Cet article décrit comment des ingénieurs de l'industrie et de la recherche ont pris conscience de la nécessité de dépasser les limites de leur formation en s'ouvrant aux sciences de l'homme et de la société. Les auteurs s'efforcent de préciser le type de savoir formalisé et argumenté dont les futurs ingénieurs devraient disposer, en illustrant leur point de vue par deux exemples, celui de l'automatisation et celui de l'ingénierie concourante. Pour tenter d'appréhender la mixité socio-technique de l'univers de l'ingénieur, les auteurs proposent un cadre de réflexion interdisciplinaire qui repose sur une définition de la notion de travail faisant une place à la responsabilité et à l'organisation.
El artículo analiza los dibujos de Torsten Jovinge en Sevilla, artista vinculado a las Vanguardias Históricas parisinas, procedente del círculo de André Lhote, cuyos planteamientos cubistas superó con una nueva figuración en contacto con los planteamientos de importantes pintores internacionales, como Fernand Léger, Le Corbusier y Amédee Ozenfant, en consonancia con la Pintura Metafísica, y con ciertos paralelismos con las estructuras directas de Magritte. En esos dibujos reflejó la problemática civil y militar de Sevilla durante el Alzamiento Nacional de 1936.This article is about Torsten Jovinge in Seville, a painter linked to Historic Parisian Vanguard from influence of André Lhote, whose cubist approaches exceeded with a new figuration of important international painters like Fernand Léger, Le Corbusier y Amédee Ozenfant, according to the Metaphysical painting and Magritte. Torsten Jovinge's drawings show civil and military problems of Seville during Military Uprising of 1936.
De 1919 à 1939, le scoutisme des Eclaireurs de France se déclare proche d'explorateurs célèbres. L'ethnologue Paul-Emile Victor et le naturaliste et paléontologue Henri Lhote se revendiquent de leurs rangs. Les navigations solitaires d'Alain Gerbault trouvent un écho favorable auprès des Eclaireurs. Parvenant à réaliser en grandeur nature ce qui n'est qu'une fiction dans le jeu scout, tous trois y apportent une nouvelle légitimité. Victor et Lhote contribuent à la découverte de nouvelles activités de loisirs pour adolescents.
The Sahara is a big place & consequently known for many things. Perhaps two of its most widely known, & sadly its most infamous, are the launch across the Sahara-Sahel region in 2003 of what became known as the 'second' front in the Bush administration's global 'war on terror', & its prehistoric rock art'. Indeed, the rock art of the Tassili-n-Ajjer plateau in southern Algeria, with which I will be mostly concerned in this article, was described with just cause by its initial 'discoverer' & publicist, Henri Lhote (1958), as the greatest collection of prehistoric art in the world. In this article I explain how the two, namely President Bush's war on terror & the Sahara's prehistoric rock art, are not entirely unrelated. I will also show that archaeology & politics (& by that I include international relations), in this case French colonial power & US imperial power, are sometimes only a hair's breadth apart. Adapted from the source document.
Les déserts, et parmi ceux-ci tout particulièrement le Sahara, véhiculent un certain nombre de représentations et de «valeurs» qui attirent d'autant plus nos contemporains que leur mode de vie en est éloigné. La démonstration en a été faite, s'il en était besoin, à la suite de la mort de Théodore Monod, en novembre 2000. On a oublié que ce naturaliste-voyageur avait parcouru presque anonymement le désert pendant plus de 65 ans avant qu'une émission de télévision le fasse découvrir au grand public en 1989. Le désert, produit phare des agences de voyage, est synonyme de liberté, simplicité, beauté, retour à l'essentiel. Ces représentations s'appuient sur un milieu et des paysages exceptionnels mais aussi sur la figure et l'action de quelques voyageurs illustres tels Théodore Monod, Ernest Psichari, Charles de Foucauld, Henri Lhote, Isabelle Eberhardt ou Odette du Puygaudeau. La littérature a, elle aussi, magnifié le désert : Saint-Exupéry, Frison-Roche ou Le Clézio en sont les héros. Le Sahara, terre incomparable d'exploration, a été le cadre d'un certain nombre de destinées exceptionnelles dont la réalité est pourtant souvent éloignée de l'image qui en est demeurée. L'objet de cet article pourrait ainsi consister à confronter le mythe et la réalité à travers l'évocation de quelques grandes figures sahariennes dont Théodore Monod était sans doute le dernier représentant.
In: Asiatische Studien: Zeitschrift der Schweizerischen Asiengesellschaft = Etudes asiatiques = Revue de la Société Suisse - Asie, Band 70, Heft 4, S. 1141-1158
Abstract In 1813, Caroline Murat, the Queen of Naples and Napoleon's youngest sister, commissioned Jean-Auguste Ingres, the director of Villa Medici at the time, a painting (Ingres 1994: 66). It was upon this commission that Ingres created in Rome, the future icon of orientalism: La Grande Odalisque. The most reproduced masterpiece of the Louvre, second only to the Mona Lisa, La Grande Odalisque was copied by a "young Turk", Haşmet Aral in 1951. Aral was sent to Paris with a state scholarship aimed at expanding his expertise in painting and this time it was his commission to paint the Odalisque. Upon his return, his copy was represented in the museum of copies, an initiative launched in 1915 by historian and museologist Halil Edhem, brother of celebrated Osman Hamdi, and expanded by several of his followers. This paper will bring to the foreground Haşmet Aral's encounter as a copyist of Odalisque, with the views of Lhote and Leger, the masters he worked with in Paris, on the task of copy and Ingres. It will also dwell on the "achievements" of Aral as compared to other copyists and interpreters of the Ingres' masterpiece among whom are Delacroix, Picasso, Matisse and Modigliani. And finally it will bring on the agenda the context and possible effects of the inclusion of La Grande Odalisque to the collection of a museum in Istanbul, the old capital of the Orient, at a time when orientalism was not yet criticised.
International audience ; Scénariste et dialoguiste de télévision et de cinéma, auteur de théâtre, romancier, essayiste. Prix Jean Lhôte 1987.« Il n'y a pas de différence de nature dans le travail d'écriture entre télévision au cinéma, peut-être une différence de moyens, encore que la télévision est en train d'évoluer à deux vitesses : bas de gamme, soap, sitcom ; coproductions de prestige, internationales, envisageables avec l'arrivée prochaine de la haute définition, posant les questions de versions originales.Actuellement, à la télévision comme au cinéma, on assiste à une relative disparition des films de moyen budget, autrefois l'essentiel de la production, sauf films policiers ou adaptations littéraires classiques, exemple des productions Hamster et ses collections, 'Série noire', 'Haute tension', 'Maupassant', 'Giono'. C'est un moment passager, dû à la concurrence des chaînes. Ensuite, elles pourront revenir à des sujets spécifiquement nationaux et de budget intermédiaire. Il n'y a pas de formation spécifique de scénariste. On y est conduit pour des raisons biographiques ou individuelles. Un scénariste, s'il n'a pas écrit du théâtre, des romans, ou autre, risque de n'être qu'un simple technicien. Il y a beaucoup de manuels pour apprendre à écrire un scénario. Mais isuivre des règles peut être sclérosant. Pour écrire de bons scénarios, il faut d'abord vivre. Il faut une culture historique, politique, idéologique, un vécu social, relationnel, amoureux, etc. Sans cela, on s'en tient à des formes existantes, la cinéphilie est à cet égard redoutable. Il faut une pulsion et une urgence de l'écriture. J'ai toujours eu envie d'écrire, mais sans savoir sur quel registre. Avec des études et une expérience de chercheur au CNRS (sciences politiques, histoire, sociologie) ; une expérience de critique dramatique à 'L'humanité' ; un travail de théâtre, écriture, mise en scène et décor. Puis, j'ai ressenti une sensation d'impasse, qui m'a fait passer au scénario, plus apte que la scène pour rendre compte du monde ...
International audience ; Scénariste et dialoguiste de télévision et de cinéma, auteur de théâtre, romancier, essayiste. Prix Jean Lhôte 1987.« Il n'y a pas de différence de nature dans le travail d'écriture entre télévision au cinéma, peut-être une différence de moyens, encore que la télévision est en train d'évoluer à deux vitesses : bas de gamme, soap, sitcom ; coproductions de prestige, internationales, envisageables avec l'arrivée prochaine de la haute définition, posant les questions de versions originales.Actuellement, à la télévision comme au cinéma, on assiste à une relative disparition des films de moyen budget, autrefois l'essentiel de la production, sauf films policiers ou adaptations littéraires classiques, exemple des productions Hamster et ses collections, 'Série noire', 'Haute tension', 'Maupassant', 'Giono'. C'est un moment passager, dû à la concurrence des chaînes. Ensuite, elles pourront revenir à des sujets spécifiquement nationaux et de budget intermédiaire. Il n'y a pas de formation spécifique de scénariste. On y est conduit pour des raisons biographiques ou individuelles. Un scénariste, s'il n'a pas écrit du théâtre, des romans, ou autre, risque de n'être qu'un simple technicien. Il y a beaucoup de manuels pour apprendre à écrire un scénario. Mais isuivre des règles peut être sclérosant. Pour écrire de bons scénarios, il faut d'abord vivre. Il faut une culture historique, politique, idéologique, un vécu social, relationnel, amoureux, etc. Sans cela, on s'en tient à des formes existantes, la cinéphilie est à cet égard redoutable. Il faut une pulsion et une urgence de l'écriture. J'ai toujours eu envie d'écrire, mais sans savoir sur quel registre. Avec des études et une expérience de chercheur au CNRS (sciences politiques, histoire, sociologie) ; une expérience de critique dramatique à 'L'humanité' ; un travail de théâtre, écriture, mise en scène et décor. Puis, j'ai ressenti une sensation d'impasse, qui m'a fait passer au scénario, plus apte que la scène pour rendre compte du monde ...
International audience ; Scénariste et dialoguiste de télévision et de cinéma, auteur de théâtre, romancier, essayiste. Prix Jean Lhôte 1987.« Il n'y a pas de différence de nature dans le travail d'écriture entre télévision au cinéma, peut-être une différence de moyens, encore que la télévision est en train d'évoluer à deux vitesses : bas de gamme, soap, sitcom ; coproductions de prestige, internationales, envisageables avec l'arrivée prochaine de la haute définition, posant les questions de versions originales.Actuellement, à la télévision comme au cinéma, on assiste à une relative disparition des films de moyen budget, autrefois l'essentiel de la production, sauf films policiers ou adaptations littéraires classiques, exemple des productions Hamster et ses collections, 'Série noire', 'Haute tension', 'Maupassant', 'Giono'. C'est un moment passager, dû à la concurrence des chaînes. Ensuite, elles pourront revenir à des sujets spécifiquement nationaux et de budget intermédiaire. Il n'y a pas de formation spécifique de scénariste. On y est conduit pour des raisons biographiques ou individuelles. Un scénariste, s'il n'a pas écrit du théâtre, des romans, ou autre, risque de n'être qu'un simple technicien. Il y a beaucoup de manuels pour apprendre à écrire un scénario. Mais isuivre des règles peut être sclérosant. Pour écrire de bons scénarios, il faut d'abord vivre. Il faut une culture historique, politique, idéologique, un vécu social, relationnel, amoureux, etc. Sans cela, on s'en tient à des formes existantes, la cinéphilie est à cet égard redoutable. Il faut une pulsion et une urgence de l'écriture. J'ai toujours eu envie d'écrire, mais sans savoir sur quel registre. Avec des études et une expérience de chercheur au CNRS (sciences politiques, histoire, sociologie) ; une expérience de critique dramatique à 'L'humanité' ; un travail de théâtre, écriture, mise en scène et décor. Puis, j'ai ressenti une sensation d'impasse, qui m'a fait passer au scénario, plus apte que la scène pour rendre compte du monde contemporain. Exemple de 'Brigade des mineurs', avec largement du temps pour écrire, sur la drogue, le viol, le divorce ; sur ce qu'on peut montrer à la télévision, ce qui a conduit d'abord à une déprogrammation, puis une diffusion dans 'Les Dossiers de l'écran'.Dans l'écriture, j'essaie autant que possible d'associer le réalisateur. Il faut se dire que toutes les techniques sont bonnes, du moment qu'on réussit à atteindre et à préserver une vraie complicité et une réciprocité. C'est être capable de résister et de savoir convaincre de la justesse de son choix, et que l'autre vous écoute avec un certain crédit, c'est-à-dire l'avoir convaincu par votre 'background'. Il s'agit de refléter les intentions du scénariste dans une forme dont il se sente solidaire.Mes thèmes de prédilection : Des personnages à la recherche de leur identité. Des interrogations aussi sur ce monstre étrange qu'est le 'couple'. Et, plutôt hobby que constante, le vrai et le faux. »