En février 1697, le duc Paul de Beauvillier charge les intendants de province d'une vaste enquête afin de fournir à son élève le duc de Bourgogne, petit-fils du Roi-Soleil et héritier du trône, une documentation précise et uniformisée sur les généralités du royaume. Louis Bazin de Bezons, chargé de la généralité de Bordeaux, remet son mémoire au cours de l'été 1698. Il y décrit la province de Guyenne, son histoire, présente les institutions ecclésiastiques, la justice royale, brosse un tableau de l'économie régionale en cette époque marquée par de graves difficultés, et termine en énumérant les principaux lignages nobles de la province. Dans le cadre de la publication de l'enquête des intendants engagée par Louis Trénard dans les années 1970, Laurent Coste, secondé par Caroline Le Mao, Éric Suire et Alain Contis, met l'accent sur les apports majeurs de ce mémoire, qui est restitué accompagné de l'appareil critique nécessaire
Mornay Duplessis writes to an aide of Louis XIII, the Duc de Montbazon, regarding the break up of the Protestant Assembly at Loudun which had met with the permission of the King and had been forced to disband because of pressure from the government. Mornay complains of the bad faith which apparently surfaced over this matter. ; Electronic reproduction ; 14 p. ; 17 cm.
Texte d'une communication donnée le 14 juin 2003, lors du colloque « Modernité du traité de Saint-Julien de 1603 : entre permanence et évolution ». Actes à paraître à une date indéterminée. ; Le traité de Saint-Julien (1603) règle les rapports entre la Savoie et Genève et consacre l'indépendance politique de cette cité-Etat. Au long du XVIIe siècle, ce traité n'a pas toujours été respecté, spécialement sous le règne de Charles-Emmanuel II et, à l'occasion de la seconde affaire de Corsinge (1666), les relations diplomatiques entre Savoie et Genève s'enveniment. Elles aboutissent à un série de conférences qui se sont tenues en mai et juin 1669 à Chambéry, au cours desquelles les représentants du duc déclarent que leur maître cesse de reconnaître le traité. Pour apprécier la portée de cet événement qui n'est qu'une étape dans les relations sabaudo-genevoises, on cerne le contexte diplomatique et le déroulement des conférences. Celles-ci ne parviennent qu'à maintenir la tension et, après plusieurs épisodes pénibles, il faudra attendre la mort du duc de Savoie (1675) pour que la crise s'apaise. ; The relationships between Geneva and Savoyard States were set by the treaty of Saint-Julien (1603) which confirms the independance of this city. During the XVIIth century, the treaty hasn't been always respected, especially during the reign of Charles-Emmanuel II and, because of the second affair of Corsinge (1666), diplomatic relationships between Savoy and Geneva get badder. They lead to conferences, held in may and june 1669 at Chambéry, during which the duke's representatives declare that their master ceased to recognize the treaty. In order to appreciate the consequences of this event which is only one of many events in the Geneva-Savoy relationships, diplomatic context and the progress of negociations are described. Still tension remains ; after several difficult events, duke's death in 1675 will bring a solution to calm the crisis. Il trattato di Saint-Julien (1603) stabilisce i rapporti tra Savoia e Ginevra e ...
Texte d'une communication donnée le 14 juin 2003, lors du colloque « Modernité du traité de Saint-Julien de 1603 : entre permanence et évolution ». Actes à paraître à une date indéterminée. ; Le traité de Saint-Julien (1603) règle les rapports entre la Savoie et Genève et consacre l'indépendance politique de cette cité-Etat. Au long du XVIIe siècle, ce traité n'a pas toujours été respecté, spécialement sous le règne de Charles-Emmanuel II et, à l'occasion de la seconde affaire de Corsinge (1666), les relations diplomatiques entre Savoie et Genève s'enveniment. Elles aboutissent à un série de conférences qui se sont tenues en mai et juin 1669 à Chambéry, au cours desquelles les représentants du duc déclarent que leur maître cesse de reconnaître le traité. Pour apprécier la portée de cet événement qui n'est qu'une étape dans les relations sabaudo-genevoises, on cerne le contexte diplomatique et le déroulement des conférences. Celles-ci ne parviennent qu'à maintenir la tension et, après plusieurs épisodes pénibles, il faudra attendre la mort du duc de Savoie (1675) pour que la crise s'apaise. ; The relationships between Geneva and Savoyard States were set by the treaty of Saint-Julien (1603) which confirms the independance of this city. During the XVIIth century, the treaty hasn't been always respected, especially during the reign of Charles-Emmanuel II and, because of the second affair of Corsinge (1666), diplomatic relationships between Savoy and Geneva get badder. They lead to conferences, held in may and june 1669 at Chambéry, during which the duke's representatives declare that their master ceased to recognize the treaty. In order to appreciate the consequences of this event which is only one of many events in the Geneva-Savoy relationships, diplomatic context and the progress of negociations are described. Still tension remains ; after several difficult events, duke's death in 1675 will bring a solution to calm the crisis. Il trattato di Saint-Julien (1603) stabilisce i rapporti tra Savoia e Ginevra e consacro l'independenza politica di questa città-Stato. Durante il Seicento, questo trattato non é sempre stato rispettato, specialmente sotto il regno di Carlo-Emanuele II e, a causa della seconda affare di Corsinge (1666), le relazioni diplomatiche tra Savoia e Ginevra se deteriorano. Questo conduce ai negoziati, tenuti a Ciamberi in maggio e giugno 1669 ; i plenipotenziari del duca declarano che il suo padrone vuole smettere di riconoscere il trattato. Questo avvenimento e solamente una tappa nelle relazioni sabaudo-ginevrese, pero il contesto diplomatico come lo svolgimento dei negoziati sono interessanti a descrivere. Questi negoziati mantengono la tensione, provocando parecchi episodi difficili. La morte del duca nel 1675 sarà la soluzione alla crisi.
Texte d'une communication donnée le 14 juin 2003, lors du colloque « Modernité du traité de Saint-Julien de 1603 : entre permanence et évolution ». Actes à paraître à une date indéterminée. ; Le traité de Saint-Julien (1603) règle les rapports entre la Savoie et Genève et consacre l'indépendance politique de cette cité-Etat. Au long du XVIIe siècle, ce traité n'a pas toujours été respecté, spécialement sous le règne de Charles-Emmanuel II et, à l'occasion de la seconde affaire de Corsinge (1666), les relations diplomatiques entre Savoie et Genève s'enveniment. Elles aboutissent à un série de conférences qui se sont tenues en mai et juin 1669 à Chambéry, au cours desquelles les représentants du duc déclarent que leur maître cesse de reconnaître le traité. Pour apprécier la portée de cet événement qui n'est qu'une étape dans les relations sabaudo-genevoises, on cerne le contexte diplomatique et le déroulement des conférences. Celles-ci ne parviennent qu'à maintenir la tension et, après plusieurs épisodes pénibles, il faudra attendre la mort du duc de Savoie (1675) pour que la crise s'apaise. ; The relationships between Geneva and Savoyard States were set by the treaty of Saint-Julien (1603) which confirms the independance of this city. During the XVIIth century, the treaty hasn't been always respected, especially during the reign of Charles-Emmanuel II and, because of the second affair of Corsinge (1666), diplomatic relationships between Savoy and Geneva get badder. They lead to conferences, held in may and june 1669 at Chambéry, during which the duke's representatives declare that their master ceased to recognize the treaty. In order to appreciate the consequences of this event which is only one of many events in the Geneva-Savoy relationships, diplomatic context and the progress of negociations are described. Still tension remains ; after several difficult events, duke's death in 1675 will bring a solution to calm the crisis. Il trattato di Saint-Julien (1603) stabilisce i rapporti tra Savoia e Ginevra e consacro l'independenza politica di questa città-Stato. Durante il Seicento, questo trattato non é sempre stato rispettato, specialmente sotto il regno di Carlo-Emanuele II e, a causa della seconda affare di Corsinge (1666), le relazioni diplomatiche tra Savoia e Ginevra se deteriorano. Questo conduce ai negoziati, tenuti a Ciamberi in maggio e giugno 1669 ; i plenipotenziari del duca declarano che il suo padrone vuole smettere di riconoscere il trattato. Questo avvenimento e solamente una tappa nelle relazioni sabaudo-ginevrese, pero il contesto diplomatico come lo svolgimento dei negoziati sono interessanti a descrivere. Questi negoziati mantengono la tensione, provocando parecchi episodi difficili. La morte del duca nel 1675 sarà la soluzione alla crisi.
Le duc de Bourgogne Philippe le Bon avait compris, comme ses glorieux prédécesseurs, la valeur politique que peuvent posséder les objets d'art. C'est en grande partie grâce aux bijoux, aux objets religieux ainsi qu'à la vaisselle précieuse que Philippe le Bon a pu construire son image de seigneur comptant parmi les plus riches et les plus puissants d'Europe. Les ducs de Bourgogne étaient connus pour leurs somptueuses fêtes, leur luxe ostentatoire et leur grand nombre de dons au sein desquels l'orfèvrerie jouait un grand rôle. Certains témoignages du XVe siècle nous vantent d'ailleurs encore la magnificence de la cour de Bourgogne sous le principat de Philippe le Bon. Les objets précieux constituaient alors des outils politiques de première importance puisqu'ils suggéraient immanquablement richesse et pouvoir. L'analyse des archives de la recette générale de toutes les finances du point de vue de l'orfèvrerie permet de mettre en évidence les pratiques d'achat et de dons d'objets précieux développées par le duc pour servir sa politique au sein de ses Etats mais également à l'échelle européenne. Ces documents contiennent des indications sur le décor et la typologie de ces objets ainsi que sur la variété et l'identité de leurs destinataires. L'étude de ces textes contribue ainsi à la recherche sur la relation entre l'art et la politique à la cour bourguignonne.
Le duc de Bourgogne Philippe le Bon avait compris, comme ses glorieux prédécesseurs, la valeur politique que peuvent posséder les objets d'art. C'est en grande partie grâce aux bijoux, aux objets religieux ainsi qu'à la vaisselle précieuse que Philippe le Bon a pu construire son image de seigneur comptant parmi les plus riches et les plus puissants d'Europe. Les ducs de Bourgogne étaient connus pour leurs somptueuses fêtes, leur luxe ostentatoire et leur grand nombre de dons au sein desquels l'orfèvrerie jouait un grand rôle. Certains témoignages du XVe siècle nous vantent d'ailleurs encore la magnificence de la cour de Bourgogne sous le principat de Philippe le Bon. Les objets précieux constituaient alors des outils politiques de première importance puisqu'ils suggéraient immanquablement richesse et pouvoir. L'analyse des archives de la recette générale de toutes les finances du point de vue de l'orfèvrerie permet de mettre en évidence les pratiques d'achat et de dons d'objets précieux développées par le duc pour servir sa politique au sein de ses Etats mais également à l'échelle européenne. Ces documents contiennent des indications sur le décor et la typologie de ces objets ainsi que sur la variété et l'identité de leurs destinataires. L'étude de ces textes contribue ainsi à la recherche sur la relation entre l'art et la politique à la cour bourguignonne.