Considérer la protection sociale comme un investissement
In: Alternatives Économiques, Band 319, Heft 12, S. 65-65
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In: Alternatives Économiques, Band 319, Heft 12, S. 65-65
In: Lien social et politiques: revue internationale et interdisciplinaire de sciences humaines consacrée aux thèmes du lien social, de la sociabilité, des problèmes sociaux et des politiques publiques, Heft 66, S. 7
ISSN: 1703-9665
In: Revue des politiques sociales et familiales, Band 144, Heft 3, S. 91-100
En 2019-2020, le séminaire « Trajectoires et parcours des personnes en situation de pauvreté et d'exclusion sociale » de l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale (Onpes) et de la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees) a croisé des connaissances issues des sciences sociales, de la statistique publique et du monde associatif pour éclairer différentes facettes des dynamiques de pauvreté. Par des connexions originales entre les présentations, leurs apports empiriques sont mis en lumière sur trois volets : les déterminants des trajectoires de pauvreté à l'échelle des individus ; le rôle de l'action publique dans ces parcours ; les reconfigurations des dynamiques de pauvreté sur le temps long. Nous dégageons enfin certaines réflexions méthodologiques de ces travaux, en termes de réflexion critique sur les indicateurs et de techniques d'analyse d'informations temporelles.
In: Terrains, théories, Heft 1
ISSN: 2427-9188
In: Esprit, Band Octobre, Heft 10, S. 71-77
Le travail social souffre d'une perte de sens, du fait de l'apparition de nouveaux acteurs, des injonctions bureaucratiques et des exigences des publics. Mais il apprend également à aller chercher ces derniers et à travailler de manière collective, assurant aux personnes un socle à partir duquel elles peuvent construire leur vie.
In: Informations sociales, Band 177, Heft 3, S. 86-94
Entre 1970 et 2010, plus d'individus ont été incarcérés aux États-Unis que dans tout autre. Au cours de la même période, le système pénitentiaire a vu sa population à dominante blanche être remplacée par une écrasante surreprésentation des Noirs et des Latinos. Alors que les chercheurs ont fourni des explications instructives quant aux dynamiques légales et politiques de la criminalisation et de l'emprisonnement des noirs, ni les historiens ni les sociologues n'ont été très attentifs au rôle clé joué par l'incarcération de masse dans les problèmes rencontrés actuellement par les quartiers afro-américains déshérités. Cet article retrace les origines des politiques et des discours qui ont ouvert la voie à l'incarcération de masse des Afro-Américains jusque dans la Guerre contre la pauvreté de l'administration Lyndon B. Johnson. Il soutient que parmi les conséquences les plus graves de telles politiques pour les communautés noires figure la décimation des formes et des moyens d'une mobilisation politique capable de réintégrer dans le domaine de la politique mainstream les injustices de l'incarcération de masse.
In: Revue des politiques sociales et familiales
World Affairs Online
In: Esprit, Band Novembre, Heft 11, S. 109-121
Pour Nicolas Duvoux, dans L'Avenir confisqué (PUF, 2023), l'appréciation subjective de sa position sociale permet d'observer une plus ou moins grande capacité de se projeter dans l'avenir. Un spécialiste du destin des générations et les autrices du Genre du capital en discutent dans un contexte marqué par l'insécurité sociale.
Alors qu'il est depuis longtemps question de réformer les aides à l'emploi destinées aux salariés les moins bien rémunérés, la difficulté récemment rencontrée par le gouvernement pour baisser les cotisations sociales salariées sur les bas salaires (mesure censurée par le Conseil constitutionnel) a relancé le débat sur les réformes des dispositifs existants pour les plus bas revenus : la Prime pour l'emploi et le revenu de solidarité active. Dans le cadre des réflexions du LIEPP sur l'évaluation de l'usage de la fiscalité à des fins de politiques sociales, nous publions ci-après trois textes définissant trois orientations possibles pour les réformes du RSA et de la PPE. Ces textes sont issus d'une journée d'études organisée le 29 janvier 2014, intitulée « Le contribuable et l'assisté. Le débat RSA/PPE entre principes et paramètres ». Ils s'intéressent aux enjeux de l'utilisation de la fiscalité dans le soutien à l'activité des travailleurs modestes mais aussi aux profondes limites du système actuel. La France a, depuis 2000, développé un impôt négatif, d'abord sous la forme de la prime pour l'emploi (PPE) puis comme un élément du Revenu de Solidarité active. Il s'agit ici bien d'une dépense fiscale à visée de politique d'emploi et de politique sociale. Plusieurs éléments invitent en effet à interroger la cohérence et l'efficacité des choix retenus : les caractéristiques propres du RSA ainsi que le non-recours massif à sa composante activité, ont conduit à une réflexion sur la question. De son côté, la PPE, dont le barème a été gelé, pose un problème de répartition. Distribuée largement, elle souffre de « saupoudrage » et d'une faible réactivité. Prenant acte de ces faiblesses structurelles croisées des deux dispositifs destinés à soutenir les travailleurs modestes, le rapport remis par le député Christophe Sirugue au Premier Ministre à l'été 2013 a proposé une « prime d'activité » fusionnant la PPE et le RSA activité.Alors que la réduction des cotisations sociales salariées pour les salaires entre 1 et 1,3 SMIC a ...
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Alors qu'il est depuis longtemps question de réformer les aides à l'emploi destinées aux salariés les moins bien rémunérés, la difficulté récemment rencontrée par le gouvernement pour baisser les cotisations sociales salariées sur les bas salaires (mesure censurée par le Conseil constitutionnel) a relancé le débat sur les réformes des dispositifs existants pour les plus bas revenus : la Prime pour l'emploi et le revenu de solidarité active. Dans le cadre des réflexions du LIEPP sur l'évaluation de l'usage de la fiscalité à des fins de politiques sociales, nous publions ci-après trois textes définissant trois orientations possibles pour les réformes du RSA et de la PPE. Ces textes sont issus d'une journée d'études organisée le 29 janvier 2014, intitulée « Le contribuable et l'assisté. Le débat RSA/PPE entre principes et paramètres ». Ils s'intéressent aux enjeux de l'utilisation de la fiscalité dans le soutien à l'activité des travailleurs modestes mais aussi aux profondes limites du système actuel. La France a, depuis 2000, développé un impôt négatif, d'abord sous la forme de la prime pour l'emploi (PPE) puis comme un élément du Revenu de Solidarité active. Il s'agit ici bien d'une dépense fiscale à visée de politique d'emploi et de politique sociale. Plusieurs éléments invitent en effet à interroger la cohérence et l'efficacité des choix retenus : les caractéristiques propres du RSA ainsi que le non-recours massif à sa composante activité, ont conduit à une réflexion sur la question. De son côté, la PPE, dont le barème a été gelé, pose un problème de répartition. Distribuée largement, elle souffre de « saupoudrage » et d'une faible réactivité. Prenant acte de ces faiblesses structurelles croisées des deux dispositifs destinés à soutenir les travailleurs modestes, le rapport remis par le député Christophe Sirugue au Premier Ministre à l'été 2013 a proposé une « prime d'activité » fusionnant la PPE et le RSA activité.Alors que la réduction des cotisations sociales salariées pour les salaires entre 1 et 1,3 SMIC a ...
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Alors qu'il est depuis longtemps question de réformer les aides à l'emploi destinées aux salariés les moins bien rémunérés, la difficulté récemment rencontrée par le gouvernement pour baisser les cotisations sociales salariées sur les bas salaires (mesure censurée par le Conseil constitutionnel) a relancé le débat sur les réformes des dispositifs existants pour les plus bas revenus : la Prime pour l'emploi et le revenu de solidarité active. Dans le cadre des réflexions du LIEPP sur l'évaluation de l'usage de la fiscalité à des fins de politiques sociales, nous publions ci-après trois textes définissant trois orientations possibles pour les réformes du RSA et de la PPE. Ces textes sont issus d'une journée d'études organisée le 29 janvier 2014, intitulée « Le contribuable et l'assisté. Le débat RSA/PPE entre principes et paramètres ». Ils s'intéressent aux enjeux de l'utilisation de la fiscalité dans le soutien à l'activité des travailleurs modestes mais aussi aux profondes limites du système actuel. La France a, depuis 2000, développé un impôt négatif, d'abord sous la forme de la prime pour l'emploi (PPE) puis comme un élément du Revenu de Solidarité active. Il s'agit ici bien d'une dépense fiscale à visée de politique d'emploi et de politique sociale. Plusieurs éléments invitent en effet à interroger la cohérence et l'efficacité des choix retenus : les caractéristiques propres du RSA ainsi que le non-recours massif à sa composante activité, ont conduit à une réflexion sur la question. De son côté, la PPE, dont le barème a été gelé, pose un problème de répartition. Distribuée largement, elle souffre de « saupoudrage » et d'une faible réactivité. Prenant acte de ces faiblesses structurelles croisées des deux dispositifs destinés à soutenir les travailleurs modestes, le rapport remis par le député Christophe Sirugue au Premier Ministre à l'été 2013 a proposé une « prime d'activité » fusionnant la PPE et le RSA activité.Alors que la réduction des cotisations sociales salariées pour les salaires entre 1 et 1,3 SMIC a ...
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Alors qu'il est depuis longtemps question de réformer les aides à l'emploi destinées aux salariés les moins bien rémunérés, la difficulté récemment rencontrée par le gouvernement pour baisser les cotisations sociales salariées sur les bas salaires (mesure censurée par le Conseil constitutionnel) a relancé le débat sur les réformes des dispositifs existants pour les plus bas revenus : la Prime pour l'emploi et le revenu de solidarité active. Dans le cadre des réflexions du LIEPP sur l'évaluation de l'usage de la fiscalité à des fins de politiques sociales, nous publions ci-après trois textes définissant trois orientations possibles pour les réformes du RSA et de la PPE. Ces textes sont issus d'une journée d'études organisée le 29 janvier 2014, intitulée « Le contribuable et l'assisté. Le débat RSA/PPE entre principes et paramètres ». Ils s'intéressent aux enjeux de l'utilisation de la fiscalité dans le soutien à l'activité des travailleurs modestes mais aussi aux profondes limites du système actuel. La France a, depuis 2000, développé un impôt négatif, d'abord sous la forme de la prime pour l'emploi (PPE) puis comme un élément du Revenu de Solidarité active. Il s'agit ici bien d'une dépense fiscale à visée de politique d'emploi et de politique sociale. Plusieurs éléments invitent en effet à interroger la cohérence et l'efficacité des choix retenus : les caractéristiques propres du RSA ainsi que le non-recours massif à sa composante activité, ont conduit à une réflexion sur la question. De son côté, la PPE, dont le barème a été gelé, pose un problème de répartition. Distribuée largement, elle souffre de « saupoudrage » et d'une faible réactivité. Prenant acte de ces faiblesses structurelles croisées des deux dispositifs destinés à soutenir les travailleurs modestes, le rapport remis par le député Christophe Sirugue au Premier Ministre à l'été 2013 a proposé une « prime d'activité » fusionnant la PPE et le RSA activité.Alors que la réduction des cotisations sociales salariées pour les salaires entre 1 et 1,3 SMIC a été privilégiée pour « rendre le travail payant » ou du moins plus attractif, en bas de l'échelle des salaires, une décision du Conseil Constitutionnel du 06/08/2014 , rejetant une telle baisse au motif d'une méconnaissance du principe d'égalité devant la loi a remis la question de la fusion RSA / PPE à l'ordre du jour ? Comment répondre de la manière la plus efficace à un défi créé par la faiblesse des salaires d'un côté, l'incohérence et les échecs des politiques publiques de l'autre ?
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Cet ouvrage rassemble les principaux éléments présentés et discutés au cours du cycle de séminaires «L'investissement social : quelle stratégie pour la France ?», organisé entre janvier 2016 et janvier 2017 par les Apprentis d'Auteuil, la Caisse nationale des Allocations familiales (Cnaf), la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS), France Stratégie et le Laboratoire interdisciplinaire d'évaluation des politiques publiques de Sciences Po Paris. Deux principaux objectifs ont guidé ces séminaires. Le premier était de clarifier le concept d'«investissement social» pour mieux saisir son contenu et son utilité pour l'action. Le second, de préciser les défis opérationnels de l'investissement social pour ce qui concerne la France.Ces dimensions ont été explorées au cours de sept séances : ~ une séance de lancement a dressé une comparaison entre pays et traité les enjeux généraux de définition et d'évaluation;~ cinq séances thématiques ont traité des politiques publiques en matière de : conditions d'accueil du jeune enfant; articulation entre vie familiale et vie professionnelle et égalité femmes/hommes ; politiques de la jeunesse; nouvelles formes de lutte contre la pauvreté; formation tout au long de la vie et accompagnement global vers et dans l'emploi ;~ une séance conclusive a permis à un large panel d'acteurs du champ social de se positionner par rapport à la stratégie d'investissement social.L'organisation de l'ouvrage reprend le contenu de ces sept séances.L'introduction présente les principaux enseignements transversauxdu séminaire. L'ensemble des contributions, présentations, synthèsesdétaillées de ces séminaires se trouve sur le site : http://www.investissementsocial.org
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Cet ouvrage rassemble les principaux éléments présentés et discutés au cours du cycle de séminaires «L'investissement social : quelle stratégie pour la France ?», organisé entre janvier 2016 et janvier 2017 par les Apprentis d'Auteuil, la Caisse nationale des Allocations familiales (Cnaf), la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS), France Stratégie et le Laboratoire interdisciplinaire d'évaluation des politiques publiques de Sciences Po Paris. Deux principaux objectifs ont guidé ces séminaires. Le premier était de clarifier le concept d'«investissement social» pour mieux saisir son contenu et son utilité pour l'action. Le second, de préciser les défis opérationnels de l'investissement social pour ce qui concerne la France.Ces dimensions ont été explorées au cours de sept séances : ~ une séance de lancement a dressé une comparaison entre pays et traité les enjeux généraux de définition et d'évaluation;~ cinq séances thématiques ont traité des politiques publiques en matière de : conditions d'accueil du jeune enfant; articulation entre vie familiale et vie professionnelle et égalité femmes/hommes ; politiques de la jeunesse; nouvelles formes de lutte contre la pauvreté; formation tout au long de la vie et accompagnement global vers et dans l'emploi ;~ une séance conclusive a permis à un large panel d'acteurs du champ social de se positionner par rapport à la stratégie d'investissement social.L'organisation de l'ouvrage reprend le contenu de ces sept séances.L'introduction présente les principaux enseignements transversauxdu séminaire. L'ensemble des contributions, présentations, synthèsesdétaillées de ces séminaires se trouve sur le site : http://www.investissementsocial.org
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Cet ouvrage rassemble les principaux éléments présentés et discutés au cours du cycle de séminaires «L'investissement social : quelle stratégie pour la France ?», organisé entre janvier 2016 et janvier 2017 par les Apprentis d'Auteuil, la Caisse nationale des Allocations familiales (Cnaf), la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS), France Stratégie et le Laboratoire interdisciplinaire d'évaluation des politiques publiques de Sciences Po Paris. Deux principaux objectifs ont guidé ces séminaires. Le premier était de clarifier le concept d'«investissement social» pour mieux saisir son contenu et son utilité pour l'action. Le second, de préciser les défis opérationnels de l'investissement social pour ce qui concerne la France.Ces dimensions ont été explorées au cours de sept séances : ~ une séance de lancement a dressé une comparaison entre pays et traité les enjeux généraux de définition et d'évaluation;~ cinq séances thématiques ont traité des politiques publiques en matière de : conditions d'accueil du jeune enfant; articulation entre vie familiale et vie professionnelle et égalité femmes/hommes ; politiques de la jeunesse; nouvelles formes de lutte contre la pauvreté; formation tout au long de la vie et accompagnement global vers et dans l'emploi ;~ une séance conclusive a permis à un large panel d'acteurs du champ social de se positionner par rapport à la stratégie d'investissement social.L'organisation de l'ouvrage reprend le contenu de ces sept séances.L'introduction présente les principaux enseignements transversauxdu séminaire. L'ensemble des contributions, présentations, synthèsesdétaillées de ces séminaires se trouve sur le site : http://www.investissementsocial.org
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