L'OFCE ayant récemment publié un Rapport sur l'état de l'Union européenne, il était important que nous nous plongions dans la lecture du rapport du CEPS, même si les formes et les ambitions diffèrent d'un ouvrage à l'autre. Sur la forme, le rapport du CEPS se présente comme un document de travail et il s'adresse plus particulièrement à des lecteurs familiers du raisonnement économique et de la macroéconomie (.).
L'OFCE ayant récemment publié un Rapport sur l'état de l'Union européenne, il était important que nous nous plongions dans la lecture du rapport du CEPS, même si les formes et les ambitions diffèrent d'un ouvrage à l'autre. Sur la forme, le rapport du CEPS se présente comme un document de travail et il s'adresse plus particulièrement à des lecteurs familiers du raisonnement économique et de la macroéconomie (.).
International audience ; La pandémie mondiale provoque une crise économique sans précédent aux conséquences sociales dévastatrices, tout en remettant en perspective la crise écologique. L'imbrication de ces crises impose que l'articulation des politiques macroéconomiques soit revue ; la politique budgétaire doit devenir l'outil privilégié de la politique économique comme le recommandent les post-keynésiens au contraire des tenants du nouveau consensus en macroéconomie. La politique monétaire doit appuyer la politique budgétaire, pendant que des mesures comme la baisse du temps de travail doivent être adoptées. Cette réarticulation de la politique économique est nécessaire afin de limiter les conséquences économiques négatives de la crise de la covid-19, mais aussi à plus long terme pour permettre le plein-emploi, enclencher véritablement la transition écologique et réduire la vulnérabilité des économies aux chocs globaux.
International audience ; La pandémie mondiale provoque une crise économique sans précédent aux conséquences sociales dévastatrices, tout en remettant en perspective la crise écologique. L'imbrication de ces crises impose que l'articulation des politiques macroéconomiques soit revue ; la politique budgétaire doit devenir l'outil privilégié de la politique économique comme le recommandent les post-keynésiens au contraire des tenants du nouveau consensus en macroéconomie. La politique monétaire doit appuyer la politique budgétaire, pendant que des mesures comme la baisse du temps de travail doivent être adoptées. Cette réarticulation de la politique économique est nécessaire afin de limiter les conséquences économiques négatives de la crise de la covid-19, mais aussi à plus long terme pour permettre le plein-emploi, enclencher véritablement la transition écologique et réduire la vulnérabilité des économies aux chocs globaux.
Nous présentons un modèle macroéconomique multi-agents dans lequel la création et la destruction de monnaie résultent des interactions entre les agents. Il est l'ébauche d'un modèle plus complet, destiné à évaluer par la simulation l'impact économique et social des politiques macroéconomiques. Dans ce modèle simplifié, toute la monnaie est une monnaie scripturale créée par le crédit bancaire pour le financement de la production. Nous trouvons que ce modèle rend compte de certains traits essentiels d'une économie capitaliste industrielle et en particulier de la possibilité de la réalisation en monnaie d'un profit macroéconomique.
Nous présentons un modèle macroéconomique multi-agents dans lequel la création et la destruction de monnaie résultent des interactions entre les agents. Il est l'ébauche d'un modèle plus complet, destiné à évaluer par la simulation l'impact économique et social des politiques macroéconomiques. Dans ce modèle simplifié, toute la monnaie est une monnaie scripturale créée par le crédit bancaire pour le financement de la production. Nous trouvons que ce modèle rend compte de certains traits essentiels d'une économie capitaliste industrielle et en particulier de la possibilité de la réalisation en monnaie d'un profit macroéconomique.
La lutte contre la pauvreté est l'une des préoccupations majeures des responsables des pays touchés par ce phénomène. Des études académiques et empiriques ont montré que la pauvreté présente un caractère multidimensionnel et atteint 22,4% de la population mondiale. Ainsi, il existe une grande disparité dans la pauvreté entre les pays. L'analyse des déterminants de la pauvreté a montré qu'elle est en corrélation avec certains indicateurs macroéconomiques, tels que la bonne gouvernance, le P.I.B indicateur de mesure de la croissance économique, … Une croissance favorable ne peut être réalisée que par des politiques macroéconomiques qui ont une relation positive entre avec la croissance et la lutte contre la pauvreté. La répartition des richesses créées devient une source des inégalités et de la pauvreté. La croissance économique ne peut plus être considérée comme une solution efficace de lutte contre ces phénomènes
Economic performance has been feeble in the Euro area since the monetary union process was put in motion in the early 1990s. While the cause for this under-performance remains subject to debate, we argue in this paper that the rules and institutions governing the Euro area are clearly not conducive to high coordinated growth policies. Because monetary authorities are too much concerned with price stability, the pro-cyclical bias of fiscal policies is reinforced and member states are even more pressured to pursue social disinflation policies by the misalignment of the exchange rate of the Euro. A more balanced interpretation of the European treaties should remedy the current predicament and foster macroeconomic policies oriented toward high sustainable growth and the preservation of social justice. ; L'économie européenne, et en particulier celle de la zone euro, affichent des performances macroéconomiques visiblement moins bonnes que celles des autres régions du monde, alimentant le sentiment du déclin de l'Europe et les discours sur la nécessité de réformes structurelles et d'allégement des coûts du travail et de la protection sociale, afin de rendre à l'Union européenne sa compétitivité. Si le bien-fondé du diagnostic n'est guère discutable, du moins dans ses grandes lignes et surtout pour la zone euro, l'identification des causes du mal et les remèdes proposés le sont, quant à eux, bien davantage. En effet, les institutions et les règles mises en place dans la zone euro pour gérer la monnaie unique et encadrer le maniement des politiques budgétaires nationales apparaissent clairement inappropriées. Les autorités monétaires sont trop exclusivement préoccupées par la stabilité monétaire, dans une acception particulièrement étroite de la notion, et la politique monétaire apparaît donc insuffisamment réactive aux ralentissements et trop rapidement restrictive en cas de reprise. Cela renforce les biais procycliques contenus dans le Pacte de stabilité, en tout cas tel qu'il était interprété avant la réforme du printemps 2005. Cette règle budgétaire comporte en outre des incitations peu favorables aux politiques de croissance durable. Et le policy mix qui émerge spontanément des stratégies adoptées par les différents acteurs en réponse à ces institutions et règles engendre des évolutions du taux de change de l'euro qui poussent les gouvernements nationaux des États membres à privilégier les stratégies non coopératives, notamment la « désinflation compétitive » et la concurrence fiscale et sociale, en outre souvent encouragées par les instances européennes, par la composition même de l'UE, de plus en plus dominée par un nombre important de « petits pays » qui trouvent leur compte dans ces stratégies, et par les procédures communes. Ces tendances à des comportements nationaux opportunistes sont dommageables à l'Union dans son ensemble, et ne pourraient être contrées que par l'institution de meilleures règles du jeu macroéconomique, ou simplement par une interprétation des traités plus favorable à l'émergence de stratégies coopératives.
Economic performance has been feeble in the Euro area since the monetary union process was put in motion in the early 1990s. While the cause for this under-performance remains subject to debate, we argue in this paper that the rules and institutions governing the Euro area are clearly not conducive to high coordinated growth policies. Because monetary authorities are too much concerned with price stability, the pro-cyclical bias of fiscal policies is reinforced and member states are even more pressured to pursue social disinflation policies by the misalignment of the exchange rate of the Euro. A more balanced interpretation of the European treaties should remedy the current predicament and foster macroeconomic policies oriented toward high sustainable growth and the preservation of social justice. ; L'économie européenne, et en particulier celle de la zone euro, affichent des performances macroéconomiques visiblement moins bonnes que celles des autres régions du monde, alimentant le sentiment du déclin de l'Europe et les discours sur la nécessité de réformes structurelles et d'allégement des coûts du travail et de la protection sociale, afin de rendre à l'Union européenne sa compétitivité. Si le bien-fondé du diagnostic n'est guère discutable, du moins dans ses grandes lignes et surtout pour la zone euro, l'identification des causes du mal et les remèdes proposés le sont, quant à eux, bien davantage. En effet, les institutions et les règles mises en place dans la zone euro pour gérer la monnaie unique et encadrer le maniement des politiques budgétaires nationales apparaissent clairement inappropriées. Les autorités monétaires sont trop exclusivement préoccupées par la stabilité monétaire, dans une acception particulièrement étroite de la notion, et la politique monétaire apparaît donc insuffisamment réactive aux ralentissements et trop rapidement restrictive en cas de reprise. Cela renforce les biais procycliques contenus dans le Pacte de stabilité, en tout cas tel qu'il était interprété avant la réforme du printemps 2005. Cette règle budgétaire comporte en outre des incitations peu favorables aux politiques de croissance durable. Et le policy mix qui émerge spontanément des stratégies adoptées par les différents acteurs en réponse à ces institutions et règles engendre des évolutions du taux de change de l'euro qui poussent les gouvernements nationaux des États membres à privilégier les stratégies non coopératives, notamment la « désinflation compétitive » et la concurrence fiscale et sociale, en outre souvent encouragées par les instances européennes, par la composition même de l'UE, de plus en plus dominée par un nombre important de « petits pays » qui trouvent leur compte dans ces stratégies, et par les procédures communes. Ces tendances à des comportements nationaux opportunistes sont dommageables à l'Union dans son ensemble, et ne pourraient être contrées que par l'institution de meilleures règles du jeu macroéconomique, ou simplement par une interprétation des traités plus favorable à l'émergence de stratégies coopératives.
Economic performance has been feeble in the Euro area since the monetary union process was put in motion in the early 1990s. While the cause for this under-performance remains subject to debate, we argue in this paper that the rules and institutions governing the Euro area are clearly not conducive to high coordinated growth policies. Because monetary authorities are too much concerned with price stability, the pro-cyclical bias of fiscal policies is reinforced and member states are even more pressured to pursue social disinflation policies by the misalignment of the exchange rate of the Euro. A more balanced interpretation of the European treaties should remedy the current predicament and foster macroeconomic policies oriented toward high sustainable growth and the preservation of social justice. ; L'économie européenne, et en particulier celle de la zone euro, affichent des performances macroéconomiques visiblement moins bonnes que celles des autres régions du monde, alimentant le sentiment du déclin de l'Europe et les discours sur la nécessité de réformes structurelles et d'allégement des coûts du travail et de la protection sociale, afin de rendre à l'Union européenne sa compétitivité. Si le bien-fondé du diagnostic n'est guère discutable, du moins dans ses grandes lignes et surtout pour la zone euro, l'identification des causes du mal et les remèdes proposés le sont, quant à eux, bien davantage. En effet, les institutions et les règles mises en place dans la zone euro pour gérer la monnaie unique et encadrer le maniement des politiques budgétaires nationales apparaissent clairement inappropriées. Les autorités monétaires sont trop exclusivement préoccupées par la stabilité monétaire, dans une acception particulièrement étroite de la notion, et la politique monétaire apparaît donc insuffisamment réactive aux ralentissements et trop rapidement restrictive en cas de reprise. Cela renforce les biais procycliques contenus dans le Pacte de stabilité, en tout cas tel qu'il était interprété avant la réforme du ...
This thesis analyses the effects of the policy framework and the stance of macroeconomic policies through three essays. The first chapter investigates how the stringency of macroeconomic policy frameworks impacts the cost of systemic banking crises. We show that by combining discipline and flexibility, some policy arrangements that are based on constrained discretion, can significantly reduce the output losses related to banking crises. The second chapter focuses on the influence of the central banks' preferences on the banking sector vulnerability. The econometric analysis shows that a high degree of central bank conservatism increases banking system instability. Finally, the third chapter empirically assesses how effective macroprudential policies are in curbing banking credit growth, and whether their effectiveness is affected by monetary policy conditions. The results show that a tightening in macroprudential policies reduces credit growth in a more effective way when monetary policy is restrictive. We therefore confirm the need for coordination between macroprudential and monetary policies. ; La présente thèse étudie les effets du cadre et de l'orientation des politiques macroéconomiques sur la stabilité du secteur bancaire à travers trois essais. Le premier chapitre considère la flexibilité du cadre de politique économique comme un déterminant potentiel du coût des crises bancaires systémiques. Nous montrons ainsi qu'un cadre intermédiaire, ni trop flexible, ni trop rigide, qui s'apparente à de la discrétion contrainte, permet de réduire significativement les pertes en termes de production liées aux crises bancaires. Le deuxième chapitre se concentre sur l'influence du cadre et de l'orientation de la politique monétaire vis-à-vis de la stabilité du secteur bancaire. L'analyse économétrique conduite démontre alors qu'un degré de conservatisme élevé des banques centrales accroît l'instabilité du système bancaire. Enfin, le troisième chapitre mesure les effets de la politique macroprudentielle sur le taux de ...
This thesis analyses the effects of the policy framework and the stance of macroeconomic policies through three essays. The first chapter investigates how the stringency of macroeconomic policy frameworks impacts the cost of systemic banking crises. We show that by combining discipline and flexibility, some policy arrangements that are based on constrained discretion, can significantly reduce the output losses related to banking crises. The second chapter focuses on the influence of the central banks' preferences on the banking sector vulnerability. The econometric analysis shows that a high degree of central bank conservatism increases banking system instability. Finally, the third chapter empirically assesses how effective macroprudential policies are in curbing banking credit growth, and whether their effectiveness is affected by monetary policy conditions. The results show that a tightening in macroprudential policies reduces credit growth in a more effective way when monetary policy is restrictive. We therefore confirm the need for coordination between macroprudential and monetary policies. ; La présente thèse étudie les effets du cadre et de l'orientation des politiques macroéconomiques sur la stabilité du secteur bancaire à travers trois essais. Le premier chapitre considère la flexibilité du cadre de politique économique comme un déterminant potentiel du coût des crises bancaires systémiques. Nous montrons ainsi qu'un cadre intermédiaire, ni trop flexible, ni trop rigide, qui s'apparente à de la discrétion contrainte, permet de réduire significativement les pertes en termes de production liées aux crises bancaires. Le deuxième chapitre se concentre sur l'influence du cadre et de l'orientation de la politique monétaire vis-à-vis de la stabilité du secteur bancaire. L'analyse économétrique conduite démontre alors qu'un degré de conservatisme élevé des banques centrales accroît l'instabilité du système bancaire. Enfin, le troisième chapitre mesure les effets de la politique macroprudentielle sur le taux de ...
This thesis analyses the effects of the policy framework and the stance of macroeconomic policies through three essays. The first chapter investigates how the stringency of macroeconomic policy frameworks impacts the cost of systemic banking crises. We show that by combining discipline and flexibility, some policy arrangements that are based on constrained discretion, can significantly reduce the output losses related to banking crises. The second chapter focuses on the influence of the central banks' preferences on the banking sector vulnerability. The econometric analysis shows that a high degree of central bank conservatism increases banking system instability. Finally, the third chapter empirically assesses how effective macroprudential policies are in curbing banking credit growth, and whether their effectiveness is affected by monetary policy conditions. The results show that a tightening in macroprudential policies reduces credit growth in a more effective way when monetary policy is restrictive. We therefore confirm the need for coordination between macroprudential and monetary policies. ; La présente thèse étudie les effets du cadre et de l'orientation des politiques macroéconomiques sur la stabilité du secteur bancaire à travers trois essais. Le premier chapitre considère la flexibilité du cadre de politique économique comme un déterminant potentiel du coût des crises bancaires systémiques. Nous montrons ainsi qu'un cadre intermédiaire, ni trop flexible, ni trop rigide, qui s'apparente à de la discrétion contrainte, permet de réduire significativement les pertes en termes de production liées aux crises bancaires. Le deuxième chapitre se concentre sur l'influence du cadre et de l'orientation de la politique monétaire vis-à-vis de la stabilité du secteur bancaire. L'analyse économétrique conduite démontre alors qu'un degré de conservatisme élevé des banques centrales accroît l'instabilité du système bancaire. Enfin, le troisième chapitre mesure les effets de la politique macroprudentielle sur le taux de ...