L' Amérique Espagnole
In: Revue d'histoire moderne, Band 7, Heft 5, S. 429-450
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In: Revue d'histoire moderne, Band 7, Heft 5, S. 429-450
In: Cahiers d'histoire. Revue d'histoire critique, Heft 94-95, S. 0101200877-85
ISSN: 2102-5916
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 12, Heft 1, S. 160-161
ISSN: 1953-8146
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 54, Heft 2, S. 425-452
ISSN: 1953-8146
En avril 1997, un article paru dans la presse américaine lors de la victoire de Tiger Woods au tournoi des Masters de golf mettait en avant le caractère « désuet » et « caduc » des désignations raciales officielles des différents États de l'Union pour identifier dans les recensements les composantes de la population américaine. Refusant, lors d'une émission télévisée, de se voir affubler du titre de « premier Noir » ayant triomphé aux Masters, Tiger Woods préférait décliner son identité ethnique par le terme deCablinasian— un mélange deCaucasian, Black, IndianetAsian.Ce vocable lui semblait mieux le définir que les catégories traditionnellement employées, qui ne mettent en avant qu'une partie de son «héritage»1. La situation mise en évidence par Tiger Woods est à ce point représentative de celle d'une grande partie de la population des États-Unis que le Congrès a décidé, dans la semaine suivant ces déclarations à la télévision, d'étudier la manière dont le gouvernement fédéral mesurait les questions de « race » et. d'ethnicité2. Ce débat met directement en question le sens même de la notion de « race » dans un pays où les lignes de démarcation entre les différents « groupes ethniques » sont de plus en plus floues.
In: Idées ećonomiques et sociales
ISSN: 2116-5289
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 2, Heft 4, S. 433-438
ISSN: 1953-8146
Tous ceux qui ont voyagé soit en Espagne, soit dans les pays de vieille colonisation de l'Amérique espagnole comme le Mexique ou le Pérou, savent ce qu'est la plaza mayor dans la plupart des villes et des gros villages. Cependant, cet organe urbain n'a fait jusqu'ici l'objet d'aucune étude générale. Nous n'avons pas, à ma connaissance, un simple inventaire des plazas mayores d'Espagne. Les monographies même sont très rares, et les plazas mayores, lorsqu'elles forment un bloc, ne sont pas souvent datées avec exactitude. On ne pourra donc entreprendre une étude sérieuse de la plaza mayor espagnole et hispano-américaine qu'après une longue et minutieuse enquête préliminaire. Les pages qui suivent n'ont pour but que d'exposer certaines remarques, de poser certains problèmes, de défricher sommairement le terrain. Je dois des renseignements et des suggestions utiles à M. François Chevalier, avec qui il est possible que je poursuive ces recherches eri vue d'un ouvrage d'ensemble.
In: Annales historiques de la Révolution Française, Heft 337, S. 239-241
ISSN: 1952-403X
In: Revue d'histoire moderne et contemporaine, Band 69-4, Heft 4, S. 5-28
ISSN: 1776-3045
En étudiant la milice comme un espace autonome, l'historiographie américaniste a défini la couleur des hommes comme son unique critère de différenciation sociale et comme un élément distinctif des sociétés urbaines coloniales. Cet article vise à interroger à nouveaux frais les logiques de composition et de recomposition à l'œuvre au sein des milices coloniales. Loin de révéler une stricte ségrégation fondée sur la couleur, le phénotype ou la race, l'analyse multisituée d'une dizaine de milieux urbains invite à se méfier des discours des acteurs, qui ne rendent pas toujours compte des pratiques et des critères de classement ni de l'organisation corporative complexe des villes américaines. La milice – et en son sein la milice de couleur – était un espace de cohésion urbaine et de reproduction sociale qui institutionnalisait des réseaux informels de sociabilité, de solidarité et de clientèle. Comme en Europe, les miliciens des villes coloniales héritaient donc des positions et des dignités occupées dans d'autres espaces sociaux de la ville (paroisses, confréries, métiers). La couleur était centrale, mais elle constituait surtout un recours discursif faisant émerger l'importance cruciale du lieu d'énonciation. En effet, la couleur n'était jamais le seul critère déterminant la position sociale des miliciens. Il s'agissait avant tout d'une manière de dire les hiérarchies, comme la naissance pouvait l'être dans les sociétés européennes à l'époque, avec la même centralité des conventions sociales contraignantes, mais traversées par bien des contradictions et des incohérences, qui conféraient une importance déterminante aux situations spécifiques et aux négociations.
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 2, Heft 2, S. 248-250
ISSN: 1953-8146
In: Revue d'histoire moderne et contemporaine, Band 68-3, Heft 3, S. 37-63
ISSN: 1776-3045
Cette contribution constitue une réflexion sur les processus de racialisation de la réflexion historique sur les sociétés du passé et les biais qu'elle comporte. Dans une première partie, la comparaison entre l'Égypte ptolémaïque et l'Amérique ibérique permet d'insister sur l'importance du sens contextuel, des occurrences et des lieux d'énonciation des termes qui émergent de la documentation historique. Les notions de race, casta et calidad sont ainsi rapportées à des formes spécifiques de socialisation et d'identification sociale mettant en évidence l'importance fondamentale de la relation synchronique contextuelle dans la fabrique de tout processus identitaire, invitant à une analyse en termes de relations plutôt de de statuts. La catégorie contemporaine de race apparaît dès lors de peu d'utilité. Ces questions théoriques permettent d'aborder la deuxième partie, consacrée au cas plus spécifique des recensements de l'Amérique espagnole au xviii e siècle. Fomentés à des fins de défense de l'empire, et avec une visée globale, ils se sont heurtés à une lecture locale visant à hiérarchiser les habitants des Indes. À l'image du caractère morcelé des territoires américains de la Couronne de Castille, déterminant des contextes naturels et démographiques spécifiques, chaque région mit en avant des formes d'identification et d'assignation propres. Partout, de surcroît ces formes d'assignation identitaire déclinèrent de manière toujours singulière phénotype / qualité sociale / inscription culturelle selon des modalités très peu normées et souvent en concurrence avec d'autres logiques hiérarchiques. Tout cela révèle le grand espace entre auto-identification et perception sociale, aspects relatifs et changeants par définition, car ils incluaient de nombreuses variables et constituaient une arène de négociations et de confrontations dont les résultats ne pouvaient être que locaux.
In: Publications du Centre de Recherche Interuniversitaire sur l'Amérique Espagnole Coloniale