et dans tous les parlements des États membres, informédes indicateurs de bien-être et de soutenabilité, ...
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In: Sciences humaines: SH, Band 285, Heft 10, S. 23-23
In: Futuribles: revue d'analyse et de prospective, Heft 357, S. 3-4
ISSN: 0003-181X
In: Canadian journal of political science: CJPS = Revue canadienne de science politique : RCSP, Band 40, Heft 3, S. 790-791
ISSN: 0008-4239
The measurement of social well-being is still a question. We propose a new indicator founded on both "relative" and "absolute" characteristics. The level of aggregated social well-being depend on income distribution (reducing inequality increase social well-being) and on the rate of economic growth (living generations are in a better situation). We have computed the indicator for France, Italy, United States and United Kingdom, during 1950-2000. The increase in social well-being was very large in France and Italy, but stagnate in the recent years. In the United States and United Kingdom, it is still increasing. In these four countries, a 2 % per year growth in real income per capita is required to stabilise the level of well-being. For sustaining a high level of social well-being, the economic policy must aim two goals: a high level of economic growth and a low level of inequality. ; La mesure du bien-être d'une société et de son évolution est une question qui reste ouverte. On propose ici un indicateur nouveau fondé sur la prise en compte du caractère « relatif » du niveau de bien-être d'une génération et de l'impact « absolu » de la croissance du revenu en cours de vie. L'hypothèse de base retenue considère que chaque individu est doté, à la naissance, d'un niveau de bien-être initial proportionnel au revenu relatif dont dispose sa famille. Par la suite, le bien-être de chaque individu évolue comme le revenu réel dont il dispose. A long terme, cet indicateur dépend de la répartition du revenu (une réduction des inégalités augmente le bien-être social) et du taux de croissance de l'économie, la hausse du revenu par habitant conduisant à une augmentation durable du bien-être, puisque les générations en cours de vie bénéficient d'un bien-être plus élevé. Il évolue également positivement en fonction de la durée de la vie et du vieillissement, car la part des générations ayant bénéficié d'une hausse du bien-être au cours de la vie augmente.Le calcul de cet indicateur pour quatre pays, (France, Italie, États-Unis et Grande-Bretagne) de 1950 à 2000 montre que le bien-être a très fortement augmenté en France et en Italie des années 1950 à 1970 avant de stagner depuis les années 1980. Aux États-Unis et en Grande-Bretagne, l'évolution du bien-être a été nettement plus régulière. Si le taux de croissance du revenu par tête se maintenait au niveau actuel en France et en Italie, le niveau de bien-être y diminuerait de 20 à 40 % en 2050 alors qu'il se stabiliserait au niveau actuel en Grande-Bretagne et aux États-Unis. Dans ces quatre pays, une croissance économique de 2 % par an permettrait juste de stabiliser le niveau de bien-être à long terme. Ces résultats montrent que pour garantir le maintien d'un niveau élevé de bien-être social, la politique économique doit viser dans le long terme à la fois un taux de croissance économique élevé et la réduction des inégalités.
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