De la fin du XVIIIe siècle au début du XXIe, les politiques d'accueil des étrangers n'ont cessé de changer aux États-Unis, du fait des besoins fluctuants des industriels, de la résistance des syndicats, du poids du racisme ou des nécessités politiques. Ce panorama d'une histoire riche en conflits passe en revue les intérêts économiques et politiques propres à chaque période et les caractéristiques des communautés immigrées qui se sont succédé. De l'esclavage des Noirs jusqu'à la dure intégration des Mexicains aujourd'hui, l'histoire des États-Unis est celle d'un pays où il y a toujours de nouveaux "métèques" à stigmatiser, tandis que ceux d'hier s'assimilent.
"In the financial chaos of the last few decades, increasing wealth inequality has shaken people's expectations about middle-class stability. At the same time, demographers have predicted the 'browning' of the nation's middle class-once considered a de facto 'white' category-over the next twenty years as the country becomes increasingly racially diverse. In this book, Joseph O. Jewell takes us back to the turn of the twentieth century to show how evidence of middle-class mobility among Black, Mexican American, and Chinese men generated both new anxieties and varieties of backlash among white populations. Blending cultural history and historical sociology, Jewell chronicles the continually evolving narratives that linked whiteness with middle-class mobility and middle-class manhood. In doing so, Jewell addresses a key issue in the historical sociology of race: how racialized groups demarcate, defend, and alter social positions in overlapping hierarchies of race, class, and gender. New racist narratives about non-white men occupying middle-class occupations emerged in cities across the nation at the turn of the century. These stories helped to shore up white supremacy in the face of far-reaching changes to the nation's racialized economic order"--
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Les relations franco-américaines semblent durablement engagées dans une phase de tensions et incompréhension Plus que le dernier épisode une vieille rivalité il semble que ce soit le fondement même de cette relation dans ce elle eu de spécifique qui soit en cause En effet la fin de la guerre froide en faisant voler en éclats les objectifs communs incontestés permis que se révèlent des divergences jusque-là occultées ou marginalisées Parallèlement le processus adaptation la remise en cause du statu quo international fait apparaître des causes structurelles opposition entre les deux pays Pour Paris les le ons tirer sont difficiles la politique tradition nelle affirmation de la volonté nationale ne permettra pas de peser face un partenaire dubitatif Seul un engagement européen renforcé permettant la France être le pivot un nouvel élan de Europe post-Maastricht rétablira la crédibilité du rôle international de la France aux yeux des Etats-Unis
Cette thèse vérifie l'effet d'une philosophie sur la représentation historique d'une réalité sociale, et ce des lendemains de la Révolution américaine jusqu'à l'aube du XXe siècle. Cette représentation concerne l'Autochtone, son rapport au contexte et à l'État. Comment la culture politique des cadres étatsunien et canadien respectivement mène l'élite s'y inscrivant – soit celle concernée par la question -, de 1783 à 1900, à se représenter la réalité amérindienne et son rapport au contexte social et à l'État? Aux États-Unis, projet libéral et individualiste, l'élite réfléchit l'Autochtone en fonction de fins libérales, raison d'être des institutions. L'individualisme balise la pensée; l'Autochtone n'est respecté et reconnu collectivement qu'en tant qu'il n'affecte point la téléologie du cadre. L'Amérique du Nord britannique voit les nécessités impériales, plus tard nationales, fonder la réflexion. Elles définissent la place lui revenant dans ce projet, celle déterminée par l'autorité gouvernant sa réalisation, laquelle doit alors préserver son contrôle sur l'Amérindien. En fonction d'un ordre est-il pensé. Cette étude le confirme. Méthodologiquement centrée sur l'analyse de la réflexion d'élites politiques et juridiques, la différence entre une représentation fondée sur des impératifs libéraux et une centrée sur des notions d'ordre et d'étatisme y est appréhendée. Le cadre américain oppose un individualisme à une reconnaissance légale de la tribu. Le premier devra primer, signifiant l'américanisation de l'Autochtone, car la loi et le politique doivent, pour le colon, servir la finalité territoriale. Le cadre britannique s'élabore sur une réflexion fondée sur des impératifs d'ordre. La réalité et la place des collectivités sont réfléchies, définies et déterminées par une autorité légitimée sur une tradition. Elle gère le contexte, ses éléments, comme les tribus, pour s'assurer d'un développement ordonné. L'Autochtone n'est pas impérativement individualisé, mais plutôt collectivement protégé, gouverné et ségrégé. Son contrôle passe avant son individualisation, l'ordre devant baliser le développement. Ainsi s'élaborent deux pensées au sujet de l'Amérindien, formatées à l'intérieur des pôles individu/collectivité.
Cette étude met en regard des données statistiques sur les inégalités entre ceux qui se considèrent Noirs et ceux qui se considèrent Blancs au Brésil et aux États-Unis de 1990 à 2010. Ces indicateurs abordent ces différences dans les domaines de la fertilité, l'espérance de vie, la mortalité infantile, la répartition géographique, la scolarisation et la réussite scolaire, la distribution de la population active, ses revenus et ses avancées, et la pauvreté. Entre 1994 et 2010, les Brésiliens ont porté au pouvoir présidentiel des personnes et des administrations soucieuses de réduire les très hauts niveaux d'inégalités sociales et régionales du pays. Les programmes mis en œuvre permirent de réduire la pauvreté et l'inégalité, et d'offrir à 30 millions de Brésiliens la possibilité de passer de la classe laborieuse pauvre à une classe moyenne fortement élargie. L'article révèle que les politiques engagées pour combattre les inégalités de classes contribuèrent également à réduire les inégalités « raciales ». Au regard de la plupart des indicateurs, le Brésil a accompli, dans la diminution de ces disparités, des progrès plus significatifs que les États-Unis. En 2010, ces derniers restaient, en termes statistiques, le pays le plus ethniquement égalitaire ; mais les initiatives brésiliennes de démocratie sociale et de discrimination positive sur des bases sociales et en relation avec les catégories « raciales » produisent des résultats qui méritent une grande attention de la part des citoyens et des politiciens soucieux de réduire les inégalités (sociales et « raciales ») aux États-Unis.
Les États-Unis entretiennent une longue relation avec les pays du Maghreb, marquée essentiellement par des besoins sécuritaires. À la suite des printemps arabes, Washington a réaffirmé son engagement pour cette région dont la stabilité est indispensable.
"This book is about the colonization movement of the late eighteenth and nineteenth centuries in North America. The colonization movement was a movement and set of ideas to create independent democratic settlements of free African Americans outside the boundaries of the United States: imperialism by another name. Colonizationism was applied also to American Indians; this is how Indian removal began."--
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