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Crise et population en Afrique: crises économiques, politiques d'ajustement et dynamiques démographiques
In: Les études du CEPED no 13
Les causes de décès en France de 1925 a 1978
In: Travaux et documents / Institut National d'Études Démographiques, 115
World Affairs Online
Espérance de vie : peut-on gagner trois mois par an indéfiniment ?
In: Population & sociétés: bulletin mensuel d'information de l'Institut National d'Études Démographiques, Band 473, Heft 11, S. 1-4
Dans un article paru en 2002 dans la revue Science , James Oeppen et James Vaupel, observant que les records d'espérance de vie avaient progressé linéairement depuis 1841 au rythme constant de 3 mois par an, en concluaient qu'il y avait toute raison de croire que cela continuerait encore longtemps. Un réexamen critique des données et une vue plus longue sur le passé indiquent, au contraire, que les rythmes de croissance de l'espérance de vie ont varié avec le temps, au fur et à mesure que les ressorts essentiels du progrès sanitaire ont eux-mêmes changé. En particulier, le rythme caractérisant l'étape la plus récente, la révolution cardiovasculaire, a été moins rapide que celui de la période précédente, celle de la victoire sur les maladies infectieuses. Plus l'espérance de vie augmente, plus sa progression exige un recul massif de la mortalité à des âges de plus en plus élevés. La suite dépendra d'innovations à venir dont on ne peut connaître aujourd'hui le rythme d'accomplissement. Une espérance de vie de 100 ans n'est certainement pas hors de portée mais nul ne peut encore dire à quelle échéance.
Les plus faibles mortalités : un prédicteur des progrès à venir ?
In: Population: revue bimestrielle de l'Institut National d'Etudes Démographiques. French edition, Band 63, Heft 4, S. 647-682
ISSN: 0718-6568, 1957-7966
Résumé Il ne s'agit pas ici de tenter une fois de plus d'estimer une quelconque mortalité biologique limite au-delà de laquelle aucun être humain ne pourrait vivre mais, de façon beaucoup plus modeste et pragmatique, de mesurer ce que pourrait être l'espérance de vie à la naissance d'une population qui jouirait des taux de mortalité par âge et par cause de décès les plus faibles observés de par le monde à un moment donné. En répétant le même calcul pour différentes époques, on peut voir comment cette espérance de vie évolue avec le temps. C'est ce qui a été fait ici de manière systématique pour chaque année depuis 1950. Deux conclusions majeures s'imposent. D'une part, l'espérance de vie idéale qui ressort d'un tel calcul n'a pas cessé d'augmenter depuis cinquante ans, à un rythme très soutenu, semblable à celui de la meilleure espérance de vie réellement observée. D'autre part, la suspicion d'irréalisme que l'on pouvait nourrir a priori à l'égard d'un tel indicateur s'évanouit lorsque l'on se rend compte que le niveau idéal reflétant les conditions d'une année donnée est atteint et parfois largement dépassé par presque tous les pays avancés 25 ans plus tard, au moins chez les femmes.
The Segmented Trend Line of Highest Life Expectancies
In: Population and development review, Band 35, Heft 1, S. 159-187
ISSN: 1728-4457
The well‐known Oeppen–Vaupel straight line of maximum female life expectancies showed that the highest life expectancy observed in a given year increased linearly from 1840 to 2000. Their analysis fueled major controversy, especially when used to extrapolate future improvements in life expectancy at the same pace. We improve on the empirical analysis by enriching the dataset, expanding the period to 1750–2005, and considering both maximum life expectancy at birth and lowest age‐specific survival rates. It clearly appears that the original Oeppen–Vaupel straight line must be divided into several segments characterized by different slopes and that each segment corresponds to a major advance in the health transition. There is room to push life expectancy higher, but unless some new breakthrough increases the human life span, progress will very likely decelerate as mortality reduction affects individuals at older and older ages. The main key to the future lies not in knowing whether the observed straight line can be extrapolated but in anticipating the next major health improvement that will lead to an additional increase in life expectancy.
Effet de l'adoption de la CIM-10 sur la continuité de la statistique des décès par cause. Le cas de la France
In: Population: revue bimestrielle de l'Institut National d'Etudes Démographiques. French edition, Band 63, Heft 2, S. 383-396
ISSN: 0718-6568, 1957-7966
Résumé La reconstruction de séries temporelles cohérentes de décès par cause classés selon la version la plus récente de la Classification internationale des maladies (CIM) s'avère particulièrement difficile en France depuis qu'a été adoptée, en 2000, la 10 e révision de la CIM. Non seulement les changements opérés par cette dernière sont nombreux et complexes, mais la France a aussi cette année-là radicalement changé son mode de production de la statistique des causes de décès en substituant la codification automatique à la codification manuelle. Il est quasiment impossible de faire la part entre les ruptures statistiques dues au changement de nomenclature et celles qui tiennent à l'automatisation de la procédure. La réalisation très louable par l'Inserm d'une double codification (selon la CIM-9 et selon la CIM-10) sur un échantillon de décès n'est hélas que d'un secours limité en raison du trop petit nombre d'observations ainsi traitées. Peut-on s'appuyer avec plus de succès sur les résultats obtenus à plus grande échelle aux États-Unis ou en Angleterre ou sur une analyse approfondie des causes multiples de décès ? Rien n'est moins sûr.
The effect of ICD-10 on continuity in cause-of-death statistics. The example of France
In: Population. English edition, Band 63, Heft 2, S. 347
ISSN: 1958-9190
Minimum Mortality: A Predictor of Future Progress?
In: Population. English edition, Band 63, Heft 4, S. 557
ISSN: 1958-9190
Diverging Trends in Female Old-Age Mortality: The United States and the Netherlands versus France and Japan
In: Population and development review, Band 32, Heft 1, S. 123-145
ISSN: 1728-4457
Atlas of Health in Europe
In: Population: revue bimestrielle de l'Institut National d'Etudes Démographiques. French edition, Band 60, Heft 3, S. 379
ISSN: 0718-6568, 1957-7966
Comment améliorer la précision des tables de mortalité aux grands âges?: Le cas de la France
In: Population: revue bimestrielle de l'Institut National d'Etudes Démographiques. French edition, Band 57, Heft 4, S. 603-631
ISSN: 0718-6568, 1957-7966
Résumé Les tables de mortalité calculées de manière classique sur la base des statistiques de décès publiées annuellement et des estimations de population par âge au 1 er janvier de chaque année souffrent d'incohérences aux grands âges. Avec la baisse rapide de la mortalité aux âges élevés observée depuis quelques décennies et l'accroissement encore plus rapide de la part des nonagénaires puis des centenaires dans les populations des pays industriels, il est devenu plus important que jamais d'améliorer la précision de la mesure de la mortalité aux grands âges. Pour y parvenir en ne s'appuyant que sur les données réelles, nous utilisons ici la méthode des générations éteintes en l'adaptant pour la rendre applicable à des générations incomplètement éteintes et reconstituer de façon assez précise la mortalité des années récentes au-delà de 90 ans. L'évolution depuis le début du siècle de l'espérance de vie à 90, 95 ou 100 ans peut ainsi être suivie avec plus de précision. La comparaison entre les résultats que donnaient jusqu'à présent les calculs plus classiques et ceux de la méthode des générations éteintes montrent que l'on surestimait les espérances de vie à ces âges pour les périodes anciennes, dissimulant ainsi leur croissance spectaculaire durant les trois dernières décennies.
Comment ameliorer la precision des tables de mortalite aux grands ages? Le cas de la France
In: Population: revue bimestrielle de l'Institut National d'Etudes Démographiques. French edition, Band 57, Heft 4/5, S. 603
ISSN: 0718-6568, 1957-7966
Mortalité en Europe : la divergence Est-Ouest
In: Population: revue bimestrielle de l'Institut National d'Etudes Démographiques. French edition, Band 57, Heft 1, S. 171-212
ISSN: 0718-6568, 1957-7966
Résumé Après une période de convergence générale des espérances de vie, les années 1960 ont été marquées par la divergence entre les pays de l'Est, stoppés dans leur élan, et le reste de l'Europe où de nouveaux champs de progrès se sont ouverts. Une analyse hiérarchique des profils de mortalité par âge permet de voir que cette divergence va de pair avec le développement de modèles d'âges au décès très différents, les pays de l'Est, et notamment ceux de l'ex-URSS, souffrant d'une surmortalité spectaculaire aux âges adultes. L'analyse par causes de décès met en lumière le rôle décisif joué conjointement par deux types de pathologies. D'une part, la montée des maladies de société (alcoolisme, tabagisme, accidents de la circulation, etc.) s'est poursuivie à l'Est alors qu'elle a pu être enrayée à l'Ouest à partir des années 1960. D'autre part, les pays de l'Est n'ont pas réussi à entrer dans la révolution cardio-vasculaire qui a largement ouvert la voie à l'Ouest à de nouveaux gains d'espérance de vie. Cette énorme divergence entre l'Est et l'Ouest de l'Europe ne doit cependant pas faire oublier que des différences subsistent entre les pays de l'Ouest eux-mêmes dont les structures de mortalité évoluent au point de transformer radicalement les ressorts de la traditionnelle opposition nord-sud.
Mortalite en Europe: la divergence Est-Ouest
In: Population: revue bimestrielle de l'Institut National d'Etudes Démographiques. French edition, Band 57, Heft 1, S. 171
ISSN: 0718-6568, 1957-7966