Suchergebnisse

This article was conceived as an introduction to a collection of articles dealing with the indicators of development. Development policies make intensive use of indicators, sometimes to justify pre-ordained political priorities. The various articles that follow deal with this slip from quantitative information to normative development policy making. ; En introduction à une collection d'articles sur les indicateurs du développement, on revient sur les pratiques et les usages des indicateurs, et leur finalité spécifique dans le cadre des politiques de développement. Ces dernières sont grosses consommatrices d'indicateurs, parfois au service d'orientations politiques pré-définies. L'interrogation de l'ouvrage porte sur les modalités et les moments où, sous la caution du scientifique, on glisse de l'information quantitative vers la dimension normative et prescriptive des politiques de développement.

This article was conceived as an introduction to a collection of articles dealing with the indicators of development. Development policies make intensive use of indicators, sometimes to justify pre-ordained political priorities. The various articles that follow deal with this slip from quantitative information to normative development policy making. ; En introduction à une collection d'articles sur les indicateurs du développement, on revient sur les pratiques et les usages des indicateurs, et leur finalité spécifique dans le cadre des politiques de développement. Ces dernières sont grosses consommatrices d'indicateurs, parfois au service d'orientations politiques pré-définies. L'interrogation de l'ouvrage porte sur les modalités et les moments où, sous la caution du scientifique, on glisse de l'information quantitative vers la dimension normative et prescriptive des politiques de développement.

Le concept d'entreprise n'est habituellement pas considéré comme un concept juridique. Il est pourtant possible d'élaborer une théorie juridique de l'entreprise qui la considère comme un ordre juridique en soi. Même en l'absence de reconnaissance de son existence par les ordres juridiques positifs, l'entreprise fonctionne comme un ordre juridique, et ceci crée des contraintes à une action efficace des ordres juridiques positifs sur les entreprises, et plus généralement sur l'économie. Une telle approche s'avère particulièrement nécessaire s'agissant des entreprises multinationales du fait de l'autonomie qui est la leur. Elles remettent en cause, par l'optimisation subjective de leurs investissements, les équilibres entre les divers intérêts touchés par l'activité économique, trouvés jusqu'à présent dans le cadre national. Leur action appelle une réaction des ordres juridiques positifs (États et organisations internationales) qui ne sera appropriée que si elle prend en compte le très réel partage du pouvoir de régulation de la vie économique qui existe entre entreprises et ordres juridiques positifs.