The Bear River is driven by a highly variable, snow-driven montane ecosystem and flows through a drought-prone arid region of the western United States. It traverses three states, is diverted to store water in an ecologically unique natural lake, Bear Lake, and empties into the Great Salt Lake at the Bear River Migratory Bird Refuge. People in the Bear River Basin have come to anticipate droughts, building a legal, institutional, and engineered infrastructure to adapt to the watershed's hydrologic realities and historical legacies. Their ways of understanding linked vulnerabilities has led to what might appear as paradoxical outcomes: farmers with the most legally secure water rights are the most vulnerable to severe drought; managers at the federal Bear River Migratory Bird Refuge engage in wetland farming and make unlikely political alliances; and, increased agricultural irrigation efficiency in the Basin actually threatens the water supply of some wetlands. The rationality of locality is the key to understanding how people in the Bear River Basin have increased their adaptive capacity to droughts by recognizing their interdependencies. As the effects of climate change unfold, understanding social-ecological system linkages will be important for guiding future adaptations and enhancing resilience in ways that appropriately integrate localized ecosystem capacity and human needs.
International audience ; La question de l'adaptation de l'agriculture et de la forêt au changement climatique peut s'envisager selon deux grandes approches, dont les conséquences en termes de recherche et d'action diffèrent assez radicalement. La première approche consiste à considérer l'agriculture et la forêt, comme c'est de plus en plus le cas, comme des filières parmi d'autres, l'agriculteur faisant figure d'agent productif parmi beaucoup d'autres. Une telle approche trouve sa justification dans la baisse tendancielle de la contribution de l'agriculture et de la forêt au produit intérieur brut ; elle s'explique plus fondamentalement par le fait anthropologique majeur selon lequel la culture agricole et rurale des sociétés occidentales se délite à grande vitesse à partir de la seconde moitié du XXe siècle (Serres, 2001). Dès lors, aucun traitement de faveur n'est à prévoir : les acteurs des filières agricoles et forestières ne devront compter que sur eux-mêmes afin de trouver les conditions et les moyens de l'adaptation, au même titre que l'industrie automobile ou tout autre secteur tenu d'innover pour survivre aux contraintes et défis que le réchauffement planétaire impose à leur activité. Certains résisteront, beaucoup disparaîtront. La société n'influencera pas ou peu l'évolution des choses. La compétitivité, la capacité d'innovation technologique et le marché imposeront leurs lois.Une seconde approche est cependant possible, pour peu que l'on mobilise à bon escient la notion de territoire, une notion généralement absente des débats et processus internationaux consacrés au changement climatique. Selon Le Robert (2004), le territoire est une « étendue de pays sur laquelle s'exerce une autorité, une juridiction ». Plusieurs disciplines relevant des sciences humaines et sociales enrichissent cette acception juridique en définissant le territoire comme un espace faisant l'objet d'une appropriation matérielle et symbolique par une collectivité humaine. Plus que des limites administratives ou politiques, le territoire procède d'un sentiment d'appartenance et de prise en charge partagé d'un ensemble de réalités qui caractérisent justement le territoire aux yeux de ceux qui le reconnaissent comme tel. Les territoires sont donc des lieux de résidence, de travail, de transport d'individus reliés entre eux par des solidarités plus ou moins fortes, et attachés à un espace géographique qui fait sens pour eux. Cette acception n'est pas restrictive : elle autorise la possibilité de territoires gigognes. L'identité ne se joue pas qu'à l'échelle d'un territoire restreint, local, mais se détermine aussi à des échelles supérieures, pouvant s'étendre jusqu'au monde dans son ensemble. Ainsi n'est-elle pas donnée une fois pour toutes. Les territoires se dessinent ou se délitent en fonction de la capacité des acteurs à co-construire des espaces de vie et des projets.Or, les activités agricoles et forestières gagnent à être mises en perspective au sein des territoires. Elles occupent en effet une part importante de l'espace, espace toujours partagé, de manière consensuelle ou conflictuelle, avec d'autres usages qui concernent l'ensemble des résidents permanents ou temporaires (chasse, pêche, promenade, jogging, VTT, …). Cet usage de l'espace dans le territoire, lié à la dimension alimentaire, est très ancien, et recouvre une valeur symbolique importante dans la culture, le patrimoine et la construction de l'identité du territoire à travers des produits typiques, des paysages ou des architectures remarquables.Aujourd'hui encore ces activités tiennent dans de nombreux cas une place importante dans la production du territoire et génèrent des emplois induits dans le cadre de filières plus ou moins localisées. Elles peuvent également devenir les garants d'une certaine autonomie en matière alimentaire, énergétique, ou au regard d'autres ressources naturelles. Confrontés à des incertitudes croissantes (raréfaction des ressources pétrolières, menace de conflits, risques technologiques,…) et à une demande importante en termes de « confiance » alimentaire, de « traçabilité », le retour en force d'une notion d'autonomie peut conduire pays, villes et territoires à accorder une importance renouvelée aux espaces agricoles et forestiers qu'ils abritent.Enfin, les activités agricoles et sylvicoles ont un impact sur l'environnement : paysage et cadre de vie, qualité et disponibilité des eaux, qualité de l'air, biodiversité, recyclage des déchets…En somme, tout change à partir du moment où les acteurs agricoles et forestiers ne sont plus livrés à eux-mêmes pour faire face au changement climatique. Ils peuvent de manière réaliste compter sur la mobilisation à leurs côtés d'autres acteurs, et, dans une certaine mesure et sous réserve d'utiliser les bons leviers, de la société dans son ensemble, que celle-ci soit locale, régionale, nationale,…, précisément parce qu'agriculture et forêt jouent un rôle souvent primordial dans l'économie et l'identité des territoires.Ces spécificités engendrent des interactions fortes entre acteurs agricoles et forestiers et les autres acteurs du territoire, entre dynamiques agricoles et forestières et dynamiques territoriales. De fait, l'adaptation de l'agriculture aux changements climatiques ne pourra pas être neutre par rapport au devenir du territoire. Inversement, la dynamique territoriale peut être un facteur d'accompagnement et de soutien - ou au contraire un obstacle - à l'adaptation aux changements climatiques. Le territoire cristallise les interactions entre les activités agricoles et le reste de la société, et c'est donc dans ce cadre qu'il faut envisager les nouvelles contraintes environnementales et l'adaptation de l'agriculture.
The '30 glorious years' is a period of great development (i.e. economy, society, and politics), when France went through and completed the phase of rapid urbanization. During the period, a considerable number of regional planning with the aim of 'balance' was established and implemented in France. In similar, after a long period of development, China met the period of rapid urbanization in the late 1990s and a series of regional planning with the 'balance' feature begin to emerge almost at the same time. The experiences regarding regional planning in France are quite meaningful to do some further research, in order to draw some useful lessons for China nowadays and in the future, which is the main purpose of the thesis. For reaching the goal, the whole thesis could mainly be divided into two parts: 1. Summarize the evolution process of French regional planning during the '30 glorious years', and analyze the effect and development after implementation of regional planning during and after the important period; 2. Conclude the development of China after the open-up policy, the existing regional planning and certain related problems, and present several implication for China finally, based on the experiences of France. After summarizing, analyzing and evaluating French regional planning during the '30 glorious years', we find that the content of regional planning changed with the evolution of background (i.e. economy, society, and politics). And the regional planning with obvious, positive effect all belonged to these which follow and predict the process and the inherent law of development. Therefore, regional planning should catch and foresee the decisive factor and solve the major problems during different phases of development. In order to make China avoid of or solve some important problems during the period of rapid development (also a period of rapid urbanization), we propose some implications for China's regional planning in the end. It includes: 1. the major objective of regional planning; 2. the provision ...
Analyse de vingt ans de politique culturelle menée à Nantes depuis les premières actions menées par Jean Blaise dans les années 1990 avec le festival des Allumées jusqu'à aujourd'hui avec le Voyage à Nantes. Le mémoire approche l'événement le Voyage à Nantes sous différents angles : touristique, événementiel, politique, artistique et culturel.
Le baromètre est un dispositif d'observation des quartiers de l'agglomération grenobloise, mis en œuvre depuis une dizaine d'années par une sociologue-urbaniste du laboratoire Territoires/ UMR CNRS PACTE et des sociologues du laboratoire de l'EMC2 de l'Université Pierre Mendès France, et porté par l'Agence d'Urbanisme de la Région Grenobloise dans le cadre de son observatoire de la cohésion sociale sur l'agglomération grenobloise. Ce dispositif, à la demande d'une commune et de Grenoble-Alpes Métropole, permet de " mesurer " la vie de quartier à un instant précis. Ces quartiers observés sont soit des quartiers prioritaires de la politique de la ville, soit de nouveaux quartiers, soit des quartiers méconnus pour lesquelles des acteurs politiques se posent des questions. La méthode développée est qualitative et consiste à interviewer des habitants sur leur vie de quartier, leurs pratiques d'habiter, et leurs relations sociales. Elle permet la comparaison entre plusieurs situations de quartier et de voir, lorsque que le baromètre intervient sur un même quartier de manière échelonnée dans le temps, si la situation du quartier a évolué.
International audience ; Traversing a period of transition initiated by the opening up of its borders and the liberalization of its economy, Warsaw is rising again. Towers designed by world-famous architects are conferring an international image on the city, confronting the conventional imagery associated with the capital city. What lurks behind this obsession with high-rise building? We will question the status, the function and repercussions of the narratives and the images that condition the ways these structures are to seen and « read » within the context of the city. Who has dreamed of Warsaw as a city of towers ? Who are these buildings intended to « address » ? Confronting with these questions, we study the modalities of communication and thought through which inhabitants, political decision-makers, architects and investors are drawn into relation, and arrive at the following hypothesis : that non-institutional discussion is founded on urban myths recounting, and at the same time embodying the transformation of Warsaw, thus narratives that are present, if implicitly, in discussions on the city. They distill the hyper-complexity of the real yet also bring a schematic, unifying model to it. Identifying an analysing the inter-text formed by a heterogeneous body of statements arising in a diversity of "sites", we attempt to reconstruct the story of the construction of the capital city, that is of the myth of a New Warsaw emerging within the collection imagination. Men constantly seek out and reactivate myths from a common, universal heritage; at the same time, they also contribute to the emergence of temporary mythologies reflecting aspirations and fears of a given time; narratives that play a vital role in the development from one intermediate reference-point to another. Warsaw appears here as the protagonist of such myths, which are no less essential for being ephemeral, and which are indispensable components of the creative process of urban development. ; Dans une période transitoire marquée par ...
Background: Collaborative care is a philosophy that guides the work of interdisciplinary teams, patients, and their families internationally. Hospital organizations must create and cultivate environments to meet customer, health policy, and legislative mandates for improved collaborative care. This study aimed to inform and aid cultural change related to collaborative care relationships with the goal of improving the quality of care.Methods and Findings: A critical ethnography using mixed methodologies was conducted at a mid-sized non-acute hospital in Ontario, Canada. This article presents Phase 3 of a three-phase study that engaged senior leaders (SLs) in interviews about customer service and collaborative relationships. Phase 3 findings were triangulated with prior Phase 1 study results from healthcare providers (HCPs) and Phase 2 results from mid-level leaders (MLLs). The combined findings from all three phases formed a description of the organization's culture (self-awareness, congruency, and health), explicated five organizational tensions, and generated questions and innovative change ideas to advance growth toward a shared vision of "partners in care."Conclusions: A shared conceptual model of partners in care emerged from the shared conversations held in the research focus groups and interviews over the three phases in the study. Organizational questions, tensions, and possibilities were revealed to advance the culture of collaboration with patients, families, and staff. Innovations were identified and implemented to enhance collaborative practice.
Dr Siva Pillay, the IT-savvy, corruption-busting Nelson Mandela Bay doctor and millionaire businessman, has been edged out as Superintendent-General of the controversy-riddled Eastern Cape Health Department, after a long-standing feud with his Health MEC, Sicelo Gqobana. His (acting) replacement is Mahlubandile Qwase, a teacher, former MEC for Education, former chair of the provincial health portfolio committee and former deputy director-general in Premier Noxolo Kieviet's office. Counting MEC Gqobana, this puts two teachers at the helm of the provincial health department.