Ausgehend von der Frage, wie weit die innenpolitischen Auseinandersetzungen in Uganda auf religiöse Faktoren zurückzuführen sind, wird die - trotz seiner Integration in das politische und wirtschaftliche System - marginale Stellung des Islam analysiert und die Unfähigkeit der islamischen Gruppen, sich gemeinsam zu organisieren, aufgezeigt. (DÜI-Wei)
RÉGIONALISME INTERNATIONAL ET POUVOIRS AFRICAINS, par FRANÇOIS CONSTANTIN Elément tactique au cœur d'un ensemble complexe de relations de pouvoir, le régionalisme africain paraît voué à demeurer un mythe sinon une illusion dont les effets ne peuvent aller qu'en s'émoussant aussi longtemps qu'il demeurera conçu sur les mêmes bases. Dans la mesure où la survie du cadre étatique constitue une condition de la suprématie de couches privilégiées où se retrouvent aussi bien les élites bureaucratiques que les salariés d'un secteur industriel embryonnaire, les efforts pour repenser le cadre du pouvoir africain demeureront isolés. Aussi longtemps que l'« intégration horizontale » sera orientée vers le maintien d'un statu quo interne, on restera en présence d'un type de relation qui, pour être horizontale, ne sera pas intégration, ainsi que pourrait le laisser croire une vision européo-centrée trop sommaire. [Revue française de science politique XXVI (1), février 1976, pp. 70-102.]
L'intégration régionale en Afrique noire : état des travaux, par François Constantin Le continent africain présente un échantillonnage complet des diverses formes que peut revêtir le régionalisme international. Il offre au politiste un champ d'investigation très large, qu'il agisse de démêler les interrelations qui peuvent exister à l'intérieur ou entre différentes organisations, de tester des modèles théoriques d'intégration régionale mis au point à travers l'expérience d'autres continents, et de mettre en évidence les variables endogènes et exogènes qui agissent sur le mouvement d'intégration régionale. [Revue française de science politique XXII (5), octobre 1972, pp. 1074-1110.]
Les réactions à l'émission de télé-réalité "Big Brother Africa ", produite par M-Net et MultiChoice Africa, et retransmise dans 46 pays recueillant un public de 30 millions de téléspectateurs, ont été du plaisir le plus grand à l'opprobre la plus radicale. Cette série posait la question des relations entre l'Afrique et le monde, mais aussi son interaction avec la globalisation, obligeant à une analyse plus originale.
Cet article est une réflexion sur la formulation et le contenu de la politique britannique en Afrique depuis l'arrivée aux affaires du Nouveau Labour en 1997. Il s'intéresse d'abord aux différents acteurs impliqués dans l'élaboration de cette politique, puis examine son degré de réussite au regard de ses objectifs : assurer la paix, la prospérité et la démocratie sur le continent. Une dernière partie analyse l'attitude de la Grande-Bretagne à l'égard du Nepad, vecteur par lequel le gouvernement de Blair espère actuellement atteindre ses objectifs en Afrique.
