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AbstractThis paper is divided into two sections. The first section presents a concise survey of the intellectual itinerary of the French sociologist Pierre Bourdieu in the French intellectual field. Then, after a short presentation of Bourdieu's The Social Structures of the Economy, I proceed to a broader discussion of his economic sociology. After a presentation of Bourdieu's key conceptual contributions, I question some aspects of Bourdieusian sociology with regard to its ambition of historicising the 'economic field'. I identify the limitations of this historicising project in the extension of the metaphor of the market to virtually all fields of human activities and in a concept of capital which fails to grasp a social relation specific to the historical development of capitalism.

Dans la discipline anglo-américaine des relations internationales (ri), la frontière entre l'étude des ri et celle du droit international (di) est devenue de plus en plus étanche au cours du 20e siècle. Les théories critiques, n'échappent pas à ce traitement instrumental du di. Si plusieurs tiennent un propos plutôt empirique sur le droit, d'autres développent des stratégies théoriques afin de faire du droit une dimension constitutive de leur théorie. On se propose ici d'explorer deux tentatives des théories critiques de développer une relation plus dynamique avec les catégories juridiques. La première est celle de Jürgen Habermas de renouveler une théorie cosmopolite des ri ; la seconde est celle de Benno Teschke de faire du droit une catégorie cognitive centrale pour une sociologie historique des ri articulée autour du concept de relations sociales de propriété.

Concepts like `nation', `society', and `culture' name bits and threaten to turn names into things. Only by understanding these names as bundles of relationships, and by placing them back into the field from which they were abstracted, can we hope to avoid misleading inferences and increase our share of understanding. (Wolf, 1997: 3) Theories of International Relations have often shied away from apprehending the historicity of modern nationalism. Inversely, theories of nationalism have not spent much time theorizing the inter-national. The analysis of the relationships among social relations, international orders and nationalism has fallen in the cracks between the field of IR and the field of comparative nationalism. In the context of a renewal of interest for the historical sociology of the international, the analysis of these relations remains of particular relevance. In this article, the author builds on Benno Teschke, Justin Rosenberg and Hannes Lacher's theorization of modern sovereignty, capitalism and the uneven and combined development of International Relations to recast the socio-historical conditions of emergence and diffusion of the modern national form.

« Le populisme n'a jamais été aussi populaire en tant que concept, tant dans les débats académiques que publics. Il est une des réalités politiques, en particulier dans sa variété de droite, qui a suscité à la fois la plus grande surprise par son ampleur et le plus de questionnements sur sa nature depuis le Brexit et l'élection présidentielle de Donald Trump en 2016. Au Canada, l'actualité politique depuis la COVID-19 semble donner raison à la thèse voulant que ce pays ne soit pas une exception à la vague populiste globale. Dans ce nouveau contexte politique, il devient crucial d'approfondir notre compréhension du populisme à l'aide des outils analytiques des sciences sociales, ce que propose ce volume édité. »--Quatrième de couverture

"L'ouvrage présente une introduction à l'étude sociopolitique du populisme de droite. Il présente l'état de la recherche sur cet objet et propose des pistes d'explication pour comprendre son émergence. Il souligne que le populisme met en scène une opposition d'ordre morale entre "le peuple" et "les élites"."--