"Why do women accumulate less wealth than men? Why do marital separations impoverish women while they do not prevent men from becoming wealthy? This groundbreaking work approaches the institution of family from a materialist point of view, breaking with the dominant theory of modern, economically disinterested family relations. It takes seriously the economists, in the wake of Thomas Piketty, who observe a return to property inequality, based on the legacy of capitalism in the twenty-first century. It reconsiders the effectivity of legal changes that profess formal equality between men and women while condoning inequality in practice."
Two leading social scientists examine the gender wealth gap in countries with officially egalitarian property law, showing how legal professionals—wittingly and unwittingly—help rich families and men maintain their privilege.In many countries, property law grants equal rights to men and women. Why, then, do women still accumulate less wealth than men? Combining quantitative, ethnographic, and archival research, The Gender of Capital explains how and why, in every class of society, women are economically disadvantaged with respect to their husbands, fathers, and brothers. The reasons lie with the unfair economic arrangements that play out in divorce proceedings, estate planning, and other crucial situations where law and family life intersect.Céline Bessière and Sibylle Gollac argue that, whatever the law intends, too many outcomes are imprinted with unthought sexism. In private decisions, old habits die hard: families continue to allocate resources disproportionately to benefit boys and men. Meanwhile, the legal profession remains in thrall to assumptions that reinforce gender inequality. Bessière and Gollac marshal a range of economic data documenting these biases. They also examine scores of family histories and interview family members, lawyers, and notaries to identify the accounting tricks that tip the scales in favor of men.Women across the class spectrum—from poor single mothers to MacKenzie Scott, ex-wife of Amazon billionaire Jeff Bezos—can face systematic economic disadvantages in divorce cases. The same is true in matters of inheritance and succession in family-owned businesses. Moreover, these disadvantages perpetuate broader social disparities beyond gender inequality. As Bessière and Gollac make clear, the appropriation of capital by men has helped to secure the rigid hierarchies of contemporary class society itself
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In: Lien social et politiques: revue internationale et interdisciplinaire de sciences humaines consacrée aux thèmes du lien social, de la sociabilité, des problèmes sociaux et des politiques publiques, Heft 69, S. 125-143
En 2002, en introduisant dans le Code civil la possibilité de résidence alternée des enfants suite à la séparation de leurs parents, les législateurs français ont institutionnalisé le principe de « coparentalité ». Dix ans après, la résidence des enfants chez leur mère continue pourtant de s'imposer massivement lors du règlement judiciaire des ruptures conjugales. À la lumière d'une enquête menée dans quatre tribunaux entre 2009 et 2010, l'article interroge les raisons de la progression limitée de la résidence alternée. Il explique pourquoi les pères et surtout les mères occupant des positions professionnelles stables, les affiliant souvent aux classes moyennes voire supérieures, ont nettement plus de chances de recourir à la résidence alternée que les hommes et les femmes des catégories populaires.
International audience ; In 2002, when French legislators introduced into the Civil Code the possibility for children of separated parents to live alternately with one parent and then the other, they institutionalized the principle of "coparenting". Ten years later, having children live with their mother continues to be an infrequent practice when marital breakdown leads to a court-ordered settlement. On the basis of an investigation conducted in four courts between 2009 and 2010, this paper examines the reasons for this limited increase in children living alternately with one parent and then the other. It also explains why fathers, and especially mothers, having stable professional jobs – often making them part of the middle, if not upper-middle class – are far more likely to agree to alternating homes for their children than working-class men and women are. ; En 2002, en introduisant dans le Code civil la possibilité de résidence alternée des enfants suite à la séparation de leurs parents, les législateurs français ont institutionnalisé le principe de « coparentalité ». Dix ans après, la résidence des enfants chez leur mère continue pourtant de s'imposer massivement lors du règlement judiciaire des ruptures conjugales. À la lumière d'une enquête menée dans quatre tribunaux entre 2009 et 2010, l'article interroge les raisons de la progression limitée de la résidence alternée. Il explique pourquoi les pères et surtout les mères occupant des positions professionnelles stables, les affiliant souvent aux classes moyennes voire supérieures, ont nettement plus de chances de recourir à la résidence alternée que les hommes et les femmes des catégories populaires.
International audience ; In 2002, when French legislators introduced into the Civil Code the possibility for children of separated parents to live alternately with one parent and then the other, they institutionalized the principle of "coparenting". Ten years later, having children live with their mother continues to be an infrequent practice when marital breakdown leads to a court-ordered settlement. On the basis of an investigation conducted in four courts between 2009 and 2010, this paper examines the reasons for this limited increase in children living alternately with one parent and then the other. It also explains why fathers, and especially mothers, having stable professional jobs – often making them part of the middle, if not upper-middle class – are far more likely to agree to alternating homes for their children than working-class men and women are. ; En 2002, en introduisant dans le Code civil la possibilité de résidence alternée des enfants suite à la séparation de leurs parents, les législateurs français ont institutionnalisé le principe de « coparentalité ». Dix ans après, la résidence des enfants chez leur mère continue pourtant de s'imposer massivement lors du règlement judiciaire des ruptures conjugales. À la lumière d'une enquête menée dans quatre tribunaux entre 2009 et 2010, l'article interroge les raisons de la progression limitée de la résidence alternée. Il explique pourquoi les pères et surtout les mères occupant des positions professionnelles stables, les affiliant souvent aux classes moyennes voire supérieures, ont nettement plus de chances de recourir à la résidence alternée que les hommes et les femmes des catégories populaires.
International audience ; In 2002, when French legislators introduced into the Civil Code the possibility for children of separated parents to live alternately with one parent and then the other, they institutionalized the principle of "coparenting". Ten years later, having children live with their mother continues to be an infrequent practice when marital breakdown leads to a court-ordered settlement. On the basis of an investigation conducted in four courts between 2009 and 2010, this paper examines the reasons for this limited increase in children living alternately with one parent and then the other. It also explains why fathers, and especially mothers, having stable professional jobs – often making them part of the middle, if not upper-middle class – are far more likely to agree to alternating homes for their children than working-class men and women are. ; En 2002, en introduisant dans le Code civil la possibilité de résidence alternée des enfants suite à la séparation de leurs parents, les législateurs français ont institutionnalisé le principe de « coparentalité ». Dix ans après, la résidence des enfants chez leur mère continue pourtant de s'imposer massivement lors du règlement judiciaire des ruptures conjugales. À la lumière d'une enquête menée dans quatre tribunaux entre 2009 et 2010, l'article interroge les raisons de la progression limitée de la résidence alternée. Il explique pourquoi les pères et surtout les mères occupant des positions professionnelles stables, les affiliant souvent aux classes moyennes voire supérieures, ont nettement plus de chances de recourir à la résidence alternée que les hommes et les femmes des catégories populaires.
La famille est « le plus familier des objets » selon l'expression du sociologue Rémi Lenoir. Elle apparaît sous l'évidence du déjà-là, du naturel et de l'universel. Cet article défend l'idée que pour mieux comprendre et combattre une pandémie, il est nécessaire d'interroger ce sens commun à partir des recherches en sciences sociales. Car, comme ces dernières le montrent, la famille est une construction historique, sociale, administrative, juridique, économique, religieuse, politique et scientifique. Notre analyse réinscrit les relations familiales dans les rapports sociaux de classe, de genre, de race, de génération, de sexualité et de dépendance qui les traversent et qu'elles façonnent en retour. La première partie de cette analyse s'applique à déconstruire le sens commun de la famille dans l'expertise et les politiques publiques – en premier lieu la notion de ménage moyen. Le décalage entre ces idées reçues et les réalités familiales a des effets concrets sur les préconisations des épidémiologistes, l'interprétation de leurs résultats et leurs appropriations par les pouvoirs publics. Après avoir ainsi examiné ce que la famille fait à la crise, la deuxième partie éclaire ce que la crise sanitaire fait aux familles. Elle donne à voir les facettes des relations familiales que la crise sanitaire met en jeu, et dont il conviendrait de poursuivre l'exploration scientifique.
La famille est « le plus familier des objets » selon l'expression du sociologue Rémi Lenoir. Elle apparaît sous l'évidence du déjà-là, du naturel et de l'universel. Cet article défend l'idée que pour mieux comprendre et combattre une pandémie, il est nécessaire d'interroger ce sens commun à partir des recherches en sciences sociales. Car, comme ces dernières le montrent, la famille est une construction historique, sociale, administrative, juridique, économique, religieuse, politique et scientifique. Notre analyse réinscrit les relations familiales dans les rapports sociaux de classe, de genre, de race, de génération, de sexualité et de dépendance qui les traversent et qu'elles façonnent en retour. La première partie de cette analyse s'applique à déconstruire le sens commun de la famille dans l'expertise et les politiques publiques – en premier lieu la notion de ménage moyen. Le décalage entre ces idées reçues et les réalités familiales a des effets concrets sur les préconisations des épidémiologistes, l'interprétation de leurs résultats et leurs appropriations par les pouvoirs publics. Après avoir ainsi examiné ce que la famille fait à la crise, la deuxième partie éclaire ce que la crise sanitaire fait aux familles. Elle donne à voir les facettes des relations familiales que la crise sanitaire met en jeu, et dont il conviendrait de poursuivre l'exploration scientifique.
La famille est « le plus familier des objets » selon l'expression du sociologue Rémi Lenoir. Elle apparaît sous l'évidence du déjà-là, du naturel et de l'universel. Cet article défend l'idée que pour mieux comprendre et combattre une pandémie, il est nécessaire d'interroger ce sens commun à partir des recherches en sciences sociales. Car, comme ces dernières le montrent, la famille est une construction historique, sociale, administrative, juridique, économique, religieuse, politique et scientifique. Notre analyse réinscrit les relations familiales dans les rapports sociaux de classe, de genre, de race, de génération, de sexualité et de dépendance qui les traversent et qu'elles façonnent en retour. La première partie de cette analyse s'applique à déconstruire le sens commun de la famille dans l'expertise et les politiques publiques – en premier lieu la notion de ménage moyen. Le décalage entre ces idées reçues et les réalités familiales a des effets concrets sur les préconisations des épidémiologistes, l'interprétation de leurs résultats et leurs appropriations par les pouvoirs publics. Après avoir ainsi examiné ce que la famille fait à la crise, la deuxième partie éclaire ce que la crise sanitaire fait aux familles. Elle donne à voir les facettes des relations familiales que la crise sanitaire met en jeu, et dont il conviendrait de poursuivre l'exploration scientifique.
La famille est « le plus familier des objets » selon l'expression du sociologue Rémi Lenoir. Elle apparaît sous l'évidence du déjà-là, du naturel et de l'universel. Cet article défend l'idée que pour mieux comprendre et combattre une pandémie, il est nécessaire d'interroger ce sens commun à partir des recherches en sciences sociales. Car, comme ces dernières le montrent, la famille est une construction historique, sociale, administrative, juridique, économique, religieuse, politique et scientifique. Notre analyse réinscrit les relations familiales dans les rapports sociaux de classe, de genre, de race, de génération, de sexualité et de dépendance qui les traversent et qu'elles façonnent en retour. La première partie de cette analyse s'applique à déconstruire le sens commun de la famille dans l'expertise et les politiques publiques – en premier lieu la notion de ménage moyen. Le décalage entre ces idées reçues et les réalités familiales a des effets concrets sur les préconisations des épidémiologistes, l'interprétation de leurs résultats et leurs appropriations par les pouvoirs publics. Après avoir ainsi examiné ce que la famille fait à la crise, la deuxième partie éclaire ce que la crise sanitaire fait aux familles. Elle donne à voir les facettes des relations familiales que la crise sanitaire met en jeu, et dont il conviendrait de poursuivre l'exploration scientifique.
La famille est « le plus familier des objets » selon l'expression du sociologue Rémi Lenoir. Elle apparaît sous l'évidence du déjà-là, du naturel et de l'universel. Cet article défend l'idée que pour mieux comprendre et combattre une pandémie, il est nécessaire d'interroger ce sens commun à partir des recherches en sciences sociales. Car, comme ces dernières le montrent, la famille est une construction historique, sociale, administrative, juridique, économique, religieuse, politique et scientifique. Notre analyse réinscrit les relations familiales dans les rapports sociaux de classe, de genre, de race, de génération, de sexualité et de dépendance qui les traversent et qu'elles façonnent en retour. La première partie de cette analyse s'applique à déconstruire le sens commun de la famille dans l'expertise et les politiques publiques – en premier lieu la notion de ménage moyen. Le décalage entre ces idées reçues et les réalités familiales a des effets concrets sur les préconisations des épidémiologistes, l'interprétation de leurs résultats et leurs appropriations par les pouvoirs publics. Après avoir ainsi examiné ce que la famille fait à la crise, la deuxième partie éclaire ce que la crise sanitaire fait aux familles. Elle donne à voir les facettes des relations familiales que la crise sanitaire met en jeu, et dont il conviendrait de poursuivre l'exploration scientifique.
La famille est « le plus familier des objets » selon l'expression du sociologue Rémi Lenoir. Elle apparaît sous l'évidence du déjà-là, du naturel et de l'universel. Cet article défend l'idée que pour mieux comprendre et combattre une pandémie, il est nécessaire d'interroger ce sens commun à partir des recherches en sciences sociales. Car, comme ces dernières le montrent, la famille est une construction historique, sociale, administrative, juridique, économique, religieuse, politique et scientifique. Notre analyse réinscrit les relations familiales dans les rapports sociaux de classe, de genre, de race, de génération, de sexualité et de dépendance qui les traversent et qu'elles façonnent en retour. La première partie de cette analyse s'applique à déconstruire le sens commun de la famille dans l'expertise et les politiques publiques – en premier lieu la notion de ménage moyen. Le décalage entre ces idées reçues et les réalités familiales a des effets concrets sur les préconisations des épidémiologistes, l'interprétation de leurs résultats et leurs appropriations par les pouvoirs publics. Après avoir ainsi examiné ce que la famille fait à la crise, la deuxième partie éclaire ce que la crise sanitaire fait aux familles. Elle donne à voir les facettes des relations familiales que la crise sanitaire met en jeu, et dont il conviendrait de poursuivre l'exploration scientifique.
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Pour Nicolas Duvoux, dans L'Avenir confisqué (PUF, 2023), l'appréciation subjective de sa position sociale permet d'observer une plus ou moins grande capacité de se projeter dans l'avenir. Un spécialiste du destin des générations et les autrices du Genre du capital en discutent dans un contexte marqué par l'insécurité sociale.