In recent times the effects of population growth on housing is globally underscored. This calls for attention on how housing needs are met by populations in developing countries due to limited individual and state resources. This study, therefore, examines the effects of population growth on housing in the Tamale Metropolis by resorting to mixed methods research design. The study relied on methods such as questionnaire administration and key informant interviews for primary data collection in addition to the secondary data. The sample size of the study was 100 respondents apportioned to the sampled study communities (Sakasaka, Target, Lamashegu, Aboabo, and Zogbeli) on the bases of their populations. Quantitative data analysis was done by using the descriptive statistics component of Statistical Package for the Social Sciences (SPSS) version 21 and presented with tables while qualitative data analysis was done by resorting to content analysis and presented using quotations. As part of the findings, the study disclosed that the population of Tamale Metropolis has been galloping due to factors such as high fertility, positive net migration, and low mortality emanating from improvement in healthcare delivery in the metropolis. The study recommends for intensification of public-private partnerships in housing provision.
Depuis une trentaine d'années, le Sahel est le théâtre d'une résurgence islamique, poussée notamment par des groupes salafistes et soufis. Certains acteurs religieux cherchent à islamiser la société par le bas, sans s'engager directement en politique. D'autres, en revanche, aspirent à prendre le pouvoir, soit en s'insérant dans le jeu démocratique, soit par les armes. Les États concernés et les intervenants extérieurs ne réagissent pas de manière uniforme face à cette dynamique religieuse.
La récente percée de mouvements djihadistes en Afrique de l'Ouest a surpris les observateurs. La propagation de cette idéologie, leur facilité de recrutement au sein des populations, de même que leur capacité à conquérir des territoires sont des phénomènes sans précédent. L'auteur analyse les facteurs et les processus qui contribuent à l'émergence de ces insurrections – processus, selon lui, à l'œuvre aux niveaux mondial, local et individuel. Dans le premier cas, une idéologie internationale du djihadisme s'est propagée, conceptualisée par des activistes musulmans et des théologiens tenant d'une interprétation particulière de l'islam. Au niveau local, l'appropriation de l'idéologie djihadiste par des « islamistes » et son utilisation au service d'un discours qui instrumentalise des revendications sociales et politiques sont un facteur clé. L'affaiblissement des capacités de l'État et les conflits locaux créent des conditions propices à l'émergence de ces mouvements d'insurrection. Au niveau individuel, le processus par lequel des Africains rejoignent des djihadistes relève de motivations idéologiques, stratégiques ou conjoncturelles, favorisées par la détérioration de leurs conditions de vie dans des régions en marge.