Résumé Afin de déterminer les effets de la production et de l'échange de bioénergie sur les émissions de gaz à effet de serre, on développe un modèle de commerce en équilibre général qui fait intervenir un grand nombre de pays répartis dans deux régions, le Nord et le Sud. Chaque pays est doté d'un secteur industriel et d'un secteur agricole, chaque secteur étant potentiellement polluant, et on suppose que les pays du Nord disposent d'une dotation en travail effectif supérieure à celle des pays du Sud. Bien qu'en autarcie les pays aient des niveaux d'émissions identiques, on montre qu'à l'équilibre de commerce diversifié, les émissions agricoles sont plus importantes dans les pays du Sud, tandis que les émissions industrielles sont plus importantes dans le Nord, ce qui reflète une restructuration sectorielle des économies. Au niveau mondial, le commerce de bioénergie permet de réduire le total des émissions, ce qui est favorable au bien-être de tous les consommateurs. Contrairement à l'interprétation courante du "havre de pollution", la taxe environnementale plus faible du Sud réussit certes à attirer les industries relativement plus polluantes, mais ne parvient pas à contrecarrer la localisation massive des industries dans le Nord, région devenue la plus polluante et dont le surcroît de richesse s'est accentué. JEL Classification : F18 ; H23 ; Q17
Cette fiche technique résume les objectifs, les méthodes utilisées et/ou développées, les acquis et les perspectives des travaux menés au Cirad-AMIS-Ecopol en collaboration avec l'Institut national de la santé publique et de l'environnement des Pays-Bas (IVM), sur les stratégies et les coûts de la réduction des émissions de gaz à effet de serre liées aux activités agricoles
Les activités humaines nécessitent toujours plus d'énergies pour satisfaire la croissance économique, nécessaire au développement des pays. pourtant ce sont les principales sources d'émissions des gaz à effet de serre. Dès lors, un défis d'une telle ampleur ne peut se faire qu'à travers l'adoption d'une politique drastique d'économie d'énergie, surtout concernant le secteur résidentiel qui représente près de 40% de la demande mondiale. Par conséquent, s'intéresser aux opportunités existantes à un niveau national afin de réduire la demande énergétique du secteur résidentiel se justifie. C'est dans cette optique que nous nous sommes demandés comment répondre aux objectifs européens à l'horizon 2050. Dans un premier temps, nous avons tenté d'établir les faiblesses inhérentes aux logements vis-à-vis de leurs consommations d'énergies. La moyenne d'âge des bâtiments résidentiels s'est révélée être une caractéristique importante du pays. Nous nous sommes alors interrogés sur la relation entre la vétusté des bâtiments et leur consommation. Sachant que l'utilisation du chauffage dans la consommation des ménages compte pour 70% et que les technologies d'isolation des murs ont commencé à se développer après 1945. Nous en avons conclu que s'attaquer à l'ancienneté du parc résidentiel revenait à saisir l'opportunité de satisfaire les objectifs européens. C'est alors que nous avons envisagé les techniques de rénovation et de démolition pour une remise à niveau de celui-ci. Dès lors, étudier le contexte dans lequel s'inscrit la rénovation et la démolition dans la thématique de l'efficience énergétique était opportun. Cela nous a permis de développer les freins théoriques relatifs à leur adoption pour enfin réaliser une comparaison théorique des deux méthodes. Enfin, nous avons voulu démontrer de manière empirique cette fois, dans quelle mesure chacune des options permettra l'atteinte des objectifs au niveau national et plus précisément, au niveau régional. Notre question de recherche se présentait ainsi ; laquelle des options entre la rénovation et la démolition/reconstruction des bâtiments ayant plus de 30 ans à l'heure actuelle pour 2050 satisferaient les objectifs européens. A nos yeux, cette problématique se justifie par les récents problèmes budgétaires rencontrés en Belgique, au niveau des incitants à la rénovation. En Wallonie par exemple, la popularité des primes et subsides relatifs à l'installation de panneaux photovoltaïques a épuisé le budget y étant consacré. Elles ont d'ailleurs été réformées afin de permettre des travaux de rénovations pour tous les ménages. Ces faits soulignent l'attention particulière accordée par l'Etat à notre problématique. La méthodologie poursuivie dans les différents chapitres s'organise comme suit ; dans le chapitre 1, nous présenterons la vision générale et les objectifs de l'Europe visant à redessiner le modèle énergétique à long terme. Dans le chapitre 2, nous démontrerons l'ancienneté des bâtiments résidentiels belges. Ce constat sera établi communément par l'industrialisation précoce, la périurbanisation ainsi que le retrait progressif de l'État dans la production de nouveaux logements. En outre, nous démontrerons également que la principale source de consommation en énergie du ménage est le chauffage (75%). En partant du postulat qu'un immeuble plus vieux aura profité de technologies moins efficientes en termes d'isolation, agir sur l'état physique du parc de logements semble donc pertinent afin de répondre aux objectifs. Dans le chapitre 3, nous définirons l'efficacité énergétique inhérente au secteur des bâtiments et ses freins. Nous présenterons premièrement les cinq principes d'efficacité énergétique afin de les contextualiser à notre étude. Ensuite, nous nous intéresserons la théorie concernant les investissements en efficience énergétique des bâtiments résidentiels. En outre, un paradoxe semble avoir été confirmé par différents auteurs. En effet, malgré des bénéfices équivalents, sinon supérieurs à d'autres alternatives, ceux-ci ne sont toujours pas adoptés par les ménages. Dans le chapitre 4, nous comparerons d'une manière théorique les deux méthodes : la rénovation et la démolition/reconstruction. Nous discuterons pour chacune, des bâtiments à cibler et des avantages aussi bien financiers, énergétiques et environnementaux qui les accompagnent. Dans le chapitre 5, nous tenterons de déterminer d'une manière empirique laquelle des options entre rénovation et démolition permettra d'atteindre les objectifs de réduction de GES. Pour ce faire, nous créerons un outil basé sur une modélisation des consommations énergétiques des maisons wallonnes, en fonction de leurs années de construction. L'outil permettra l'étude de trois scénarios jusque 2050, visant à comparer les deux alternatives. Le scénario « Statu quo », servira de repère pour comparer la rénovation et la démolition par rapport à la situation où aucune action physique n'est menée sur le parc. Le scénario « Rénovation » et enfin, le scénario « Démolition », dans lesquels nous modéliserons l'évolution physique du parc jusque 2050 pour ensuite projeter l'évolution de la consommation et des émissions de GES. Dans le scénario « statu quo », la consommation augmente de 4% entre 2010 et 2050. Ce constat semble logique. Cependant un taux aussi bas sur une période de 40 ans parait léger aux vues des tendances du secteur entre 1990 et 2010 (+6%). Ce fait est attribuable à la prise en compte des nouvelles normes requises à partir de 2020 via la directive PEB. Les émissions de CO2 sont quant à elles en baisse de 20% sur la période 1990-2050. Cette réduction n'est attribuable qu'aux transitions d'énergies utilisées pour le chauffage. Dans le scénario « rénovation », pour 901 179 bâtiments rénovés entre 2010 et 2050. La consommation énergétique du parc est réduite de 60% (2010-2050) pour une réduction de 70% des émissions de GES sur la période 1990-2050. Près de 50% de cette variation est attribuable aux actions de rénovations. Dans le scénario « démolition » c'est une réduction de 87% de la consommation qui est observable. Les émissions, sont quant à elles réduites de 93% sur la période 1990-2050. La méthode de la démolition permet donc d'atteindre les objectifs. Pour une meilleure interprétation des résultats, nous avons analysé et comparé les coûts financiers, énergétiques et environnementaux des deux méthodes. Les deux options se chargent d'une remise à niveau de 901 179 bâtiments sur une période de 40 ans. L'option de la rénovation nécessite un investissement de près de 100 milliards d'euro, correspondant à un coût de réduction à la tonne equ. CO2 de 512€. L'option de la démolition, reviendrait elle à près de 200 milliards d'euro, correspondant à un coût de 891€ la tonne. En outre, le calcul de la VAN nous apprend que les deux options ne sont pas rentables financièrement, cependant c'est la rénovation qui semble plus avantageuse en ces termes. En outre, nous en avons comparé le coût pour la collectivité, et donc l'impact en termes de pollution. Pour cela, nous avons définit la « rentabilité environnementale » qui a été calculée sur la période d'investissement de 40 ans. En comparant d'une part l'énergie économisée par la rénovation ou la démolition et d'autre part l'énergie dépensée, attribuable à chacune des options. La rénovation entraine une rentabilité environnementale de 640TWh par rapport à la situation où aucune action n'est menée. Pour la démolition, la rentabilité environnementale est de 400TWh. Les deux options restent rentables de ce point de vue cependant, c'est la rénovation qui pèse le moins en termes de pression sur l'environnement. Nous nous sommes alors demandés dans quelle optique les incitants de l'Etat était dirigés vers la rénovation, sans attention plus particulière à la démolition. Nous comprenons à présent, pourquoi l'option de la démolition est bien moins représentée que la rénovation. Elle nécessite des coûts financiers et une consommation sous-jacente importante par rapport aux avantages qu'elle confère. Cependant, bien sélectionner les cibles à démolir en fonctions des entités qui amélioreraient le plus leur économies d'énergies est une option. En effet, dans ce mémoire, l'étude des deux projets a été mené de manière indépendante. Instaurer une culture de la démolition pourrait se révéler utile. ; Master [120] en Ingénieur de gestion, Université catholique de Louvain, 2015
Les activités humaines nécessitent toujours plus d'énergies pour satisfaire la croissance économique, nécessaire au développement des pays. pourtant ce sont les principales sources d'émissions des gaz à effet de serre. Dès lors, un défis d'une telle ampleur ne peut se faire qu'à travers l'adoption d'une politique drastique d'économie d'énergie, surtout concernant le secteur résidentiel qui représente près de 40% de la demande mondiale. Par conséquent, s'intéresser aux opportunités existantes à un niveau national afin de réduire la demande énergétique du secteur résidentiel se justifie. C'est dans cette optique que nous nous sommes demandés comment répondre aux objectifs européens à l'horizon 2050. Dans un premier temps, nous avons tenté d'établir les faiblesses inhérentes aux logements vis-à-vis de leurs consommations d'énergies. La moyenne d'âge des bâtiments résidentiels s'est révélée être une caractéristique importante du pays. Nous nous sommes alors interrogés sur la relation entre la vétusté des bâtiments et leur consommation. Sachant que l'utilisation du chauffage dans la consommation des ménages compte pour 70% et que les technologies d'isolation des murs ont commencé à se développer après 1945. Nous en avons conclu que s'attaquer à l'ancienneté du parc résidentiel revenait à saisir l'opportunité de satisfaire les objectifs européens. C'est alors que nous avons envisagé les techniques de rénovation et de démolition pour une remise à niveau de celui-ci. Dès lors, étudier le contexte dans lequel s'inscrit la rénovation et la démolition dans la thématique de l'efficience énergétique était opportun. Cela nous a permis de développer les freins théoriques relatifs à leur adoption pour enfin réaliser une comparaison théorique des deux méthodes. Enfin, nous avons voulu démontrer de manière empirique cette fois, dans quelle mesure chacune des options permettra l'atteinte des objectifs au niveau national et plus précisément, au niveau régional. Notre question de recherche se présentait ainsi ; laquelle des options entre la rénovation et la démolition/reconstruction des bâtiments ayant plus de 30 ans à l'heure actuelle pour 2050 satisferaient les objectifs européens. A nos yeux, cette problématique se justifie par les récents problèmes budgétaires rencontrés en Belgique, au niveau des incitants à la rénovation. En Wallonie par exemple, la popularité des primes et subsides relatifs à l'installation de panneaux photovoltaïques a épuisé le budget y étant consacré. Elles ont d'ailleurs été réformées afin de permettre des travaux de rénovations pour tous les ménages. Ces faits soulignent l'attention particulière accordée par l'Etat à notre problématique. La méthodologie poursuivie dans les différents chapitres s'organise comme suit ; dans le chapitre 1, nous présenterons la vision générale et les objectifs de l'Europe visant à redessiner le modèle énergétique à long terme. Dans le chapitre 2, nous démontrerons l'ancienneté des bâtiments résidentiels belges. Ce constat sera établi communément par l'industrialisation précoce, la périurbanisation ainsi que le retrait progressif de l'État dans la production de nouveaux logements. En outre, nous démontrerons également que la principale source de consommation en énergie du ménage est le chauffage (75%). En partant du postulat qu'un immeuble plus vieux aura profité de technologies moins efficientes en termes d'isolation, agir sur l'état physique du parc de logements semble donc pertinent afin de répondre aux objectifs. Dans le chapitre 3, nous définirons l'efficacité énergétique inhérente au secteur des bâtiments et ses freins. Nous présenterons premièrement les cinq principes d'efficacité énergétique afin de les contextualiser à notre étude. Ensuite, nous nous intéresserons la théorie concernant les investissements en efficience énergétique des bâtiments résidentiels. En outre, un paradoxe semble avoir été confirmé par différents auteurs. En effet, malgré des bénéfices équivalents, sinon supérieurs à d'autres alternatives, ceux-ci ne sont toujours pas adoptés par les ménages. Dans le chapitre 4, nous comparerons d'une manière théorique les deux méthodes : la rénovation et la démolition/reconstruction. Nous discuterons pour chacune, des bâtiments à cibler et des avantages aussi bien financiers, énergétiques et environnementaux qui les accompagnent. Dans le chapitre 5, nous tenterons de déterminer d'une manière empirique laquelle des options entre rénovation et démolition permettra d'atteindre les objectifs de réduction de GES. Pour ce faire, nous créerons un outil basé sur une modélisation des consommations énergétiques des maisons wallonnes, en fonction de leurs années de construction. L'outil permettra l'étude de trois scénarios jusque 2050, visant à comparer les deux alternatives. Le scénario « Statu quo », servira de repère pour comparer la rénovation et la démolition par rapport à la situation où aucune action physique n'est menée sur le parc. Le scénario « Rénovation » et enfin, le scénario « Démolition », dans lesquels nous modéliserons l'évolution physique du parc jusque 2050 pour ensuite projeter l'évolution de la consommation et des émissions de GES. Dans le scénario « statu quo », la consommation augmente de 4% entre 2010 et 2050. Ce constat semble logique. Cependant un taux aussi bas sur une période de 40 ans parait léger aux vues des tendances du secteur entre 1990 et 2010 (+6%). Ce fait est attribuable à la prise en compte des nouvelles normes requises à partir de 2020 via la directive PEB. Les émissions de CO2 sont quant à elles en baisse de 20% sur la période 1990-2050. Cette réduction n'est attribuable qu'aux transitions d'énergies utilisées pour le chauffage. Dans le scénario « rénovation », pour 901 179 bâtiments rénovés entre 2010 et 2050. La consommation énergétique du parc est réduite de 60% (2010-2050) pour une réduction de 70% des émissions de GES sur la période 1990-2050. Près de 50% de cette variation est attribuable aux actions de rénovations. Dans le scénario « démolition » c'est une réduction de 87% de la consommation qui est observable. Les émissions, sont quant à elles réduites de 93% sur la période 1990-2050. La méthode de la démolition permet donc d'atteindre les objectifs. Pour une meilleure interprétation des résultats, nous avons analysé et comparé les coûts financiers, énergétiques et environnementaux des deux méthodes. Les deux options se chargent d'une remise à niveau de 901 179 bâtiments sur une période de 40 ans. L'option de la rénovation nécessite un investissement de près de 100 milliards d'euro, correspondant à un coût de réduction à la tonne equ. CO2 de 512€. L'option de la démolition, reviendrait elle à près de 200 milliards d'euro, correspondant à un coût de 891€ la tonne. En outre, le calcul de la VAN nous apprend que les deux options ne sont pas rentables financièrement, cependant c'est la rénovation qui semble plus avantageuse en ces termes. En outre, nous en avons comparé le coût pour la collectivité, et donc l'impact en termes de pollution. Pour cela, nous avons définit la « rentabilité environnementale » qui a été calculée sur la période d'investissement de 40 ans. En comparant d'une part l'énergie économisée par la rénovation ou la démolition et d'autre part l'énergie dépensée, attribuable à chacune des options. La rénovation entraine une rentabilité environnementale de 640TWh par rapport à la situation où aucune action n'est menée. Pour la démolition, la rentabilité environnementale est de 400TWh. Les deux options restent rentables de ce point de vue cependant, c'est la rénovation qui pèse le moins en termes de pression sur l'environnement. Nous nous sommes alors demandés dans quelle optique les incitants de l'Etat était dirigés vers la rénovation, sans attention plus particulière à la démolition. Nous comprenons à présent, pourquoi l'option de la démolition est bien moins représentée que la rénovation. Elle nécessite des coûts financiers et une consommation sous-jacente importante par rapport aux avantages qu'elle confère. Cependant, bien sélectionner les cibles à démolir en fonctions des entités qui amélioreraient le plus leur économies d'énergies est une option. En effet, dans ce mémoire, l'étude des deux projets a été mené de manière indépendante. Instaurer une culture de la démolition pourrait se révéler utile. ; Master [120] en Ingénieur de gestion, Université catholique de Louvain, 2015
Cet article présente une recherche relative à l'impact de la structuration du territoire sur les émissions de gaz à effet de serre (GES). Particulièrement, il se focalise sur le lien entre morphologie urbaine et consommation énergétique du bâti résidentiel. Nous abordons successivement les données et hypothèses concernant la dynamique du parc bâti et sa caractérisation physique. La discussion se centre ensuite sur deux aspects : le croisement entre variables morphologiques et consommation énergétique, ainsi que les poids spécifiques des facteurs morphologiques et techniques influençant les consommations énergétiques. Nous défendons ici une approche pragmatique, basée sur une connaissance fine des types d'urbanisation observables sur le territoire. Notre analyse se base sur une modélisation de l'enveloppe de l'ensemble du parc bâti résidentiel wallon, soit 1.300.000 bâtiments, croisant données cadastrales (âge et fonction), photogrammétriques (emprise, hauteurs et mitoyenneté) et statistiques (variables techniques). Une telle approche semi-empirique nous démarque clairement d'un discours de transformation radicale basé sur des modèles théoriques, que nous jugeons mal adaptés à la réalité de nos territoires pour l'élaboration contextualisée de processus d'action aptes à répondre aux défis climatiques. La structure territoriale de la Wallonie est caractérisée par une dispersion importante de l'habitat en dehors des pôles d'activités économiques et de services qui, combinée à une forte périurbanisation, développe des tissus peu compacts. La région hérite, de plus, de deux caractéristiques peu compatibles avec les objectifs de réduction d'émissions de GES: d'une part, un parc de bâtiments ancien qui techniquement évolue peu malgré l'engagement de diverses politiques régionales de rénovation et, d'autre part, un faible taux de substitution. Une piste semble néanmoins se dessiner en première analyse: celle de la remobilisation des surfaces bâties existantes actuellement vacantes d'occupation. ; Peer reviewed
In: Quelle contribution de l'agriculture française à la réduction des émissions de gaz à effet de serre? Potentiel d'atténuation et coût de dix actions techniques, convention n° 11-60-C0021, convention n° 11-60-C0021,, Inra - DEPE(2013)
L'agriculture française contribue pour près d'un cinquième aux émissions de gaz à effet de serre (GES). En même temps, elle représente un potentiel de stockage du carbone. L'ADEME et les ministères chargés de l'Agriculture et de l'Environnement ont sollicité l'INRA pour réaliser une étude de l'agriculture française pour déterminer et analyser une dizaine d'actions portant sur des pratiques agricoles et susceptibles de favoriser le stockage de carbone par l'agriculture ou de réduire ses émissions de GES.
Les dispositions de la directive 2008 de l'Union européenne (ue) intégrant l'aviation internationale à son système de droits d'émission deco2ont suscité une large protestation à l'Organisation de l'aviation civile internationale (oaci). La vive tension entre l'ueet ses partenaires (notamment les pays émergents) a déstabilisé une organisation habituée au consensus. « Crise » toutefois relative : depuis lors, le débat sur les mesures de marché à l'oaciparaît plus constructif tandis que le travail parallèle sur les standards deco2pour les avions a été peu affecté. Le différend fut surmonté après l'isolement de l'ueà l'Assemblée de l'oacide 2013 et la suspension partielle de la directive. Basé sur des entretiens et des documents de première main1, cet article analyse les raisons de ce conflit, selon trois grilles théoriques, pour mettre en évidence la force du référentiel sectoriel de l'aérien.
I propose a calibrated description of the economic inertia for the DICE model. Results suggest that greater efforts of abatement should be undertaken. Further, dynamic and static marginal abatement costs differ, which fosters a discussion about the level of the price-signal. The "irreversibility effect" is my first topic concerning decision-making under risk. The formalism proposed ties together many conditions that are scattered in the literature. A new sufficient condition about the value of information is obtened. Secondly, information structures are represented as a family of "random measures" (sensors) and marginal value of information is studied. New conditions for the Radner-Stiglitz theorem are obtened and imposed separately on the family of information structures and on the utility function. ; Nous proposons une représentation calibrée de l'inertie économique pour le modèle DICE. Les résultats suggèrent une action de réduction des gaz à effet de serre nettement plus forte et plus précoce. Ceci conduit à distinguer entre coût marginal d'abattement dynamique et statique et à s'interroger sur le niveau du signal-prix incitatif. L'incertitude est abordée d'abord sous l'aspect de "l'effet d'irréversibilité" pour lequel on introduit un formalisme qui permet de synthétiser la littérature existante et d'obtenir une nouvelle condition suffisante. Enfin, la théorie des capteurs permet d'aborder la question de la valeur marginale de l'information et d'obtenir pour le théorème de Radner et Stiglitz des conditions distinctes et simples sur les familles des structures d'information et sur l'utilité de l'agent.
I propose a calibrated description of the economic inertia for the DICE model. Results suggest that greater efforts of abatement should be undertaken. Further, dynamic and static marginal abatement costs differ, which fosters a discussion about the level of the price-signal. The "irreversibility effect" is my first topic concerning decision-making under risk. The formalism proposed ties together many conditions that are scattered in the literature. A new sufficient condition about the value of information is obtened. Secondly, information structures are represented as a family of "random measures" (sensors) and marginal value of information is studied. New conditions for the Radner-Stiglitz theorem are obtened and imposed separately on the family of information structures and on the utility function. ; Nous proposons une représentation calibrée de l'inertie économique pour le modèle DICE. Les résultats suggèrent une action de réduction des gaz à effet de serre nettement plus forte et plus précoce. Ceci conduit à distinguer entre coût marginal d'abattement dynamique et statique et à s'interroger sur le niveau du signal-prix incitatif. L'incertitude est abordée d'abord sous l'aspect de "l'effet d'irréversibilité" pour lequel on introduit un formalisme qui permet de synthétiser la littérature existante et d'obtenir une nouvelle condition suffisante. Enfin, la théorie des capteurs permet d'aborder la question de la valeur marginale de l'information et d'obtenir pour le théorème de Radner et Stiglitz des conditions distinctes et simples sur les familles des structures d'information et sur l'utilité de l'agent.