Essentiellement utilisé comme combustible, le "bois énergie" en France est aujourd'hui une source d'énergie renouvelable en développement. Les progrès technologiques ont permis d'améliorer fortement les rendements des appareils de chauffe dont les résultats soutiennent aujourd'hui la comparaison avec ceux utilisés pour le gaz ou le fuel. Le programme bois-énergie 2000-2006 est présenté et l'attention est particulièrement portée sur les possibilités que pourraient offrir les plaquettes forestières dans le développement futur de l'utilisation du bois comme source d'énergie.
This article examines the relationship between territorial intervention projects, rurality, and campesinos (peasants and small farmers) in Eastern Antioquia, based on a theoretical and methodological approach from the field of territorial studies. In order to do this, we will look into the political projects developed in the last 20 years on a supra-municipal scale – their approaches, and the functions assigned to each fragment of this geographical space–, so as to finally highlight the changes and tensions produced by these projects. In this subregion, highly affected by armed conflict in the 1980s and 1990s, a number of projects with a long-term perspective are currently being implemented. They weave several forms of cutting up the territory, of dividing it, but such forms do not recognize campesino territoriality or their ties to the territory. As a result, the end of the armed conflict has meant a more pronounced move towards agro-industry, energy extractivism, ecosystem services, and the subregion's own offer, which has led to a fragmentation of its economic functionality that denies, directly or indirectly the campesino subject, his practices and his knowledge, as well as his ways of intervening in the territory. ; Este artículo examina las funcionalidades trazadas para el espacio rural del Oriente antioqueño en los proyectos políticos de intervención territorial desplegados en los últimos 20 años, a partir de un enfoque teórico-metodológico de los estudios territoriales. Para ello, se realiza una aproximación a las apuestas políticas en una escala supramunicipal, a sus enfoques y a las funcionalidades asignadas a fragmentos de este espacio geográfico; finalmente, se enfatiza en los cambios y tensiones producidos. En esta subregión, altamente afectada por el conflicto armado en los años 80 y 90, se implementan hoy una serie de apuestas con visión de largo plazo, que tejen múltiples formas de recorte territorial, divisiones que no reconocen la territorialidad campesina ni sus vínculos con el territorio. Como resultado, la superación del conflicto armado ha significado una profundización de un modelo centrado en la agroindustria, el extractivismo energético, los servicios ecosistémicos y lo que oferta la subregión. Esto ha derivado en una fragmentación a partir de una funcionalidad económica, que tiene como efecto la negación directa o indirecta de un sujeto campesino, sus prácticas y saberes, así como sus formas de intervenir el territorio. ; Dans cet article, nous aborderons la relation entre les projets d'intervention territoriale, la ruralité et la paysannerie dans la région orientale d'Antioquia à partir d'une approche théorique-méthodologique des études territoriales. Pour ce faire, nous avons réalisé une approximation des initiatives politiques développées pendant les derniers 20 ans à l'échelle supramunicipal: les approches, et les fonctions assignées à chaque fragment de cet espace géographique, pour finalement mettre en évidence les changements et les tensions produits par ces projets. Il faut noter qu'aujourd'hui dans cette sous-région d'Antioquia, grandement affectée par le conflit armé des années 80 et 90, ils ont mise en place une série des projets avec une vision à long terme, lesquels ont eu comme conséquence des multiples façons de découpage et de division territorial qui ne reconnaissent pas la territorialité des communautés paysannes ni ses liens avec le territoire. À la suite de ces événements, le dépassement du conflit armé a été traduit par un approfondissement de l'agro-industrie, du extractivisme énergétique, des services écosystémiques et ce qu'offre la sous-région, ce qui conduit à une fragmentation de sa fonctionnalité économique qui nie, directe ou indirectement, au sujet paysan, ses pratiques, ses connaissances, ainsi que sa manière d'intervenir le territoire. ; A seguir, é analisada a relação entre propostas de intervenção territorial, ruralidade e campesinato no Oriente antioquenho, com base numa perspectiva teórico-metodológica dos estudos territoriais. Portanto, realizou-se uma abordagem às propostas políticas traçadas nos últimos 20 anos numa escala supra-municipal, seus objetivos, as funcionalidades atribuídas aos fragmentos desse espaço geográfico, para, ao final, enfatizar as mudanças e tensões produzidas. Nesta sub-região altamente afetada pelo conflito armado nos anos 80 e 90, foi implementada hoje uma série de propostas com visão a longo prazo, que entrelaçam múltiplas formas de divisão territorial, de separação, mas que não reconhecem a territorialidade camponesa e as suas ligações com o território. Como resultado, a superação do conflito armado significou um aprofundamento dos problemas ligados à agroindústria, o extrativismo energético, os serviços ecossistêmicos y o que oferece a sub-região, levando a uma fragmentação de sua funcionalidade econômica que nega, direta ou indiretamente, o sujeito camponês, suas práticas, conhecimentos, assim como suas formas de interagir com o território.
L'intégration de l'Europe de l'Est au commerce mondial dépend à la fois de l'évolution des économies de l'Est et des comportements des pays de l'Ouest. A l'Est, l'espoir d'améliorer à terme les niveaux de vie des populations repose sur la transformation de systèmes économiques qui ont révélé leur inefficacité. L'introduction du marché, censé résoudre au mieux l'équilibre entre l'offre et la demande, est à l'origine d'un débat important. La forme de la propriété, privée ou publique, ne suffit pas à elle seule à définir l'économie socialiste ou capitaliste. Le mode de régulation qui est associé la définit tout autant, sans être mécaniquement lié à la forme de propriété. Pour passer du socialisme au capitalisme, les dirigeants des économies d'Europe orientale ont dû trancher un débat sous-jacent sur la transition, même si ce débat perdure par ailleurs. Dans tous les pays les mêmes mesures sont prônées ou d'ores et déjà adoptées : développement d'un secteur privé, suppression de la planification imperative, libération des prix, transformation du système bancaire, convertibilité des monnaies. Si le fondement des réformes est unique — instaurer à terme des marchés où s'échangent les biens et services, les actifs financiers et la main-d'œuvre — deux conceptions s'opposent quant à la séquence des réformes : l'approche gradualiste et la thérapie de choc. L'une vise à créer d'emblée la rupture avec le système antérieur, l'autre à introduire l'économie de marché progressivement, dans la crainte d'une désorganisation trop brutale de la production et d'un coût social trop élevé. A court terme, l'impact des réformes est récessif : la production est désorganisée faute de centres de décisions clairement définis ou en l'attente de privatisations potentielles. Les niveaux de vie reculent en raison de la libération des prix et du développement rapide du chômage. Le risque d'hyperinflation, l'incertitude sur l'utilisation des surliquidités existantes et la gravité de la dette extérieure dans certains pays limitent les marges de manœuvre de la politique économique. A moyen terme, on espère l'intégration aux échanges mondiaux, la remontée des niveaux de vie et l'accroissement de la producti- vité du capital, une fois que seront opérants les mécanismes de la nouvelle régulation. Mais la réussite de ce processus de développement dépend autant de la politique des réformes à l'Est que des réactions de l'Ouest. Ceci nécessite d'abord d'amplifier les aides financières de l'Ouest afin de développer les infrastructures et de solvabiliser la demande. Les transferts de technologie liés aux investissements étrangers pourraient alors jouer un rôle clé de confrontation pour les industries désuètes et d'entraînement pour l'ensemble de l'économie. Mais l'incertitude sur l'ampleur et la destination, tant géographique que sectorielle, des transferts de capitaux demeure importante. Le choc de demande que les pays de l'Ouest espèrent de l'ouverture d'un marché de plus de 400 millions d'habitants ne peut être massif à court terme ; la demande potentielle est certes considérable mais la progression des débouchés ne sera pas linéaire. L'éclatement du COMECON devrait précipiter l'intégration au commerce mondial, mais il accélérera aussi la différenciation des pays. La facturation en devises, et non plus en roubles, de l'énergie soviétique aggrave en effet la contrainte extérieure des six pays de l'Est. La crise du Golfe accroît les divergences d'intérêt entre l'URSS, premier producteur mondial de pétrole, et les autres pays d'Europe orientale, dont les ressources pour importer des biens industriels seront amputées par renchérissement de leurs factures énergétiques. Deux conclusions ressortent de l'analyse : la première est que n'apparaissent ni un bloc Est ni un bloc Ouest. A l'Est, les différences entre pays s'accentuent. La mise en œuvre des réformes dépend de la reconnaissance et de l'autorité acquises par les gouvernements actuels des différents pays ; elles ne sont pas homogènes. La croissance économique que l'on peut escompter à moyen terme, une fois surmontée la désorganisation due aux bouleversements des modes de propriété et de régulation, sera plus aisément financée en RDA que dans les autres pays, et parmi ceux-ci, là où l'endettement extérieur est encore modéré. A l'Ouest, la RFA sera le premier bénéficiaire de l'ouverture de l'Est parce qu'elle est déjà le pays le plus engagé dans l'ensemble de la zone. La seconde conclusion porte sur les délais. L'Est fait l'expérience, prévue dans son principe sinon dans son ampleur, d'une réduction drastique du niveau de vie de la population et l'expérience, imprévue, de la réticence des investisseurs privés de l'Ouest à s'engager à l'Est à bref délai et de l'étalement dans le temps des capitaux publics. Or les risques de ruptures sont importants si, rapidement, des signes de redressement économique ne sont pas perçus. Ceux-ci sont la condition nécessaire pour que certains gouvernements conservent leur crédibilité. Le danger de crise sociale est d'autant plus grand dans la présente période où se forgent des comportements individuels et collectifs nouveaux.
Ce livre aborde les facteurs qui influencent la gestion environnementale de la CNPC lorsqu'elle opère à l'étranger, dans les confins du système pétrolier mondial, notamment dans un pays moins avancé (PMA), le Tchad. Dans un contexte pétrolier marqué par le projet Exxon à Doba (lancé en 2000 avec l'appui de la Banque mondiale), le projet chinois Rônier, initié en 2007, vise à raffiner sur place une partie du pétrole extrait et de transporter le reste via un itinéraire qui empruntera probablement l'oléoduc du projet Exxon Doba, posant ainsi la question de la compatibilité entre les référentiels et pratiques des deux firmes. À travers le prisme de la responsabilité sociale et environnementale (RSE), ce texte aborde les enjeux de l'interaction entre firmes pétrolières chinoises, pays d'accueil et majors occidentales. L'essor des investissements chinois en Afrique s'accompagne d'inquiétudes, qui concernent notamment leurs impacts écologiques dans les pays hôtes. Cependant, les principes et la mise en rouvre de la gestion environnementale par les entreprises chinoises demeurent largement méconnus. Cet ouvrage, issu d'un partenariat original entre des chercheurs européens, tchadiens et chinois, propose d'éclairer cette question à partir d'une étude de cas réalisée au Tchad sur un projet initié depuis 2009 parla première entreprise pétrolière chinoise, la CNPC. Pour comprendre la manière dont l'entreprise gère les enjeux environnementaux dans ce pays, l'ouvrage détaille les progrès récents de la régulation environnementale en Chine, puis décrit les actions menées par l'entreprise dans le domaine, au Tchad, durant la période de construction. Une analyse de l'influence du projet mené par Exxon avec l'appui de la Banque mondiale permet de comprendre les interactions entre conceptions chinoise, tchadienne et occidentale des enjeux environnementaux. Les auteurs soulignent également l'importance d'une amélioration de la communication et de la transparence entre les promoteurs du projet et ses autres parties prenantes (riverains, société civile, médias nationaux).
This book analyses the factors that influence environmental management by the CNPC when operating outside of China, in the outer margins of the world oil system, specifically in Chad, a Least Developed Country (LDC). Within a sector marked by the regulations inherited from the Exxon project in Doba (launched in 2000 with initial World Bank support), the 2007 CNPC Rônier project aims to refine part of the extracted oil locally and export the remainder, most probably through the pipeline built under the Exxon Doba project. The question of the compatibility between the frames of reference and practices in both firms thus arises.Through the prism of social and environmental responsibility (SER), this text analyses the challenges posed by the interaction between Chinese oil firms, host countries and the major Western oil firms.
The double constraint of climate change and increasing scarcity of oil requires that we consider alternative energies for the medium term. This thesis focuses on the development of a hydrogen economy, which is conditional on the existence of an infrastructure for the distribution of the new fuel and the readiness of fuel cells. The main idea is that the state can play a central role in both infrastructure implementation and preparation of fuel cells technology. The thesis begins with a techno-economic analysis of the hydrogen-energy chain, which highlights the difficulty of setting up the infrastructure. The study of the development of electricity and gas networks in the past provides the empirical basis supporting the hypothesis that government can play an important role to consolidate the diffusion of socio-technical networks. In addition, private projects of stations may be justified by early-move benefits, although their financial viability depends on the demand for hydrogen which is in turn dependent on the performance of the fuel cell vehicle. The introduction of radical innovations, such as fuel cell, has been made more difficult by the domination of conventional technologies. This assertion is particularly true in the transport sector which was progressively locked into fossil fuels by a process of technological and institutional co-evolution driven by increasing returns of scale. Hence, fuel cells may primarily diffuse through the accumulation of niches where the innovation is closer to commercialization. These niches may be located in portable applications segment. Investments in research and demonstration are still necessary in order to reduce costs and increase performances of fuel cells. Using a simple model of multitechnological diffusion, we analyze the competition between the hydrogen fuel cell vehicle and the plug-in hybrid car for the automotive market. We show that an early entry of the latter may block the arrival of hydrogen in the market. Other than fuel cell preparedness, a mass diffusion of hydrogen requires a sufficient coverage of the supportive infrastructure. The continuation of public support for R & D, a carbon tax (tax or permits) and demand stimulation are measures capable of accelerating the entry of hydrogen in the market. ; La double contrainte changement climatique et raréfaction du pétrole oblige à considérer des alternatives énergétiques pour le moyen terme. Ce travail de recherche porte sur le développement d'une économie hydrogène, laquelle n'est pas possible en l'absence d'une infrastructure de distribution et sans la mise au point de la technologie pile à combustible. L'idée forte de la thèse est que l'Etat joue un rôle central aussi bien dans la mise en place de cette infrastructure que dans la viabilité de la technologie pile à combustible. Nous mobilisons les théories de l'organisation des industries de réseau, de l'innovation et du changement technique. Les infrastructures à la base d'un réseau sont porteuses d'externalités qui ne sont pas complètement valorisées par le marché (Economides, 1996). De plus, l'adhésion des consommateurs dépend des anticipations qu'ils font sur la taille que le réseau aura dans l'avenir (Buchanan, 1965). Ainsi, la dynamique de croissance du réseau n'est pas linéaire, mais plutôt caractérisé par l'existence de seuils à partir desquels les externalités positives accélèrent le développement du réseau (Katz et Shapiro, 1985). Par ailleurs, le réseau se développe d'abord pour des raisons techniques et économiques mais l'expansion reste une décision publique (Noam, 1991). La technologie pile à combustible à hydrogène représente une rupture technologique dans les différents secteurs d'utilisation, ce qui rend la transition plus difficile et complexe (Dosi, 1988a ; Freeman, 1982). Le développement de la demande est conditionné par l'évolution de la technologie et du contexte externe (Geels, 2005). A l'aide des théories de la transformation technologique d'inspiration évolutionniste (Christensen, 1997 ; Kemp et al., 1998 ; Arthur, 1989 ; David, 1989 ; Nelson et Winter, 1977, 1982), nous analysons les possibilités qu'a la pile à combustible à percer sur le marché et à remplacer la technologie conventionnelle. Cette thèse présente deux principaux résultats : le premier quant à l'organisation de la mise en place de l'infrastructure initiale et le second quant à la manière dont la voiture pile à combustible peut entrer sur le marché. L'analyse techno-économique de la nouvelle filière hydrogène-énergie met en exergue les enjeux de la mise en place des infrastructures. L'étude du développement des réseaux d'électricité et du gaz dans le passé fournit la base empirique qui confirme l'hypothèse selon laquelle la volonté publique joue un rôle important pour consolider la diffusion des réseaux sociotechniques. En outre, les projets privés de stations-service peuvent se justifier par des avantages de pionnier, mais leur viabilité dépend de la demande dont l'évolution est fonction des performances de la pile à combustible. La domination des technologies conventionnelles liées au pétrole rend plus difficile l'introduction des innovations de rupture telles que la pile à combustible. Et en particulier dans le cas des transports qui ont été verrouillés par le pétrole dans un processus historique de dépendance de sentier (Unruh, 2000, 2002). Dans ce contexte, la pile à combustible devrait entrer progressivement sur le marché à travers l'accumulation des niches où l'innovation est plus proche de la commercialisation. Ces niches de marché devront se retrouver dans un premier temps dans les applications portables. Cela doit s'accompagner d'un investissement en recherche et démonstration de manière à augmenter les performances et à diminuer les coûts, en permettant ainsi d'arriver rapidement aux marchés principaux. A l'aide d'un modèle simple de diffusion multitechonologique, nous étudions le comportement de la concurrence entre la voiture pile à combustible à hydrogène et la voiture hybride rechargeable. Nous montrons que l'entrée précoce de cette dernière risque de bloquer l'arrivée de la voiture à hydrogène sur le marché. Des progrès dans la pile à combustible sont nécessaires pour accélérer la diffusion de la voiture à hydrogène, ce qui demande le maintien d'un soutien public à la R&D. Le coût du carbone et la stimulation de la demande sont des mesures complémentaires permettant d'accélérer l'entrée de l'hydrogène dans le marché. En outre, une adoption à large échelle exige une couverture suffisante de l'infrastructure de support ; mais les plans des agents privés risquent d'être trop modestes initialement. Le financement public de l'infrastructure est alors une solution pour démarrer la transition.
Le rapport sur l'état des Forêts 2010 a bénéficié d'un support financier majeur de l´Union européenne, des États-Unis, de l'Allemagne, de la France, et de l'UNESCO. Il a profité de la participation de plus d´une centaine de personnes provenant d'institutions diverses et variées et a enregistré une forte implication des administrations forestières des pays d'Afrique centrale. Le processus d'élaboration de l'EdF 2010 a débuté par la sélection et la définition des indicateurs permettant d'effectuer le suivi de l'état des forêts d'Afrique centrale. Ces indicateurs sont structurés autour de trois thèmes: (i) état et évolution du couvert forestier, (ii) gestion des forêts de production et (iii) conservation et valorisation de la biodiversité. Ils se rapportent également à une structure hiérarchique à trois niveaux : le niveau régional, le niveau national et le niveau des unités de gestion (particulièrement les concessions forestières et les zones protégées). Ces indicateurs ont tous été validés par un panel représentatif des différentes parties prenantes de la gestion forestière en Afrique centrale. Les indicateurs ont guidé la collecte des données qui s'organise chaque année d'avril à août autour de groupes nationaux, de quatre à dix membres selon les pays, tous travaillant au sein des administrations publiques en charge des forêts. Les données collectées, qui concernent en majeure partie les années 2009 et 2010, ont ensuite également fait l'objet d'une validation au cours d'ateliers nationaux auxquels ont participé les responsables des administrations publiques, des représentants des ONG environnementales, du secteur privé et des projets de développement. Ces données ont servi de support aux rédacteurs des chapitres du présent rapport placés sous la supervision d'un comité scientifique de renommée internationale. Enfin, lors d'un atelier qui s'est déroulé à Douala les 29 et 30 mars 2011, une version préliminaire de l'EdF 2010 a été commentée par un large public d'experts et a, après amendements, été utilisée pour la mise en page du présent rapport.
The 2010 State of the Forest report (SOF) benefited from financial support from the European Union, the United States, Germany, France and UNESCO. It represents the collaborative effort of over 100 individuals from a diversity of institutions and the forestry administrations of the Central African countries. The SOF process began with the selection and definition of indicators relevant to monitoring the state of forests in Central Africa. The indicators are structured around three thematic areas: (i) forest cover; (ii) management of production forests; and (iii) conservation and biodiversity. They are presented in a hierarchical structure at the regional, national and management unit (i.e. logging concessions and protected areas) levels. The indicators were vetted by a representative panel of stakeholders of forest management in Central Africa. The indicators are used to guide an annual data collection process carried out between April and August by national groups of four to ten individuals working within the forestry administrations. The data reported on in the 2010 SOF were primarily collected in 2009 and 2010. Results were validated in national workshops attended by government officials as well as representatives of environmental NGOs, the private sector and development projects. The data provided an important basis for the authors of the 11 chapters of the 2010 SOF, which were under the coordination of a scientific committee of international renown. A final workshop was held 29-30 March, 2011 in Douala to review a draft report. Following amendments based on comments from a wide audience of experts the final layout was completed.