International audience ; This article investigates the effect of the intensity of political competition on the tax choices by local governments. More precisely, we study whether local governments determine their tax rates more in a Leviathan way, exploiting a low political competition to vote high tax rates, or in a partisan way, fiscal choices by leftwing governments being significantly in contrast with those by rightwing ones. We focus on the tax behaviour of the French departments and estimate for the local business tax a spatial model in 1999. Our results suggest that elected representatives adopt a partisan behaviour rather than a Leviathan behaviour in their fiscal choices.
International audience ; This article investigates the effect of the intensity of political competition on the tax choices by local governments. More precisely, we study whether local governments determine their tax rates more in a Leviathan way, exploiting a low political competition to vote high tax rates, or in a partisan way, fiscal choices by leftwing governments being significantly in contrast with those by rightwing ones. We focus on the tax behaviour of the French departments and estimate for the local business tax a spatial model in 1999. Our results suggest that elected representatives adopt a partisan behaviour rather than a Leviathan behaviour in their fiscal choices.
International audience ; This article investigates the effect of the intensity of political competition on the tax choices by local governments. More precisely, we study whether local governments determine their tax rates more in a Leviathan way, exploiting a low political competition to vote high tax rates, or in a partisan way, fiscal choices by leftwing governments being significantly in contrast with those by rightwing ones. We focus on the tax behaviour of the French departments and estimate for the local business tax a spatial model in 1999. Our results suggest that elected representatives adopt a partisan behaviour rather than a Leviathan behaviour in their fiscal choices.
International audience ; This article investigates the effect of the intensity of political competition on the tax choices by local governments. More precisely, we study whether local governments determine their tax rates more in a Leviathan way, exploiting a low political competition to vote high tax rates, or in a partisan way, fiscal choices by leftwing governments being significantly in contrast with those by rightwing ones. We focus on the tax behaviour of the French departments and estimate for the local business tax a spatial model in 1999. Our results suggest that elected representatives adopt a partisan behaviour rather than a Leviathan behaviour in their fiscal choices.
National audience ; La création en février 2005 d'une commission d'enquête de l'Assemblée Nationale sur " L'évolution de la fiscalité locale, de ses conséquences sur le pouvoir d'achat des ménages et sur la vie des entreprises, ainsi que sur les conditions d'une responsabilité mieux assumée des décideurs " souligne les incertitudes qui entourent encore les comportements fiscaux des collectivités locales. Dans cet article, nous proposons de contribuer à éclaircir certains de ces enjeux en analysant les liens entre les comportements fiscaux des départements et les caractéristiques du président du Conseil général et de sa majorité. Pour cela, nous estimons pour les trois principales taxes directes locales (la taxe professionnelle, la taxe d'habitation, la taxe sur le foncier bâti) un modèle statique de choix fiscal qui permet l'analyse simultanée, et originale en France, de deux facteurs explicatifs potentiels des disparités de taux d'impôt. D'une part, les départements choisiraient leurs taux d'impôt en prenant en compte les choix de leurs concurrents (ici les départements géographiquement voisins), donnant ainsi naissance à un phénomène de mimétisme fiscal. D'autre part, les caractéristiques démographique et économique, de richesse ou de " besoins ", ne seraient pas les seuls facteurs internes aux départements qui expliquent leurs choix fiscaux : conformément aux prédictions des modèles d'élus opportunistes ou au contraire d'élus partisans, certains déterminants politiques, notamment le degré de concurrence sur le marché politique local, contribueraient également à expliquer les disparités fiscales observées. Les résultats des estimations économétriques suggèrent de retenir principalement deux enseignements. Tout d'abord, les variables décrivant le marché politique départemental influencent uniquement les disparités de taux de taxe professionnelle, et cela sans remettre en cause le comportement de mimétisme des départements pour cette taxe. Au contraire, les taux départementaux de taxe d'habitation et de taxe sur le foncier bâti ne sont influencés ni par les taux des départements voisins (soit une absence de mimétisme sur ces taxes), ni par les variables caractérisant le marché politique local. Le premier résultat de cet article est donc de montrer que les facteurs explicatifs, notamment politiques, des disparités fiscales entre départements sont différents selon que les contribuables locaux sont les activités économiques ou les ménages. Ensuite, second enseignement, les exécutifs départementaux réduisent leur taux de taxe professionnelle quand leur marge en sièges au sein de l'assemblée locale augmente, la réduction étant toutefois plus faible dans le cas où la majorité locale est " de gauche " plutôt que " de droite ". Dans le cas des départements en France, nous rejetons donc l'hypothèse d'un comportement opportuniste d'élus locaux cherchant mettre à profit une faible concurrence politique pour voter des taux élevés de taxe professionnelle. Au contraire, ce second résultat suggère que les élus adoptent des comportements partisans visant à mener leurs politiques préférées quand leur majorité en sièges augmente.
National audience ; La création en février 2005 d'une commission d'enquête de l'Assemblée Nationale sur " L'évolution de la fiscalité locale, de ses conséquences sur le pouvoir d'achat des ménages et sur la vie des entreprises, ainsi que sur les conditions d'une responsabilité mieux assumée des décideurs " souligne les incertitudes qui entourent encore les comportements fiscaux des collectivités locales. Dans cet article, nous proposons de contribuer à éclaircir certains de ces enjeux en analysant les liens entre les comportements fiscaux des départements et les caractéristiques du président du Conseil général et de sa majorité. Pour cela, nous estimons pour les trois principales taxes directes locales (la taxe professionnelle, la taxe d'habitation, la taxe sur le foncier bâti) un modèle statique de choix fiscal qui permet l'analyse simultanée, et originale en France, de deux facteurs explicatifs potentiels des disparités de taux d'impôt. D'une part, les départements choisiraient leurs taux d'impôt en prenant en compte les choix de leurs concurrents (ici les départements géographiquement voisins), donnant ainsi naissance à un phénomène de mimétisme fiscal. D'autre part, les caractéristiques démographique et économique, de richesse ou de " besoins ", ne seraient pas les seuls facteurs internes aux départements qui expliquent leurs choix fiscaux : conformément aux prédictions des modèles d'élus opportunistes ou au contraire d'élus partisans, certains déterminants politiques, notamment le degré de concurrence sur le marché politique local, contribueraient également à expliquer les disparités fiscales observées. Les résultats des estimations économétriques suggèrent de retenir principalement deux enseignements. Tout d'abord, les variables décrivant le marché politique départemental influencent uniquement les disparités de taux de taxe professionnelle, et cela sans remettre en cause le comportement de mimétisme des départements pour cette taxe. Au contraire, les taux départementaux de taxe d'habitation et de taxe sur le foncier bâti ne sont influencés ni par les taux des départements voisins (soit une absence de mimétisme sur ces taxes), ni par les variables caractérisant le marché politique local. Le premier résultat de cet article est donc de montrer que les facteurs explicatifs, notamment politiques, des disparités fiscales entre départements sont différents selon que les contribuables locaux sont les activités économiques ou les ménages. Ensuite, second enseignement, les exécutifs départementaux réduisent leur taux de taxe professionnelle quand leur marge en sièges au sein de l'assemblée locale augmente, la réduction étant toutefois plus faible dans le cas où la majorité locale est " de gauche " plutôt que " de droite ". Dans le cas des départements en France, nous rejetons donc l'hypothèse d'un comportement opportuniste d'élus locaux cherchant mettre à profit une faible concurrence politique pour voter des taux élevés de taxe professionnelle. Au contraire, ce second résultat suggère que les élus adoptent des comportements partisans visant à mener leurs politiques préférées quand leur majorité en sièges augmente.
National audience ; La création en février 2005 d'une commission d'enquête de l'Assemblée Nationale sur " L'évolution de la fiscalité locale, de ses conséquences sur le pouvoir d'achat des ménages et sur la vie des entreprises, ainsi que sur les conditions d'une responsabilité mieux assumée des décideurs " souligne les incertitudes qui entourent encore les comportements fiscaux des collectivités locales. Dans cet article, nous proposons de contribuer à éclaircir certains de ces enjeux en analysant les liens entre les comportements fiscaux des départements et les caractéristiques du président du Conseil général et de sa majorité. Pour cela, nous estimons pour les trois principales taxes directes locales (la taxe professionnelle, la taxe d'habitation, la taxe sur le foncier bâti) un modèle statique de choix fiscal qui permet l'analyse simultanée, et originale en France, de deux facteurs explicatifs potentiels des disparités de taux d'impôt. D'une part, les départements choisiraient leurs taux d'impôt en prenant en compte les choix de leurs concurrents (ici les départements géographiquement voisins), donnant ainsi naissance à un phénomène de mimétisme fiscal. D'autre part, les caractéristiques démographique et économique, de richesse ou de " besoins ", ne seraient pas les seuls facteurs internes aux départements qui expliquent leurs choix fiscaux : conformément aux prédictions des modèles d'élus opportunistes ou au contraire d'élus partisans, certains déterminants politiques, notamment le degré de concurrence sur le marché politique local, contribueraient également à expliquer les disparités fiscales observées. Les résultats des estimations économétriques suggèrent de retenir principalement deux enseignements. Tout d'abord, les variables décrivant le marché politique départemental influencent uniquement les disparités de taux de taxe professionnelle, et cela sans remettre en cause le comportement de mimétisme des départements pour cette taxe. Au contraire, les taux départementaux de taxe d'habitation et de taxe sur le foncier bâti ne sont influencés ni par les taux des départements voisins (soit une absence de mimétisme sur ces taxes), ni par les variables caractérisant le marché politique local. Le premier résultat de cet article est donc de montrer que les facteurs explicatifs, notamment politiques, des disparités fiscales entre départements sont différents selon que les contribuables locaux sont les activités économiques ou les ménages. Ensuite, second enseignement, les exécutifs départementaux réduisent leur taux de taxe professionnelle quand leur marge en sièges au sein de l'assemblée locale augmente, la réduction étant toutefois plus faible dans le cas où la majorité locale est " de gauche " plutôt que " de droite ". Dans le cas des départements en France, nous rejetons donc l'hypothèse d'un comportement opportuniste d'élus locaux cherchant mettre à profit une faible concurrence politique pour voter des taux élevés de taxe professionnelle. Au contraire, ce second résultat suggère que les élus adoptent des comportements partisans visant à mener leurs politiques préférées quand leur majorité en sièges augmente.
National audience ; La création en février 2005 d'une commission d'enquête de l'Assemblée Nationale sur " L'évolution de la fiscalité locale, de ses conséquences sur le pouvoir d'achat des ménages et sur la vie des entreprises, ainsi que sur les conditions d'une responsabilité mieux assumée des décideurs " souligne les incertitudes qui entourent encore les comportements fiscaux des collectivités locales. Dans cet article, nous proposons de contribuer à éclaircir certains de ces enjeux en analysant les liens entre les comportements fiscaux des départements et les caractéristiques du président du Conseil général et de sa majorité. Pour cela, nous estimons pour les trois principales taxes directes locales (la taxe professionnelle, la taxe d'habitation, la taxe sur le foncier bâti) un modèle statique de choix fiscal qui permet l'analyse simultanée, et originale en France, de deux facteurs explicatifs potentiels des disparités de taux d'impôt. D'une part, les départements choisiraient leurs taux d'impôt en prenant en compte les choix de leurs concurrents (ici les départements géographiquement voisins), donnant ainsi naissance à un phénomène de mimétisme fiscal. D'autre part, les caractéristiques démographique et économique, de richesse ou de " besoins ", ne seraient pas les seuls facteurs internes aux départements qui expliquent leurs choix fiscaux : conformément aux prédictions des modèles d'élus opportunistes ou au contraire d'élus partisans, certains déterminants politiques, notamment le degré de concurrence sur le marché politique local, contribueraient également à expliquer les disparités fiscales observées. Les résultats des estimations économétriques suggèrent de retenir principalement deux enseignements. Tout d'abord, les variables décrivant le marché politique départemental influencent uniquement les disparités de taux de taxe professionnelle, et cela sans remettre en cause le comportement de mimétisme des départements pour cette taxe. Au contraire, les taux départementaux de taxe d'habitation et de taxe sur le foncier bâti ne sont influencés ni par les taux des départements voisins (soit une absence de mimétisme sur ces taxes), ni par les variables caractérisant le marché politique local. Le premier résultat de cet article est donc de montrer que les facteurs explicatifs, notamment politiques, des disparités fiscales entre départements sont différents selon que les contribuables locaux sont les activités économiques ou les ménages. Ensuite, second enseignement, les exécutifs départementaux réduisent leur taux de taxe professionnelle quand leur marge en sièges au sein de l'assemblée locale augmente, la réduction étant toutefois plus faible dans le cas où la majorité locale est " de gauche " plutôt que " de droite ". Dans le cas des départements en France, nous rejetons donc l'hypothèse d'un comportement opportuniste d'élus locaux cherchant mettre à profit une faible concurrence politique pour voter des taux élevés de taxe professionnelle. Au contraire, ce second résultat suggère que les élus adoptent des comportements partisans visant à mener leurs politiques préférées quand leur majorité en sièges augmente.
National audience ; La création en février 2005 d'une commission d'enquête de l'Assemblée Nationale sur " L'évolution de la fiscalité locale, de ses conséquences sur le pouvoir d'achat des ménages et sur la vie des entreprises, ainsi que sur les conditions d'une responsabilité mieux assumée des décideurs " souligne les incertitudes qui entourent encore les comportements fiscaux des collectivités locales. Dans cet article, nous proposons de contribuer à éclaircir certains de ces enjeux en analysant les liens entre les comportements fiscaux des départements et les caractéristiques du président du Conseil général et de sa majorité. Pour cela, nous estimons pour les trois principales taxes directes locales (la taxe professionnelle, la taxe d'habitation, la taxe sur le foncier bâti) un modèle statique de choix fiscal qui permet l'analyse simultanée, et originale en France, de deux facteurs explicatifs potentiels des disparités de taux d'impôt. D'une part, les départements choisiraient leurs taux d'impôt en prenant en compte les choix de leurs concurrents (ici les départements géographiquement voisins), donnant ainsi naissance à un phénomène de mimétisme fiscal. D'autre part, les caractéristiques démographique et économique, de richesse ou de " besoins ", ne seraient pas les seuls facteurs internes aux départements qui expliquent leurs choix fiscaux : conformément aux prédictions des modèles d'élus opportunistes ou au contraire d'élus partisans, certains déterminants politiques, notamment le degré de concurrence sur le marché politique local, contribueraient également à expliquer les disparités fiscales observées. Les résultats des estimations économétriques suggèrent de retenir principalement deux enseignements. Tout d'abord, les variables décrivant le marché politique départemental influencent uniquement les disparités de taux de taxe professionnelle, et cela sans remettre en cause le comportement de mimétisme des départements pour cette taxe. Au contraire, les taux départementaux de taxe d'habitation et de taxe sur le foncier bâti ne sont influencés ni par les taux des départements voisins (soit une absence de mimétisme sur ces taxes), ni par les variables caractérisant le marché politique local. Le premier résultat de cet article est donc de montrer que les facteurs explicatifs, notamment politiques, des disparités fiscales entre départements sont différents selon que les contribuables locaux sont les activités économiques ou les ménages. Ensuite, second enseignement, les exécutifs départementaux réduisent leur taux de taxe professionnelle quand leur marge en sièges au sein de l'assemblée locale augmente, la réduction étant toutefois plus faible dans le cas où la majorité locale est " de gauche " plutôt que " de droite ". Dans le cas des départements en France, nous rejetons donc l'hypothèse d'un comportement opportuniste d'élus locaux cherchant mettre à profit une faible concurrence politique pour voter des taux élevés de taxe professionnelle. Au contraire, ce second résultat suggère que les élus adoptent des comportements partisans visant à mener leurs politiques préférées quand leur majorité en sièges augmente.
National audience ; La création en février 2005 d'une commission d'enquête de l'Assemblée Nationale sur " L'évolution de la fiscalité locale, de ses conséquences sur le pouvoir d'achat des ménages et sur la vie des entreprises, ainsi que sur les conditions d'une responsabilité mieux assumée des décideurs " souligne les incertitudes qui entourent encore les comportements fiscaux des collectivités locales. Dans cet article, nous proposons de contribuer à éclaircir certains de ces enjeux en analysant les liens entre les comportements fiscaux des départements et les caractéristiques du président du Conseil général et de sa majorité. Pour cela, nous estimons pour les trois principales taxes directes locales (la taxe professionnelle, la taxe d'habitation, la taxe sur le foncier bâti) un modèle statique de choix fiscal qui permet l'analyse simultanée, et originale en France, de deux facteurs explicatifs potentiels des disparités de taux d'impôt. D'une part, les départements choisiraient leurs taux d'impôt en prenant en compte les choix de leurs concurrents (ici les départements géographiquement voisins), donnant ainsi naissance à un phénomène de mimétisme fiscal. D'autre part, les caractéristiques démographique et économique, de richesse ou de " besoins ", ne seraient pas les seuls facteurs internes aux départements qui expliquent leurs choix fiscaux : conformément aux prédictions des modèles d'élus opportunistes ou au contraire d'élus partisans, certains déterminants politiques, notamment le degré de concurrence sur le marché politique local, contribueraient également à expliquer les disparités fiscales observées. Les résultats des estimations économétriques suggèrent de retenir principalement deux enseignements. Tout d'abord, les variables décrivant le marché politique départemental influencent uniquement les disparités de taux de taxe professionnelle, et cela sans remettre en cause le comportement de mimétisme des départements pour cette taxe. Au contraire, les taux départementaux de taxe d'habitation et de taxe sur ...
National audience ; La création en février 2005 d'une commission d'enquête de l'Assemblée Nationale sur " L'évolution de la fiscalité locale, de ses conséquences sur le pouvoir d'achat des ménages et sur la vie des entreprises, ainsi que sur les conditions d'une responsabilité mieux assumée des décideurs " souligne les incertitudes qui entourent encore les comportements fiscaux des collectivités locales. Dans cet article, nous proposons de contribuer à éclaircir certains de ces enjeux en analysant les liens entre les comportements fiscaux des départements et les caractéristiques du président du Conseil général et de sa majorité. Pour cela, nous estimons pour les trois principales taxes directes locales (la taxe professionnelle, la taxe d'habitation, la taxe sur le foncier bâti) un modèle statique de choix fiscal qui permet l'analyse simultanée, et originale en France, de deux facteurs explicatifs potentiels des disparités de taux d'impôt. D'une part, les départements choisiraient leurs taux d'impôt en prenant en compte les choix de leurs concurrents (ici les départements géographiquement voisins), donnant ainsi naissance à un phénomène de mimétisme fiscal. D'autre part, les caractéristiques démographique et économique, de richesse ou de " besoins ", ne seraient pas les seuls facteurs internes aux départements qui expliquent leurs choix fiscaux : conformément aux prédictions des modèles d'élus opportunistes ou au contraire d'élus partisans, certains déterminants politiques, notamment le degré de concurrence sur le marché politique local, contribueraient également à expliquer les disparités fiscales observées. Les résultats des estimations économétriques suggèrent de retenir principalement deux enseignements. Tout d'abord, les variables décrivant le marché politique départemental influencent uniquement les disparités de taux de taxe professionnelle, et cela sans remettre en cause le comportement de mimétisme des départements pour cette taxe. Au contraire, les taux départementaux de taxe d'habitation et de taxe sur le foncier bâti ne sont influencés ni par les taux des départements voisins (soit une absence de mimétisme sur ces taxes), ni par les variables caractérisant le marché politique local. Le premier résultat de cet article est donc de montrer que les facteurs explicatifs, notamment politiques, des disparités fiscales entre départements sont différents selon que les contribuables locaux sont les activités économiques ou les ménages. Ensuite, second enseignement, les exécutifs départementaux réduisent leur taux de taxe professionnelle quand leur marge en sièges au sein de l'assemblée locale augmente, la réduction étant toutefois plus faible dans le cas où la majorité locale est " de gauche " plutôt que " de droite ". Dans le cas des départements en France, nous rejetons donc l'hypothèse d'un comportement opportuniste d'élus locaux cherchant mettre à profit une faible concurrence politique pour voter des taux élevés de taxe professionnelle. Au contraire, ce second résultat suggère que les élus adoptent des comportements partisans visant à mener leurs politiques préférées quand leur majorité en sièges augmente.
National audience ; La création en février 2005 d'une commission d'enquête de l'Assemblée Nationale sur " L'évolution de la fiscalité locale, de ses conséquences sur le pouvoir d'achat des ménages et sur la vie des entreprises, ainsi que sur les conditions d'une responsabilité mieux assumée des décideurs " souligne les incertitudes qui entourent encore les comportements fiscaux des collectivités locales. Dans cet article, nous proposons de contribuer à éclaircir certains de ces enjeux en analysant les liens entre les comportements fiscaux des départements et les caractéristiques du président du Conseil général et de sa majorité. Pour cela, nous estimons pour les trois principales taxes directes locales (la taxe professionnelle, la taxe d'habitation, la taxe sur le foncier bâti) un modèle statique de choix fiscal qui permet l'analyse simultanée, et originale en France, de deux facteurs explicatifs potentiels des disparités de taux d'impôt. D'une part, les départements choisiraient leurs taux d'impôt en prenant en compte les choix de leurs concurrents (ici les départements géographiquement voisins), donnant ainsi naissance à un phénomène de mimétisme fiscal. D'autre part, les caractéristiques démographique et économique, de richesse ou de " besoins ", ne seraient pas les seuls facteurs internes aux départements qui expliquent leurs choix fiscaux : conformément aux prédictions des modèles d'élus opportunistes ou au contraire d'élus partisans, certains déterminants politiques, notamment le degré de concurrence sur le marché politique local, contribueraient également à expliquer les disparités fiscales observées. Les résultats des estimations économétriques suggèrent de retenir principalement deux enseignements. Tout d'abord, les variables décrivant le marché politique départemental influencent uniquement les disparités de taux de taxe professionnelle, et cela sans remettre en cause le comportement de mimétisme des départements pour cette taxe. Au contraire, les taux départementaux de taxe d'habitation et de taxe sur le foncier bâti ne sont influencés ni par les taux des départements voisins (soit une absence de mimétisme sur ces taxes), ni par les variables caractérisant le marché politique local. Le premier résultat de cet article est donc de montrer que les facteurs explicatifs, notamment politiques, des disparités fiscales entre départements sont différents selon que les contribuables locaux sont les activités économiques ou les ménages. Ensuite, second enseignement, les exécutifs départementaux réduisent leur taux de taxe professionnelle quand leur marge en sièges au sein de l'assemblée locale augmente, la réduction étant toutefois plus faible dans le cas où la majorité locale est " de gauche " plutôt que " de droite ". Dans le cas des départements en France, nous rejetons donc l'hypothèse d'un comportement opportuniste d'élus locaux cherchant mettre à profit une faible concurrence politique pour voter des taux élevés de taxe professionnelle. Au contraire, ce second résultat suggère que les élus adoptent des comportements partisans visant à mener leurs politiques préférées quand leur majorité en sièges augmente.
L'objet de cet article est de présenter une revue de littérature sur les développements récents de la théorie du fédéralisme financier, et plus particulièrement sur les externalités «horizontales » (entre collectivités publiques appartenant à un même échelon administratif) et «verticales » (entre collectivités publiques appartenant à un échelon administratif différent) qui sont à l'œuvre dès lors qu'il existe une hiérarchie de collectivités dotées à chaque échelon d'un pouvoir fiscal, dépensier et réglementaire propre. Ces externalités sont multiples et sont généralement le fruit d'interactions stratégiques entre collectivités publiques. Elles peuvent, soit résulter de la volonté des élus d'attirer des bases imposables potentiellement mobiles en manipulant leurs taux d'imposition (concurrence fiscale), soit résulter du comportement des électeurs qui contrôlent leurs élus en comparant leurs performances (y compris sur le plan fiscal) avec celle des élus voisins, la sanction passant par les urnes (concurrence par comparaison). A ces externalités «horizontales » viennent se greffer des externalités verticales provenant de ce que dans la plupart des fédérations, la fiscalité est superposée dans le sens où plusieurs échelons de gouvernement taxent une même base imposable. Sont présentés d'une part les principaux résultats théoriques de cette littérature en plein développement et d'autre part les travaux empiriques visant à les valider.
Cooperation among local governments has been encouraged to enable the aggregation of resources and improved public sector efficiency. However, if cooperation through the joint delivery of local public services is likely to be welfare enhancing for the agglomeration, but will lead to losses for one of the parties, it is unlikely that the losing municipality will cooperate. Using a unique panel dataset of 30,000 French municipalities for 1995-2003, we estimate the relationship between cooperation decision and the fiscal revenues raised to provide local public goods. We employ a new econometric strategy based on Lee (1978), developing a non linear method controlling for fixed effect, endogenous covariates and cluster standard error. We find evidence that a positive difference between the expected fiscal revenues of a cooperating locality and the actual revenues realized by an isolated locality significantly increases the probability of joining an inter-municipal community.
Cooperation among local governments has been encouraged to enable the aggregation of resources and improved public sector efficiency. However, if cooperation through the joint delivery of local public services is likely to be welfare enhancing for the agglomeration, but will lead to losses for one of the parties, it is unlikely that the losing municipality will cooperate. Using a unique panel dataset of 30,000 French municipalities for 1995-2003, we estimate the relationship between cooperation decision and the fiscal revenues raised to provide local public goods. We employ a new econometric strategy based on Lee (1978), developing a non linear method controlling for fixed effect, endogenous covariates and cluster standard error. We find evidence that a positive difference between the expected fiscal revenues of a cooperating locality and the actual revenues realized by an isolated locality significantly increases the probability of joining an inter-municipal community.