This study examines the effect of the device that allows so-called "Scellier" tax benefits when buying housing for rent. We use counterfactual analysis and the fact that the provision applies only in certain areas to assess the impact of the scheme on land prices. Our estimation method uses difference in difference mobilizing data from the database BNDP between 2004 and 2010. We develop two strategies for the control and treatment groups. The first uses data on both sides of the boundary between affected and unaffected area to the device. The second is based on the decomposition of the control group in percentile in which the temporal evolution before the implementation of the device is most similar to quartiles of treatment. Results show that the device impact the price of building land. This impact may vary from 5 euros to 30 euros per square meter. However, we show that this impact is heterogeneous both structurally and locally. ; Cette étude s'intéresse à l'effet du dispositif dit "Scellier" d'aide à l'investissement locatif privé sur le prix des terrains à bâtir. Notre méthode d'évaluation se situe dans le cadre de l'évaluation contrefactuelle d'une politique publique développée par Rubin. Nous mettons en œuvre une estimation par la méthode de la double différence en mobilisant des données extraites de la base BNDP entre 2004 et 2010. Nous développons deux stratégies pour les groupes de contrôle et de traitement. La première utilise les données de part et d'autre de la frontière entre les zones soumises et non soumises au dispositif. La seconde repose sur la décomposition du groupe de contrôle en quantiles dont l'évolution temporelle avant la mise en place du dispositif est la plus similaire aux quartiles du groupe de traitement. Nous montrons que le dispositif impacte bien le prix des terrains à bâtir. Cet impact pouvant varier de 5 euros à 30 euros au mètre carré. Cependant nous montrons que cet impact est hétérogène à la fois structurellement et localement.
This study examines the effect of the device that allows so-called "Scellier" tax benefits when buying housing for rent. We use counterfactual analysis and the fact that the provision applies only in certain areas to assess the impact of the scheme on land prices. Our estimation method uses difference in difference mobilizing data from the database BNDP between 2004 and 2010. We develop two strategies for the control and treatment groups. The first uses data on both sides of the boundary between affected and unaffected area to the device. The second is based on the decomposition of the control group in percentile in which the temporal evolution before the implementation of the device is most similar to quartiles of treatment. Results show that the device impact the price of building land. This impact may vary from 5 euros to 30 euros per square meter. However, we show that this impact is heterogeneous both structurally and locally. ; Cette étude s'intéresse à l'effet du dispositif dit "Scellier" d'aide à l'investissement locatif privé sur le prix des terrains à bâtir. Notre méthode d'évaluation se situe dans le cadre de l'évaluation contrefactuelle d'une politique publique développée par Rubin. Nous mettons en œuvre une estimation par la méthode de la double différence en mobilisant des données extraites de la base BNDP entre 2004 et 2010. Nous développons deux stratégies pour les groupes de contrôle et de traitement. La première utilise les données de part et d'autre de la frontière entre les zones soumises et non soumises au dispositif. La seconde repose sur la décomposition du groupe de contrôle en quantiles dont l'évolution temporelle avant la mise en place du dispositif est la plus similaire aux quartiles du groupe de traitement. Nous montrons que le dispositif impacte bien le prix des terrains à bâtir. Cet impact pouvant varier de 5 euros à 30 euros au mètre carré. Cependant nous montrons que cet impact est hétérogène à la fois structurellement et localement.
International audience ; Aujourd'hui, le satellite géostationnaire propose à ses clients un accès Internet haut débit (de l'ordre de 20Mbit/s). Cependant le délai induit engendre une baisse de réactivité pour la plupart des applications. En particulier, le protocole de streaming vidéo adaptatif DASH ne parvient pas à s'y adapter. Au contraire, il sous-évalue les capacités du réseau et fournit le service minimal disponible. Pour réduire les délais, le CDN rapproche les données de l'utilisateur final grâce à la mise en place de caches. Ce service a fait ses preuves pour la navigation web et le téléchargement de fichiers dans Internet. Cet article propose d'analyser l'impact du CDN pour un service de streaming vidéo adaptatif et dans un contexte satcom, deux points qui, ensemble, divergent de l'utilisation habituelle du CDN. De cette première analyse, nous pouvons différentier trois situations. La première propose des performances optimales. Dans la deuxième, le CDN n'apporte rien. Enfin, dans la dernière situation, le CDN a un impact néfaste sur les performances. Ces deux derniers cas sont induits par une mauvaise politique de mise en cache qui leurre le client DASH sur les qualités à demander. Nous résolvons ce problème par le déploiement d'un proxy transparent indiquant les qualités disponibles dans les caches.
International audience ; Aujourd'hui, le satellite géostationnaire propose à ses clients un accès Internet haut débit (de l'ordre de 20Mbit/s). Cependant le délai induit engendre une baisse de réactivité pour la plupart des applications. En particulier, le protocole de streaming vidéo adaptatif DASH ne parvient pas à s'y adapter. Au contraire, il sous-évalue les capacités du réseau et fournit le service minimal disponible. Pour réduire les délais, le CDN rapproche les données de l'utilisateur final grâce à la mise en place de caches. Ce service a fait ses preuves pour la navigation web et le téléchargement de fichiers dans Internet. Cet article propose d'analyser l'impact du CDN pour un service de streaming vidéo adaptatif et dans un contexte satcom, deux points qui, ensemble, divergent de l'utilisation habituelle du CDN. De cette première analyse, nous pouvons différentier trois situations. La première propose des performances optimales. Dans la deuxième, le CDN n'apporte rien. Enfin, dans la dernière situation, le CDN a un impact néfaste sur les performances. Ces deux derniers cas sont induits par une mauvaise politique de mise en cache qui leurre le client DASH sur les qualités à demander. Nous résolvons ce problème par le déploiement d'un proxy transparent indiquant les qualités disponibles dans les caches.
International audience ; Aujourd'hui, le satellite géostationnaire propose à ses clients un accès Internet haut débit (de l'ordre de 20Mbit/s). Cependant le délai induit engendre une baisse de réactivité pour la plupart des applications. En particulier, le protocole de streaming vidéo adaptatif DASH ne parvient pas à s'y adapter. Au contraire, il sous-évalue les capacités du réseau et fournit le service minimal disponible. Pour réduire les délais, le CDN rapproche les données de l'utilisateur final grâce à la mise en place de caches. Ce service a fait ses preuves pour la navigation web et le téléchargement de fichiers dans Internet. Cet article propose d'analyser l'impact du CDN pour un service de streaming vidéo adaptatif et dans un contexte satcom, deux points qui, ensemble, divergent de l'utilisation habituelle du CDN. De cette première analyse, nous pouvons différentier trois situations. La première propose des performances optimales. Dans la deuxième, le CDN n'apporte rien. Enfin, dans la dernière situation, le CDN a un impact néfaste sur les performances. Ces deux derniers cas sont induits par une mauvaise politique de mise en cache qui leurre le client DASH sur les qualités à demander. Nous résolvons ce problème par le déploiement d'un proxy transparent indiquant les qualités disponibles dans les caches.
International audience ; Aujourd'hui, le satellite géostationnaire propose à ses clients un accès Internet haut débit (de l'ordre de 20Mbit/s). Cependant le délai induit engendre une baisse de réactivité pour la plupart des applications. En particulier, le protocole de streaming vidéo adaptatif DASH ne parvient pas à s'y adapter. Au contraire, il sous-évalue les capacités du réseau et fournit le service minimal disponible. Pour réduire les délais, le CDN rapproche les données de l'utilisateur final grâce à la mise en place de caches. Ce service a fait ses preuves pour la navigation web et le téléchargement de fichiers dans Internet. Cet article propose d'analyser l'impact du CDN pour un service de streaming vidéo adaptatif et dans un contexte satcom, deux points qui, ensemble, divergent de l'utilisation habituelle du CDN. De cette première analyse, nous pouvons différentier trois situations. La première propose des performances optimales. Dans la deuxième, le CDN n'apporte rien. Enfin, dans la dernière situation, le CDN a un impact néfaste sur les performances. Ces deux derniers cas sont induits par une mauvaise politique de mise en cache qui leurre le client DASH sur les qualités à demander. Nous résolvons ce problème par le déploiement d'un proxy transparent indiquant les qualités disponibles dans les caches.
24 p. ; AirQ+ est un outil logiciel qui a été développé par le Bureau régional de l'OMS pour l'Europe pour quantifier la charge de morbidité due à la pollution de l'air et son impact. AirQ+ contient des méthodes permettant d'évaluer les effets de l'exposition à court et long termes à la pollution de l'air ambiant. Les principales méthodes utilisent les données scientifiques générées par des études de cohortes épidémiologiques, montrant les relations existant entre les niveaux de concentration moyens relevés dans un air pollué à long terme et les risques de mortalité dans les populations exposées. Il est suggéré d'évaluer l'impact de la pollution de l'air lors de l'évaluation des conséquences de politiques, d'interventions ou de scénarios hypothétiques. AirQ+ devrait toujours être utilisé avec l'appui d'un épidémiologiste ou d'un expert en évaluation de l'impact de la pollution atmosphérique. Pour aider les utilisateurs dans leurs analyses, AirQ+ est accompagné de manuels, dont le niveau d'expertise requis va croissant. Ce manuel explique comment installer et faire fonctionner le logiciel, et montre comment réaliser des analyses simples, en présentant aux utilisateurs certaines des fonctions d'AirQ+. Les utilisateurs peuvent par exemple calculer la part des effets nocifs pour la santé que l'on estime pouvoir attribuer à l'exposition à un niveau particulier de pollution de l'air, dans une population donnée et pendant un certain temps. Cette proportion est utilisée pour estimer le nombre de cas attribuables à la pollution de l'air.
Ce travail permet de mieux comprendre la complexité de l'hypnose thérapeutique. Le phénomène hypnotique remonte aux temps anciens. En étudiant son histoire, on constate que l'hypnose a été malmenée par des considérations politiques, religieuses ou relevant d'intérêt personnel. Aujourd'hui on définit l'hypnose comme un état de conscience modifiée. Dès le début du XXIème siècle, elle officialise sa liaison avec la médecine, on découvre ses potentialités médicales. Elle est reconnue comme réalité en tant qu'outil thérapeutique et même intégrée au cursus universitaire. Ce sont les professionnels de santé qui traceront la voie de la discipline, ainsi, une attention particulière devrait être portée aux étudiants, futurs acteurs du monde de la santé : l'inclusion des médecines complémentaires dans l'enseignement classique de la médecine permettrait d'homogénéiser les connaissances sur ces techniques sans pour autant justifier leur recours. Deux enquêtes ont été réalisées, la première a eu pour objectif d'estimer l'importance de l'hypnose aux yeux de la population. La seconde, a eu pour but d'estimer la satisfaction des personnes ayant eu recours à l'hypnose toutes raisons confondues. L'hypnose aura t-elle l'avenir grandissant qu'on lui pressent ? Si patients nous sommes, peut-être assisterons nous à de nouvelles perspectives dans son emploi, peut-être serons nous enfin guéris de la frustration éprouvée face au mystère de son mécanisme. Peut-être pourrons nous alors guérir mieux et plus qu'on ne le fait aujourd'hui.
Ce travail permet de mieux comprendre la complexité de l'hypnose thérapeutique. Le phénomène hypnotique remonte aux temps anciens. En étudiant son histoire, on constate que l'hypnose a été malmenée par des considérations politiques, religieuses ou relevant d'intérêt personnel. Aujourd'hui on définit l'hypnose comme un état de conscience modifiée. Dès le début du XXIème siècle, elle officialise sa liaison avec la médecine, on découvre ses potentialités médicales. Elle est reconnue comme réalité en tant qu'outil thérapeutique et même intégrée au cursus universitaire. Ce sont les professionnels de santé qui traceront la voie de la discipline, ainsi, une attention particulière devrait être portée aux étudiants, futurs acteurs du monde de la santé : l'inclusion des médecines complémentaires dans l'enseignement classique de la médecine permettrait d'homogénéiser les connaissances sur ces techniques sans pour autant justifier leur recours. Deux enquêtes ont été réalisées, la première a eu pour objectif d'estimer l'importance de l'hypnose aux yeux de la population. La seconde, a eu pour but d'estimer la satisfaction des personnes ayant eu recours à l'hypnose toutes raisons confondues. L'hypnose aura t-elle l'avenir grandissant qu'on lui pressent ? Si patients nous sommes, peut-être assisterons nous à de nouvelles perspectives dans son emploi, peut-être serons nous enfin guéris de la frustration éprouvée face au mystère de son mécanisme. Peut-être pourrons nous alors guérir mieux et plus qu'on ne le fait aujourd'hui.
34 p. ; AirQ+ est un outil logiciel qui a été développé par le Bureau régional de l'OMS pour l'Europe pour quantifier la charge de morbidité due à la pollution de l'air et son impact. AirQ+ contient des méthodes permettant d'évaluer les effets de l'exposition à court et long termes à la pollution de l'air ambiant. Les principales méthodes utilisent les données scientifiques générées par des études de cohortes épidémiologiques, montrant les relations existant entre les niveaux de concentration moyens relevés dans un air pollué à long terme et les risques de mortalité dans les populations exposées. Il est suggéré d'évaluer l'impact de la pollution de l'air lors de l'évaluation des conséquences de politiques, d'interventions ou de scénarios hypothétiques. AirQ+ devrait toujours être utilisé avec l'appui d'un épidémiologiste ou d'un expert en évaluation de l'impact de la pollution atmosphérique. Pour aider les utilisateurs dans leurs analyses, AirQ+ est accompagné de manuels, dont le niveau d'expertise requis va croissant. AirQ+ possède un module incluant des tables de survie, devant servir à prédire les changements d'impact sur la santé résultant des variations de l'exposition à long terme à la pollution de l'air. Il peut estimer les années de vie perdues à l'aide de calculs portant sur une année spécifique et sur toute la période de suivi, pour la mortalité toutes causes confondues due à une exposition spécifique à la pollution de l'air dans une population donnée, dans une zone donnée. Il calcule également les modifications de l'espérance de vie pouvant être attribuées à une exposition à long terme à des polluants de l'air ambiant.
Nous évaluons l'impact d'un aménagement des conditions de travail sur le retour au travail après un cancer. En appliquant plusieurs méthodes d'appariement, nous trouvons que, toutes choses égales par ailleurs, l'obtention d'un aménagement des conditions de travail augmente fortement la probabilité de retour au travail et améliore l'état de santé auto-évalué. Ceci va de pair, pour les hommes, avec un sentiment de pénalisation au travail et une baisse des revenus du ménage causée par la maladie. Pour les femmes, la même conclusion s'applique lors d'un aménagement du poste de travail.
23 p. ; AirQ+ est un outil logiciel qui a été développé par le Bureau régional de l'OMS pour l'Europe pour quantifier la charge de morbidité due à la pollution de l'air et son impact. AirQ+ contient des méthodes permettant d'évaluer les effets de l'exposition à court et long termes à la pollution de l'air ambiant. Les principales méthodes utilisent les données scientifiques générées par des études de cohortes épidémiologiques, montrant les relations existant entre les niveaux de concentration moyens relevés dans un air pollué à long terme et les risques de mortalité dans les populations exposées. Il est suggéré d'évaluer l'impact de la pollution de l'air lors de l'évaluation des conséquences de politiques, d'interventions ou de scénarios hypothétiques. AirQ+ devrait toujours être utilisé avec l'appui d'un épidémiologiste ou d'un expert en évaluation de l'impact de la pollution atmosphérique. Pour aider les utilisateurs dans leurs analyses, AirQ+ est accompagné de manuels, dont le niveau d'expertise requis va croissant. Ce manuel présente aux usagers ordinaires d'AirQ+ l'analyse de l'impact de la pollution atmosphérique sur la santé publique lorsque les données proviennent de zones multiples. Ces nouvelles fonctions d'AirQ+ autorisant la saisie de données de zones multiples sont utiles pour des analyses impliquant non pas une zone unique, mais plusieurs (par exemple, plusieurs pays, régions, sous-régions ou des villes), de façon à obtenir une évaluation complète.
The important increase in worldwide population identified during the last century led to a human migration toward urban areas. As a consequence, 50 high populated areas called megacities, reaching more than 7 millions of people, appeared in the last decades. This huge increase happened so fast that existing infrastructures (such as roads network, public transport) is not suitable anymore. Taking into account environmental issues (air quality, supply and waste management) in this context is then a real challenge. In the meantime, observations and numerical models highlight the need to deal with local pollution in megacities as well as climate policy, through the consideration of pollutants transfer from local scale to global scale. The increase of ozone background in Europe, which also is a climate issue, could depend of the increase of the megacities emissions in the north hemisphere, due to the economical development (Monks et al., 2009).What do we know of the megacities real impact on air quality? Scientific studies aiming to understand the key parameters of oxidizing pollution have mainly focus on the local and regional scales. Interactions between megacities and global scale have been the subject of many modelling studies (Wild et Akimoto, 2001; Stohl et al., 2002; Lawrence et al., 2003, 2007). However, there are still few works concerning interactions between megacities and their continental environment. My thesis works were then aiming at identifying theses impacts using eulerian modelling. My main interrogations concerned the nature, the magnitude, the scope, direct and indirect impact, and finally the pollutants exported by European megacities flux variations. In addition, I also investigated the nature of these high emission areas, through the sensitivity of the urban structure on their impacts (compact or spread cities). New tools developments in the model (flux calculation, new chemical scheme, implementation of an upgraded tool dedicated to scales interaction) were necessary to answer the problematic ; La très forte croissance de la population mondiale recensée au siècle dernier s'est accompagnée d'une migration des populations vers les zones urbanisées, créant en quelques décennies et sur tous les continents de véritables mégapoles dont la population excède - pour 50 d'entre elles - 7 millions d'habitants. Mais la population de ces villes a très souvent augmenté trop rapidement pour que les infrastructures existantes (réseaux routiers, transports en communs.) puissent le supporter : la prise en charge des problèmes environnementaux (qualité de l'air, gestion des déchets et des ressources.) y reste donc un vrai défi. En parallèle, les observations comme les modèles numériques relèvent la nécessité de gérer conjointement la problématique de la pollution locale dans les grandes villes et les politiques climatiques, via la prise en compte des transferts de polluants depuis l'échelle locale jusqu'à l'échelle globale. La tendance croissante des concentrations de fond en ozone sur l'Europe - et qui pose un également un problème de gestion du climat - serait ainsi en grande partie dépendante de l'augmentation des émissions des grandes villes de l'hémisphère Nord en croissance économique rapide (Monks et al., 2009).Que connaît-on de l'impact réel de ces mégapoles sur la qualité de l'air ? Peu de choses. Les travaux de recherche visant à comprendre les déterminants de la pollution oxydante ont jusqu'à présent principalement ciblé les échelles locale et régionale. Et si les interactions entre mégapoles et échelle globale ont fait l'objet de plusieurs études (Wild et Akimoto, 2001; Stohl tt al., 2002; Lawrence et al., 2003, 2007) de modélisation, il existe peu de travaux centrés sur les interactions des mégapoles avec leur environnement continental. Mes travaux de thèse se sont donc attachés à caractériser ces impacts à l'aide de la modélisation eulérienne. Mes principaux questionnements ont reposé sur la nature, l'ampleur, la portée, l'impact direct et indirect et enfin la variabilité des flux de polluants exportés par les mégapoles européennes. Mais je me suis également intéressé à la nature même de ces grands centres émetteurs, en me posant la question de la sensibilité de leurs impacts à leur structure urbaine (dense ou étalée). Le développement de nouvelles fonctionnalités dans le modèle, ainsi que son adaptation à des questionnements spécifiques (calcul de flux, nouveau schéma chimique, test d'une version dédiée à l'étude des interactions d'échelles) se sont révélés nécessaires pour apporter des réponses à mes questionnements
The important increase in worldwide population identified during the last century led to a human migration toward urban areas. As a consequence, 50 high populated areas called megacities, reaching more than 7 millions of people, appeared in the last decades. This huge increase happened so fast that existing infrastructures (such as roads network, public transport) is not suitable anymore. Taking into account environmental issues (air quality, supply and waste management) in this context is then a real challenge. In the meantime, observations and numerical models highlight the need to deal with local pollution in megacities as well as climate policy, through the consideration of pollutants transfer from local scale to global scale. The increase of ozone background in Europe, which also is a climate issue, could depend of the increase of the megacities emissions in the north hemisphere, due to the economical development (Monks et al., 2009).What do we know of the megacities real impact on air quality? Scientific studies aiming to understand the key parameters of oxidizing pollution have mainly focus on the local and regional scales. Interactions between megacities and global scale have been the subject of many modelling studies (Wild et Akimoto, 2001; Stohl et al., 2002; Lawrence et al., 2003, 2007). However, there are still few works concerning interactions between megacities and their continental environment. My thesis works were then aiming at identifying theses impacts using eulerian modelling. My main interrogations concerned the nature, the magnitude, the scope, direct and indirect impact, and finally the pollutants exported by European megacities flux variations. In addition, I also investigated the nature of these high emission areas, through the sensitivity of the urban structure on their impacts (compact or spread cities). New tools developments in the model (flux calculation, new chemical scheme, implementation of an upgraded tool dedicated to scales interaction) were necessary to answer the problematic ; La très forte croissance de la population mondiale recensée au siècle dernier s'est accompagnée d'une migration des populations vers les zones urbanisées, créant en quelques décennies et sur tous les continents de véritables mégapoles dont la population excède - pour 50 d'entre elles - 7 millions d'habitants. Mais la population de ces villes a très souvent augmenté trop rapidement pour que les infrastructures existantes (réseaux routiers, transports en communs.) puissent le supporter : la prise en charge des problèmes environnementaux (qualité de l'air, gestion des déchets et des ressources.) y reste donc un vrai défi. En parallèle, les observations comme les modèles numériques relèvent la nécessité de gérer conjointement la problématique de la pollution locale dans les grandes villes et les politiques climatiques, via la prise en compte des transferts de polluants depuis l'échelle locale jusqu'à l'échelle globale. La tendance croissante des concentrations de fond en ozone sur l'Europe - et qui pose un également un problème de gestion du climat - serait ainsi en grande partie dépendante de l'augmentation des émissions des grandes villes de l'hémisphère Nord en croissance économique rapide (Monks et al., 2009).Que connaît-on de l'impact réel de ces mégapoles sur la qualité de l'air ? Peu de choses. Les travaux de recherche visant à comprendre les déterminants de la pollution oxydante ont jusqu'à présent principalement ciblé les échelles locale et régionale. Et si les interactions entre mégapoles et échelle globale ont fait l'objet de plusieurs études (Wild et Akimoto, 2001; Stohl tt al., 2002; Lawrence et al., 2003, 2007) de modélisation, il existe peu de travaux centrés sur les interactions des mégapoles avec leur environnement continental. Mes travaux de thèse se sont donc attachés à caractériser ces impacts à l'aide de la modélisation eulérienne. Mes principaux questionnements ont reposé sur la nature, l'ampleur, la portée, l'impact direct et indirect et enfin la variabilité des flux de polluants exportés par les mégapoles européennes. Mais je me suis également intéressé à la nature même de ces grands centres émetteurs, en me posant la question de la sensibilité de leurs impacts à leur structure urbaine (dense ou étalée). Le développement de nouvelles fonctionnalités dans le modèle, ainsi que son adaptation à des questionnements spécifiques (calcul de flux, nouveau schéma chimique, test d'une version dédiée à l'étude des interactions d'échelles) se sont révélés nécessaires pour apporter des réponses à mes questionnements