International audience ; Consacré à l'étude des sources institutionnelles du droit sabaudo-sarde ce dernier chapitre de l'ouvrage collectif "Le Sénat de Savoie : archives, historiographies, perspectives XVIe-XIXe siècles" (sous la direction de Françoise Briegel et et Sylvain Milbach), s'efforce de retracer la lente construction au sein du Duché de Savoie d'un corpus normatif spécifique dans la vaste aire européenne méridionale du droit dit "écrit" — droit sabaudo-piémontais, puis sabaudo-sarde — dont la loi du prince commune à toutes les provinces continentales des Etats de Savoie représente la norme suprême, à l'amont d'une loi romaine adaptée localement par la jurisprudence du Sénat de Savoie devenue, depuis la fin de Moyen-Age, la base du droit commun ordinaire au sein de ce même complexe politique transalpin. Tandis que jusqu'à la promulgation du Code Civil de 1837 et la consécration définitive d'un système législatif unitaire de type napoléonien, le champ d'application de coutumes locales ancestrales pourtant revendiquées dans chaque localité par des justiciables unanimes, au titre de privilèges provinciaux ancestraux, ne cesse en réalité de se réduire inexorablement tout au long des Temps Modernes. Au delà de l'érudition gratuite le rappel de la genèse de ce système normatif désormais évanoui permet en effet l'évocation de l'un des éléments majeurs du patrimoine historique savoyard.
Tomando como referência a peça A tempestade (1611) de William Shakespeare, o ensaio aborda as relações teóricas estabelecidas entre Nicolas Maquiavel, Thomas Hobbes, Montaigne e Shakespeare. Pode-se dizer que A tempestade encena Maquiavel, imprimindo expressão sensível a conceitos como Principado Novo, Fortuna e Virtú e poder e liberdade. Com relação a Hobbes, Shakespeare elucida num recorte exemplar a origem do leviatã, indicando minúcias da violência física e da ordem moral exercida pelo soberano (by nature e by institution). Sendo a última peça escrita por William Shakespeare, este autor tomou conhecimento dos textos de Montaigne e dele traz noções como mundo novo e desejo de utopia tendo buscado polos europeus da época. Por sua vez a ideia de "liberdade" constitui-se na peça como uma pista para articular todos os demais conceitos da política que perpassam o texto de Shakespeare. Assim, pode-se dizer que neste dramaturgo existe um pensamento político sistematizado fundamentado não apenas nas análises argutas das conjunturas políticas da sua época, mas, principalmente, pela articulação de noções oriundas da filosofia política produzida no seu tempo. Enfim, Shakespeare encena não só Maquiavel, mas também traz para a cena política Hobbes e Montaigne.
Palavras-chave: Filosofia Política, Teoria, Arte e Política, Shakespeare, Maquiavel.
Abstract: Taking as a reference the play The Tempest (1611) by William Shakespeare, the essay addresses the theoretica relationships established between Nicolas Machiavelli, Thomas Hobbes, Montaigne and Shakespeare. It can be said that The Tempest stages Machiavelli, giving sensitive expression to concepts such as New Principality, Fortune and Virtú and power and freedom. In relation to Hobbes, Shakespeare elucidates in an exemplary excerpt the origin of the leviathan, indicating the details of the physical violence and the moral order exercised by the sovereign (by nature and by institution). Being the last play written by William Shakespeare, this author became aware of Montaigne's texts and brings from them notions such as a new world and the desire for utopia, having sought out European poles at the time. In turn, the idea of "freedom" is constituted in the play as a clue to articulate all the other political concepts that permeate Shakespeare's text. Thus, it can be said that in this playwright there is a systematized political thought based not only on the astute analyzes of the political situations of his time, but, mainly, on the articulation of notions originating from the political philosophy produced in his time. Ultimately, Shakespeare stages not only Machiavelli, but also brings Hobbes and Montaigne to the political scene.
Keywords: Political Philosophy, Theory, Art and Politics, Shakespeare, Machiavelli.
Résumé: Prenant comme référence la pièce La Tempête (1611) de William Shakespeare, l'essai s'adresse les relations théoriques établies entre Nicolas Machiavel, Thomas Hobbes, Montaigne et Shakespeare. On peut dire que La Tempête met en scène Machiavel, donnant une expression sensible à des concepts tels que la Nouvelle Principauté, la Fortune et la Virtú, ainsi que le pouvoir et la liberté. A propos de Hobbes, Shakespeare explicite dans un extrait exemplaire l'origine du Léviathan, indiquant les détails de la violence physique et de l'ordre moral exercé par le souverain (par nature et par institution). Dernière pièce écrite par William Shakespeare, cet auteur a pris connaissance des textes de Montaigne et en a apporté des notions de monde nouveau et de désir d'utopie, après avoir alors recherché les pôles européens. À son tour, l'idée de « liberté » est constituée dans la pièce comme un indice pour articuler tous les autres concepts politiques qui imprègnent le texte de Shakespeare. Ainsi, on peut dire que chez ce dramaturge il existe une pensée politique systématisée basée non seulement sur les analyses astucieuses des situations politiques de son temps, mais, principalement, sur l'articulation de notions issues de la philosophie politique produite à son époque. En fin de compte, Shakespeare met en scène non seulement Machiavel, mais amène également Hobbes et Montaigne sur la scène politique.
Mots-clés: Philosophie politique, Théorie, Art et politique, Shakespeare, Machiavel.
Resumen: Tomando como referencia la obra La Tempestad (1611) de William Shakespeare, el ensayo aborda las relaciones teóricas establecidas entre Nicolás Maquiavelo, Thomas Hobbes, Montaigne y Shakespeare. Se puede decir que La Tempestad escenifica a Maquiavelo, dando expresión sensible a conceptos como Nuevo Principado, Fortuna y Virtú y poder y libertad. En relación con Hobbes, Shakespeare aclara en un extracto ejemplar el origen del leviatán, indicando los detalles de la violencia física y del orden moral ejercido por el soberano (por naturaleza y por institución). Siendo la última obra escrita por William Shakespeare, este autor tomó conocimiento de los textos de Montaigne y trae de ellos nociones como un mundo nuevo y el deseo de utopía, habiendo buscado en su momento los polos europeos. A su vez, la idea de "libertad" se constituye en la obra como una pista para articular todos los demás conceptos políticos que permean el texto de Shakespeare. Así, se puede decir que en este dramaturgo existe un pensamiento político sistematizado basado no sólo en los sagaces análisis de las situaciones políticas de su época, sino, principalmente, en la articulación de nociones provenientes de la filosofía política producida en su época. En última instancia, Shakespeare no sólo pone en escena a Maquiavelo, sino que también lleva a Hobbes y Montaigne a la escena política.
Palabras clave: Filosofía Política, Teoría, Arte y Política, Shakespeare, Maquiavelo.
Three years ago, more than 400 members of the Spanish Association of International Law and International Relations Professors (AEPDIRI from the Spanish) signed the 'Statement on the Lack of Foundation on International Law of the Independence Referendum that Has Been Convened in Catalonia', dated 19 September 2017. With the perspective afforded by hindsight, this article will explore why it was a timely and necessary statement, reflecting the intellectuals' civic responsibility to society, and why the statement's concise content perfectly reflects the truth of contemporary international law. ; Reflexiones sobre la "Declaración sobre la falta de fundamentación en el Derecho Internacional delreferéndum de independenciaque se pretende celebrar enCataluña" firmada por profesores de Derecho internacional y relaciones internacionales de la AEPDIRI, en 2017 Hace tres años, más de 400 miembros de la Asociación Española de Profesores de Derecho internacional y relaciones internacionales (AEPDIRI) firmaron la "Declaración sobre la falta de fundamentación en el Derecho Internacional delreferéndum de independenciaque se pretende celebrar enCataluña", con fecha 19 de septiembre de 2017. Con la perspectiva que regala el paso del tiempo, las líneas siguientes reflexionan por qué fue una declaración oportuna y necesaria, reflejo del compromiso cívico de los intelectuales con la sociedad y por qué su contenido refleja de forma concisa la verdad del derecho internacional contemporáneo. ; Réflexions sur la «Déclaration concernant l'absence de fondement au regard du Droit International du référendum sur l'indépendance que d'aucuns voudraient voir se tenir en Catalogne», signée par des Professeurs de Droit International et de Relations Internationales de l'AEPDIRI, en 2017 Voilà trois ans, plus de 400 membres de l'Association Espagnole des Professeurs de Droit International et de Relations Internationales (AEPDIRI) signèrent la «Déclaration concernant l'absence de fondement au regard du Droit International du référendum sur l'indépendance que d'aucuns voudraient voir se tenir en Catalogne», datée du 19 septembre 2017. Au fil du temps, les perspectives vont se précisant: ainsi les lignes suivantes sont-elles le fruit d'une réflexion sur le caractère idoine - voire nécessaire - d'une déclaration témoignant de l'engagement civique des intellectuels à l'égard de la société, le contenu de ladite déclaration reflétant à son tour avec concision la vérité du droit international contemporain.
Quand on parle de l'Etat, c'est plus pour dire ce qu'il fait, les politiques publiques qu'il met en oeuvre, que ce qu'il est. L'Etat nous est ou nous semble familier. Nous n'éprouvons pas le besoin de nous poser les questions : qu'est-ce que l'Etat, d'où vient-il ? Nous avons au moins deux bonnes raisons pour ne pas nous poser ces questions. L'une est « l'amnésie de la genèse » de toute institution réussie, nous dit le sociologue Pierre Bourdieu. Une institution est réussie lorsqu'elle a réussi à s'imposer comme allant de soi, à faire oublier sa genèse. L'institution réussie fait oublier qu'elle a eu une naissance, un commencement. Elle existe. C'est ainsi, c'est comme çà. On ne se pose pas de questions sur ses origines. C'est le cas pour l'Etat, qui a été institutionnalisé. Une autre raison est que l'Etat, ce qu'il est, n'est pas enseigné. Ce sont les questions de gestion, de management qui ont monopolisé l'attention, mais la réflexion évolue. Il y a une abondante littérature sur l'Etat, émanant de juristes, sociologues, philosophes, économistes, historiens. Pierre Rosanvallon, en annexe à son livre « L'Etat en France entre 1789 et nos jours », publié en 1990, présentait sur le thème de l'Etat une bibliographie de près de 2000 titres et depuis cette date de nombreux ouvrages ont été publiés. Récemment le directeur de l'Ecole nationale d'administration écrivait ceci : « L'ENA doit d'abord être une école où, au-delà du management, sont enseignés l'Etat, le rôle de l'Etat, le sens de l'Etat » Les réformes de l'Etat, de ses missions, de son organisation, doivent être préparées par une réflexion sur ce qu'est l'Etat. C'est dans ce but qu'a été organisé par le Conseil d'Etat de 2013 à 2015 un cycle de conférences sur le thème « Où va l'Etat ? », avec une première conférence sur le concept d'Etat, l'Etat comme objet de philosophie politique et comme construction historique. C'est la question : qu'est-ce que l'Etat ? Dans son discours introductif à ce cycle de conférences, le Vice-président du Conseil d'Etat, Jean- Marc Sauvé, rapporte une anecdote significative sur l'importance de la philosophie de l'Etat. Une délégation des élèves de l'Ecole nationale d'administration rend visite en 1976 à notre célèbre écrivain et ancien ministre André Malraux. Les élèves lui présentent les divers enseignements suivis à l'Ecole. C'est alors qu'André Malraux s'esclaffe « Mais enfin vous préparez un diplôme de technicien. Ce qu'il faut enseigner à l'ENA , ce sont des cours sur la problématique et la philosophie de l'Etat » Il y a des définitions bien connues de l'Etat. Une première définition nous a été donnée par les juristes allemands et français à la fin du 19ème siècle « L'Etat est la nation juridiquement organisée » Dans une version plus moderne, on parle de l'Etat comme de « la société juridiquement organisée » En effet la Nation n'a pas toujours précédé l'Etat. Par exemple en France, c'est l'Etat qui a produit, construit la Nation. Il y a aussi cette autre définition classique des juristes. L'Etat, c'est un territoire, une population, une autorité souveraine et on ajoute parfois un quatrième critère, la reconnaissance en tant qu'Etat par la communauté internationale. Mais l'Etat, est-ce cela ? ou plutôt n'est-ce que cela ? ; Svaka rasprava o ideji države nadilazi okvire državne aktivnosti. Ako je to slučaj, onda se mora voditi računa o javnim politikama koje država proizvodi. Autor naglašava da postoji nekoliko razloga zašto često nema potrebe postavljati pitanja o tome što je i odakle potječe država? Mišljenje sociologa Pierrea Bourdieua dano je kao jedan od razloga. Naglašava se "amnezija geneze" svake uspješne institucije. Naime, prema mišljenju P. Bourdieua, institucija je uspješna kada se uspije nametnuti kao očigledna i time ne postavlja pitanje njezina podrijetla. Institucionalizirano stanje jednostavno postoji. Državna reforma, njezine misije i organizacija moraju se namjerno pripremati prema onome što čini državu. Imajući to u vidu, Državno vijeće je od 2013. do 2015. godine organiziralo nekoliko konferencija na temu: "Gdje je država?" O tome se govori i u ovomwe tekstu. Nadalje, autor postavlja pitanje o nastanku samog pojma: kada, gdje, tko, kako, zašto? Kako je stvoren koncept države? Što su, prema mišljenju odvjetnika, glavne značajke države? U svjim odgovorima autor naglašava da je država kontinuirana tvorevina. ; When the idea of state is discussed, that discussion exceeds the framework of state activity. That is, in that case, the public policies which a state produces must also be considered. Here the author stresses that there are several reasons why often there is no need to pose the questions of what is state and from where does state originate? The opinion of sociologist Pierre Bourdieu is given as one reason. He emphasizes "amnesia of genesis "of any successful institution. Namely, according to the opinion of Pierre Bourdieu, an institution is successful when it succeeds in imposing itself as obvious and thereby does not raise the question of its origin. An institutionalized state simply exists. State reform, its missions and organization, must be prepared intentionally according to what makes a state. Bearing this in mind, the State Council from 2013 to 2015 organized a few conferences on the topic: "Where is the State? ", the conclusion to which is provided in this article. Furthermore, the author poses the question on the inception of this very concept of: when, where, who, how, why? How was the concept of state created? What are, according to lawyers' opinion, the main characteristics of a state? In addition, the author attempts to offer answers to the questions raised, emphasizing how the state is a continuous creation.
Mención europea ; Este estudio analiza la escultura románica hispana en el marco del contexto político e ideológico de la lucha contra el Islam. La época del surgimiento y de la propagación del arte románico hispano, entre mediados del s. XI y mediados del s. XIII, es también un periodo marcado por el vertiginoso avance de la conquista cristiana de la Península y por el desarrollo de las cruzadas. La guerra territorial contra el Islam condicionó el mensaje que las autoridades eclesiásticas transmitieron a los fieles en forma de imagen en piedra. El papado, la orden benedictina de Cluny y los monarcas hispanos estuvieron al tiempo involucrados en la lucha ideológica o territorial contra el Islam y en la implantación de una red de iglesias románicas por el territorio hispano. El estudio de los cantares de gesta, de las fuentes monásticas y de las crónicas hispanas y de cruzada, permite comprobar la formación de una ideología antiislámica en Occidente que encontraría su correspondencia en la imagen monumental. En estas fuentes se observa la aparición del insulto como instrumento de combate doctrinal y de la calumnia como medio de construcción de una imagen peyorativa del enemigo religioso. Es entonces cuando se consolidan en Occidente la serie de tópicos en los que se encerrará al Islam durante largos siglos. Mahoma y sus secuaces serán calificados de "Anticristo", "mentirosos", "idólatras", "fornicadores", "animales irracionales", "politeístas", "seres crueles", y "bestias salvajes". La escultura románica fue depositaria de la ideología antiislámica presente en los textos monásticos, papales y cronísticos de combate contra el Islam, así como de una imagen difamatoria del enemigo religioso difundida por los cantares de gesta. Por ello, la metodología empleada para la elaboración de este estudio se ha basado en el uso comparado de las fuentes escritas y de las figurativas, tratando de encontrar la transposición plástica de la imagen mental elaborada sobre el musulmán. Las fuentes escritas permiten interpretar el significado de algunos elementos presentes en los relieves románicos que constituyen rasgos de identificación del musulmán, como la representación de determinadas armas en las escenas guerreras, algunos gestos, rasgos fisonómicos y atributos de indumentaria asimilados a los musulmanes. Se ha recurrido igualmente a fuentes iconográficas como los manuscritos ilustrados, más explícitos por el texto aclaratorio en la referencia a musulmanes, capaces de suministrar nuevos elementos de identificación del musulmán. Por otro lado, la observación y clasificación de numerosos relieves románicos hispanos ha permitido extraer, a su vez, otros indicios gráficos para la identificación del musulmán, al comprobarse la importancia de la disposición contigua de los relieves y de la superposición de distintos elementos potencialmente alusivos a los musulmanes. Las más de 1000 figuras que ilustran el trabajo son resultado de sucesivos trabajos de campo por el territorio peninsular, que se ha concretado en la documentación de 252 monumentos románicos, de los que se han obtenido más de 14.600 fotografías. A estas se suman las cerca de 3.300 imágenes extraídas de diversos estudios, a partir de las cuales se procedió a la clasificación sistemática del material gráfico en función de los temas iconográficos. La constatación de la gran difusión de los motivos estudiados ha llevado a estructurar el discurso del trabajo en torno a los temas figurativos y no por regiones o iglesias. Las aportaciones principales de este estudio se concretan en la interpretación de algunos prototipos iconográficos románicos, habitualmente considerados como carentes de sentido o burlescos, para inscribirlos en el contexto ideológico de la lucha contra el Islam. El análisis de temas iconográficos como los caballeros enfrentados, caracterizados frecuentemente como un cristiano y un musulmán en pleno combate, conduce al estudio de otras imágenes más herméticas como las de la lucha de un caballero contra un monstruo o una bestia. Sabemos que el mal era frecuentemente encarnado en fieras, y que la fealdad y la monstruosidad fueron rasgos propios del demonio. La presencia de caballeros que, señalados por la cruz, se enfrentan con bestias, permite reflexionar sobre la representación de los musulmanes bajo forma monstruosa. La identificación del sarraceno con el demonio en fuentes eclesiásticas y literarias del periodo, y la descripción de los musulmanes con rasgos bestiales en los cantares de gesta amparan esta hipótesis. Por otro lado, la identificación del enemigo con el mal fue el soporte de la guerra sacralizada, pues transformaba la lucha contra un colectivo humano en el combate contra el propio demonio, en la guerra contra el enemigo de Dios. Así, las representaciones bestiales alusivas al maligno pudieron constituir referencias a los musulmanes en tanto que "avatares del Anticristo", mientras la imagen de los soldados cristianos como santos y mártires permitieron reflejar la indulgencia aparejada al combate contra los musulmanes. La existencia de animales con turbante u otros elementos de identificación del musulmán en el arte, verifican la hipótesis de que la imagen sirvió de soporte para una campaña ideológica complementaria a la campaña guerrera contra los enemigos de la cristiandad. Los centauros arqueros fueron una de esas representaciones bestiales que permitieron retratar al musulmán, al reproducir con acierto su técnica de montar con arco en el campo de batalla y al permitir encarnar la idea de los musulmanes como lujuriosos y bestiales. Los rasgos negroides constituyen otro elemento que permite identificar a los musulmanes en la escultura, por la asimilación de los negros con los musulmanes en el contexto inmediato, lo mismo que diversos gestos y rasgos fisonómicos: el gesto de sacar la lengua, el de tirarse de las barbas, la fealdad, etc. Éstos permiten identificar al musulmán cuando otros elemento identificativos lo amparan, como los componentes de indumentaria. También se encuentran atlantes y cautivos que representan a los prisioneros de guerra musulmanes como emblema de triunfo cristiano y demostración de la humillación del adversario. Otra de las aportaciones consiste en el análisis de las figuras prosternadas, mayoritariamente bestiales, como la representación del musulmán adoptando su característica postura de rezo. Estas imágenes sirvieron para representar al rival religioso como un idólatra abandonado a un culto pagano y demoníaco, que es constantemente referido en las fuentes escritas de la época. Las conclusiones alcanzadas llevan a entender la imagen románica como un reflejo de la percepción peyorativa del musulmán formulada por las autoridades eclesiásticas, siendo en ocasiones un instrumento de legitimación de la guerra contra el Islam. La escultura románica hispana constituyó un importante eslabón en la cadena de transmisión de la percepción distorsionada de los musulmanes que adquiere una alta divulgación. De este modo, estos relieves son una fuente privilegiada para el estudio la imagen mental del enemigo religioso, forjada en el pensamiento cristiano occidental desde el periodo central de la Edad Media. ; Cette étude se penche sur l´interprétation de l´image romane dans le cadre du contexte idéologique et politique de la lutte contre l´Islam. Dans les siècles de l´art roman on assiste à l´intensification de la lutte contre al-Andalus et à l´organisation des croisades. C´es aussi le moment de diffusion et de consolidation d´un perception négative des musulmans stéréotypée et démonisée. Cette image mentale du musulman trouve sa transposition figurative, étant l´église romane un moyen privilégié pour exprimer la damnation des musulmans à cause de leurs vices, tout comme le salut spirituel des combattants impliqués dans la guerre. Les agents principaux impliqués dans le phénomène massif d´érection d´églises romanes dans la Péninsule Ibérique, la Papauté, l´ordre clunisienne, et les rois chrétiens hispaniques, étaient aussi enroulés dans la lutte contre l´Islam où imprégnés de l´idéologie développée contre celui-ci. Des nombreuses sources écrites témoignent de la présence d´idées très récurrentes et simplifiantes auprès des musulmans dans un ample domaine cultural occidental, ainsi que de la propagation d´une vie légendaire de Mahomet diffamatoire, qui servait à dégrader aussi ses adeptes. Les musulmans son décrits dans les sources chrétiennes occidentales comme des ennemis territoriales mais aussi spirituels, et ils sont l´objet d´une distorsion qui les diabolise et les fait porteurs des vices et des conduites plus injurieuses pour les chrétiens. Il n´y-a pas que les ouvrages théologiques qui contribuent à la consolidation d´une image péjorative et diabolisante des musulmans, car ces nuances sont présentes dans les chroniques latines occidentales et dans les chansons de geste, qui attestent leur intense divulgation. Les reliefs des églises romanes véhiculaient les valeurs ecclésiastiques de son époque, parmi lesquelles se trouvaient celles de la guerre sacralisée ainsi que la perception de l´Islam comme démoniaque. Les contributions de cette étude se matérialisent dans l´interprétation de nombreux sujets iconographiques romans comme l´incarnation des valeurs de la guerre sacralisée et comme la représentation diffamatoire du musulman. Certains d´entre-eux étaient considérés jusqu´à présent comme des images dépourvues de signification où burlesques. Le parcours iconographique réalisé au long de cette étude a commencé dans le grand nombre de scènes guerrières qui recouvrent les églises comme conséquence du conflit contre l´Islam. Aux chevaliers affrontés il faut ajouter la représentation des soldats sans cheval qui portent des instruments guerriers qui permettent leur identification comme des musulmans ou des chrétiens. Ceux-ci portent dans la sculpture les mêmes armes que les sarrasins des chansons de geste, parfois utilisées aussi par les musulmans contemporains, considérées indignes du chevalier chrétien. La considération de la guerre comme sacrée impliquait la sanctification des combattants et l´automatique diabolisation des adversaires. Le moyen plus synthétique et efficace pour exprimer ce concept fut la présentation du combat contre l´Islam comme la lutte mené en nom de Dieu contre le Malin, comme la lutte soutenue entre le bien et le mal. On le trouve ainsi exprimé dans les textes monastiques, dans les chroniques et dans l´épopée, et c´est ainsi qu´on le voit aussi exprimé dans l´art roman. De la sorte que à côté des représentations de complète ambiance guerrière contemporaine, on trouve d´autres qui présentent le combat du guerrier contemporain, souvent signalé par une croix dans son bouclier, contre un dragon où une bête comme incarnations démoniaques. La disposition usuelle de ces représentations de façon adjacente aux scènes de combat entre chrétiens et musulmans, et l´existence d´éléments d´identification de ces guerriers vainqueurs sur le démon, permettent de lire ces images comme la représentation de la dimension spirituelle assignée à la guerre soutenue contre l´Islam, présentée comme la lutte du bien contre le mal. L´idée des musulmans comme un peuple bestial dans les sources écrites sert à les accuser de luxurieux abandonnés à leurs instincts, ainsi qu´à représenter l´irrationalité qui les fait demeurer dans leur erreur doctrinale. Le musulman adopte des traits bestiaux, déformes et monstrueux dans les chansons de geste. Aussi dans l´art roman on retrouve des figures bestiales et fantastiques qui représentent les musulmans, qui étaient lues dans un sens métaphorique, car les bêtes et les monstres représentent dans l´art roman l´incarnation du démon et des hommes damnés. Il s´agit là d´un processus iconographique qui permet d´exprimer en termes figuratifs la dégradation morale du personnage représenté, à travers l´emploi de traits monstrueux et bestiales. On voit ainsi proliférer un imaginaire bestial qui s´interprète, à travers son analyse, comme une transposition de la perception des musulmans dans certains cas. Une des représentations animalisées du musulman est celle du centaure archer, qui contient parfois plusieurs traits d´identification du musulman tels que le turban où la physionomie négroïde. L´image du centaure qui retourne sa poitrine pour tirer sa flèche permet de représenter la technique de monter employée par les musulmans ibériques et orientaux, ainsi que de matérialiser l´idée des musulmans comme des êtres luxurieux, aspect qui est aussi symbolisé par d´autres hybrides tels que l´harpie et la sirène, qui portent un turban et un chaperon pointu dans certains cas. De cette façon, quelques représentations bestiales présentent des traits qui les signalent comme l´incarnation de l´ennemi religieux et territorial, érigées comme le support figuratif de l´image mentale du musulman qu´on retrouve sur les textes chrétiens occidentaux. Certains éléments du costume musulman permettent aussi d´identifier des figures bestiales et humaines come images du musulman, car elles forment une image profondément négative des ennemis religieux, qui comptaient avec des soldats subsahariens dans leurs armées permettant à la population ibérique de connaitre la physionomie des noirs. On trouve aussi la représentation des captifs de guerre, généralement figurés sous le modèle classique de l´Atlante qui supporte le poids du temple. L´analyse des quelques gestes et d´autres traits physiques à travers les sources figuratives et textuelles de l´époque a permis d´établir leur capacité de représenter le musulman. C´est le cas du geste de se tirer de la barbe comme l´expression de l´échec guerrier et doctrinal, et de la laideur et la gestualité des figures, qui s´appliquent à quelques représentations des musulmans, reconnaissables grâce à d´autres traits d´identification. Une autre notion associée d´une façon systématique à l´Islam trouve sa transposition dans les reliefs des églises. Il s´agit de l´imputation de l´idolâtrie aux musulmans, réitérée dans plusieurs sources écrites, ce qui permet d´interpréter plusieurs figures prosternées bestiales et humaines comme la concrétion graphique de cette notion. La méthodologie employé s´est basée sur l´utilisation comparée des sources textuelles et iconographique pour la définition des traits de représentation du musulman. Plusieurs éléments d´identification on étés soumis à un analyse qui a permis de les considérer come des traits propres à la représentation du musulman grâce à l´information fournie par les sources écrites et par les témoins figuratifs de l´époque, tels que les illustrations des manuscrits, qui sont plus claires dans l´allusion au musulman par le texte explicatif. Aussi l´analyse systématique de nombreux reliefs romans à permis d´extraire de nouveaux éléments d´identification du musulman, car on constate que la disposition adjacente des sujets, ainsi que la superposition d´éléments, permet d´identifier les figures. Les plus de 1000 figures qu´illustrent cette étude sont le résultat de plusieurs campagnes photographiques sur un total de 252 monuments romans hispaniques, desquels 14.600 photographies ont été faites. Encore 3.300 images ont été ôtées de plusieurs études, à partir desquelles j´ai procédé à la classification systématique de toutes les images en fonction de leur sujet iconographique. La constatation de la grande diffusion des motifs étudiés a conduit à structurer le discours de l´étude autour des sujets iconographiques et pas par régions où églises. Les conclusions extraites de cette étude portent à comprendre l´image romane comme un reflet de la perception négative du musulman formulée par les autorités ecclésiastiques, qui arrivait jusqu´à servir comme instrument de légitimation de la guerre. La sculpture romane hispanique était un important maillon de la chaîne de transmission de la perception péjorative des musulmans qui arriva à être très divulguée. C´est ainsi que la sculpture romane constitue une source privilégié pour l´étude de l´image mental du musulman, élaborée dan la pensée chrétienne occidentale dés la période centrale du Moyen Âge. ; Programa en Humanidades ; Presidente: María Isabel Fierro Bello. -- Secretario: Miguel Ángel Marzal García-Quismondo. -- Vocales: María Pilar Azcárate Aguilar-Amat, Philippe Senac, John Victor Tolan
The second tome of "La felicità è un'idea nuova in Europa" deals with a major theme: it allows the reader and the scientific community to test the latest and most important interpretations of the French Revolution through lexicologic and lexicometric data. The authors' work is based on a 'corpus' of 7,000,000 'tokens', that is currently the widest digitized 'corpus' on the French Revolution examinable by the linguistic software. In order to have digital copies, authors first scanned the original sources and then extracted text from images with a OCR application. The txt and doc files were finally compared with sources. The lexicologic and lexicometric works were assembled through the following computer software: 'Bruco', 'Concordance', 'Lexico 3', 'Treetagger'. An articulate and wide introduction leads the reader into the bibliographic references involved in the choice of any single lexia. Except for the revolutionary catechisms, at the moment the corpus cannot be published on-line, due to the bans of copyright. It contains the following bibliography: Marat's 'Œuvres politiques' (10 volumes, Bruxelles, 1989-1993) and works from his pre-revolutionary period; Robespierre's 'Œuvres' (11 volumes, Paris, 2000-2007); Saint-Just's 'Œuvres complètes' (Paris, 1984); Hébert's newspaper, 'Le Père Duchesne' (10 volumes, Paris, 1969); Lequinio's speech, 'Du Bonheur' (20 brumaire an second); 112 revolutionary catechisms (105 printed editions and 7 manuscripts). The volume suggests indexes of frequency, concordances, concurrences, diagrams, temporal flows, collocations and tag clouds of some lexias at the heart of the historiographic debate of the French Revolution. The concordance of the string dict* refers to the debates about the influence of the French Revolution on the shift from the idea of "commissarial dictatorship" of the Ancients to the modern idea of revolutionary "sovereign dictatorship". The concordances of the lexias 'bonheur' and 'félicité' integrate the results of research authors already explained in the first tome and they refers to a keyword in the lexicon of the Revolution. The concordances of 'liberté publique', 'droit(s) naturel(s)', 'droit(s) de la nature', 'nature humaine', 'ennemi(s) de l'humanité', 'ennemi(s) du peuple', 'hors (de)(-)la(-)loi' refer to the Terror and to the Republicanism issues. The concordance of 'terreur' is at the core of the historiographic debates about the French Revolution, which authors already addressed in the first volume through the specific reference to Robespierre. The concordance of the string veng* refers to the Terror issues, too. In this case, the reader can test the interpretations that identify the 'vengeance' as the explanatory element of the Terror, through the speeches of the main characters of the Revolution and in the dialectics Revolution–Counter-Revolution. The last group of lexicographic and lexicometric data of this volume concerns a central feature in the studies on the Revolution: the 'sans-culotte'. The suggested linguistic material confirms the polysemy of the noun 'sans-culotte' in the lexicon of the Revolution. It proves the gap between the political and the social use of this noun, that caused many contrasts among scholars, who meditated on the suggestions and symbolism of this republican emblem. ; Le deuxième tome de "La felicità è un'idea nuova in Europa" suit un fil conducteur bien précis : il permet au lecteur et à la communauté scientifique de vérifier, sur la base de données lexicologiques et lexicométriques, les interprétations récentes et dominantes en ce qui concerne la Révolution française. Le 'corpus' sur lequel les auteurs ont travaillé compte environ 7.000.000 'tokens' : il s'agit actuellement du 'corpus' digitalisé le plus étendu de textes révolutionnaires français prêt à être interrogé par les logiciels linguistiques. Le corpus a été constitué en deux temps : d'abord par la digitalisation des documents sur papier, puis par un traitement OCR. Les formats TXT et DOC ont enfin été comparés avec l'original sur papier. Les données lexicologiques et lexicométriques ont été construites par les logiciels informatiques suivants: 'Bruco', 'Concordance', 'Lexico 3', 'Treetagger'. Une introduction riche et articulée permet au lecteur de s'orienter au milieu des références bibliographiques dont découle le choix de chaque lexie. Pour le moment le 'corpus' – à l'exception des catéchismes révolutionnaires – ne peut pas être mis en ligne, à cause des contraintes normatives en matière de droits éditoriaux. Il embrasse la bibliographie suivante : 'Œuvres politiques' de Marat (10 vol., Bruxelles, 1989-1993) et autres écrits de Marat précédents la Révolution ; 'Œuvres' de Robespierre (11 vol., Paris, 2000 - 2007) ; 'Œuvres complètes' de Saint-Just (Paris, 1984) ; le journal de Hébert ('Le Père Duchesne', 10 vol., Paris, 1969) ; 'Du Bonheur' de Lequinio (20 brumaire an second) ; 112 catéchismes révolutionnaires, desquels 105 sont imprimés et sept sont restés manuscrits. Le volume propose des index de fréquences, des concordances, des cooccurrences, des diagrammes et flux temporels, des 'collocations' et des 'tag clouds' des lexies qui demeurent au centre du débat historiographique sur la Révolution française. Les concordances de la chaîne « dict* » renvoient aux recherches sur l'incidence de la Révolution française dans le passage de la dictature commissaire des anciens à l'idée moderne de dictature souveraine révolutionnaire. Les concordances des lexies « bonheur » et « félicité » intègrent les résultats de recherche déjà exposées dans le premier tome et renvoient à un mot clé du lexique révolutionnaire. Aux problématiques du républicanisme mais aussi à celles de la Terreur font référence les concordances de « liberté publique », « droit(s) naturel(s) », « droit(s) de la nature », « nature humaine », « ennemi(s) de l'humanité », « ennemi(s) du peuple », « hors (de)(-) la(-) loi ». En particulier les concordances de « terreur » encadrent une relation fondamentale dans les débats historiographiques sur la Révolution française, déjà abordée dans le premier tome, en rapport précisément à Robespierre. Ainsi le concept de Terreur fait ici référence aux concordances de la chaîne « veng* ». Offrant au lecteur la possibilité de tester le discours des acteurs principaux de la Révolution sur le plan lexical, nous retrouvons présentement les interprétations qui, dans le cadre de la dialectique Révolution - contre-révolution, localisent dans la vengeance l'élément explicatif de la Terreur. Le dernier groupe de données lexicologiques et lexicométriques présentées dans ce volume concerne une figure redevenue centrale dans les études sur la Révolution : le sans-culotte. Le matériel linguistique proposé confirme la polysémie du désignant « sans-culotte » dans le lexique de la Révolution : il documente la distance – perçue non sans quelques contradictions au sein même du lexique historiographique – entre l'usage politique et l'usage social de ce syntagme, devenu en l'an II un emblème républicain riche en suggestions et symboles. ; Il secondo tomo de "La felicità è un'idea nuova in Europa" ha un filo conduttore ben preciso: permettere al lettore e alla comunità scientifica di testare attraverso evidenze lessicologiche e lessicometriche le più recenti e le più importanti interpretazioni della rivoluzione francese. Il 'corpus' su cui gli autori hanno lavorato conta circa 7.000.000 'tokens' ed è attualmente il corpus digitalizzato più ampio sulla rivoluzione francese, predisposto per poter essere interrogato con software linguistico. I testi sono stati prima acquisiti tramite digitalizzazione del cartaceo e successivamente trattati con l'OCR. Le formattazioni in TXT e in WORD sono state infine raffrontate con l'originale cartaceo. Le evidenze lessicologiche e lessicometriche sono state costruite con i seguenti programmi informatici: 'Bruco', 'Concordance', 'Lexico 3', 'Treetagger'. Un'articolata e ampia introduzione conduce il lettore a orientarsi nei riferimenti bibliografici sottesi alla scelta di ogni singola lessia. Il 'corpus' per il momento – fatta eccezione per i catechismi rivoluzionari - non può essere messo in rete, per vincoli dovuti alle normative sui diritti editoriali. Comprende la seguente bibliografia: 'Œuvres politiques' di Marat (10 voll., Bruxelles, 1989-1993) e altri scritti di Marat del periodo precedente la rivoluzione; 'Œuvres' di Robespierre (11 voll., Paris, 2000 - 2007); 'Œuvres complètes' di Saint-Just (Paris, 1984); il giornale di Hébert ('Le Père Duchesne', 10 voll., Paris, 1969); 'Du Bonheur' di Lequinio ( 20 brumaire an second) ; 112 catechismi rivoluzionari, dei quali 105 a stampa e 7 manoscritti. Il volume propone indici di frequenza, concordanze, cooccorrenze, diagrammi e flussi temporali, 'collocations' e 'tag clouds' delle lessie che stanno al centro del dibattito storiografico sulla rivoluzione francese. Le concordanze della stringa dict* rinviano ai dibattiti sull'incidenza della rivoluzione francese nel passaggio dalla dittatura commissaria degli antichi alla moderna idea di dittatura sovrana rivoluzionaria. Le concordanze delle lessie "bonheur" e "félicité" integrano i risultati di ricerca già esposti nel primo tomo e rinviano a una parola chiave del lessico della rivoluzione. Alle problematiche del repubblicanesimo ma anche a quelle del terrore fanno riferimento le concordanze di "liberté publique", droit(s) naturel(s)", "droit(s) de la nature", "nature humaine", "ennemi(s) de l'humanité", "ennemi(s) du peuple","hors (de)(-) la(-) loi". Le concordanze di "terreur" investono uno snodo fondamentale nei dibattiti storiografici sulla rivoluzione francese, già affrontato nel primo tomo con riferimento specifico a Robespierre. Alle problematiche del Terrore fanno riferimento anche le concordanze della stringa veng*. In questo caso al lettore è offerta la possibilità di testare sul piano lessicale dei protagonisti della rivoluzione le interpretazioni che, nell'ambito della dialettica rivoluzione – controrivoluzione, individuano nella vendetta l'elemento esplicativo del Terrore. L'ultimo gruppo di evidenze lessicologiche e lessicometriche presentate nel volume riguarda una figura che è tornata centrale negli studi sulla rivoluzione: il sanculotto. Il materiale linguistico proposto conferma la polisemia del designante "sans-culotte" nel lessico della rivoluzione e documenta la divaricazione – recepita non senza contraddizioni anche nel lessico storiografico - tra l'uso politico e l'uso sociale di questo sintagma, diventato nell'anno secondo un emblema repubblicano carico di suggestioni e di simbolismi.
Conjunto de 1 separador y 51 fichas que forman unidad. El separador lleva por título "Géneros más cultivados y escritores principales". El conjunto contiene fichas relativas a Diego Guillén de Ávila, a Pietro Paolo (Pedro Pablo en la ficha) Vergerio, a Jean d'Arras (Juan de Arras en la ficha), a Fernán Mexía, a fray Íñigo de Mendoza, a Juan de Flores, a Hernán Núñez, a Marcelino Verardo de Cesena, a Vicente Gil, a Pedro Manuel de Urrea, a Alonso Hernández, a Juan Luis Vives, a Juan del Encina, a Jaime de Huete, a Lope Ortiz de Stúñiga, a Rodrigo de Reinosa, a Francisco Delgado, a Juan Díaz, a Feliciano de Silva, a Hernando Díaz, a Andrea da Barberino, a Garci Rodríguez de Montalvo, con obras de cada uno de ellos, a Antón Ginebreda, traductor de la "Consolación" de Anicio Manlio Torcuato Severino Boecio, a Francisco Madrid, traductor al castellano de "De los remedios contra próspera y adversa fortuna" de Francesco Petrarca, a las distintas traducciones de "La Celestina" y al traductor Juan de Molina. Además, se mencionan en el conjunto las siguientes obras: - Díaz de Montalvo, A. (1484): "Compilación de leyes, a saber, ordenanzas reales de los Reyes Católicos", - Díaz de Toledo, F. (1500): "Notas del relator", - Curcio Rufo, Q. (1481): "Historia Alexandri Magni", - Roís de Corella, J. (1435-1497): "Parlament de casa Mercader i Tragedia de Caldesa" (ed. S. Guinot en Clásicos valencianos, 1911), - Lucena, L. Ramírez de (1497): "Repetición de amores y Arte de ajedrez con CL juegos de partido", - Fernández de Oviedo, G. (1478-1557): "Libro de La Cámara Real del Príncipe Don Juan", - "Comedia llamada Clariana, nuevamente compuesta, en que se refieren por heroico estilo los amores de un cavallero moço llamado Clareo con una dama noble de Valencia, dicha Clariana", - "Cancionero de obras de burlas provocantes a risa" (1519) y las comedias "Hipólita", "Thebayda"y "Seraphina". Las fuentes utilizadas en el conjunto son: - Menéndez Pelayo M. (1896): "Antología de poetas líricos castellanos: desde la formación del idioma hasta nuestros días", vol. VI, - Menéndez Pelayo, M. (1905-1910): "Orígenes de la novela" tomos I, II, III (en Nueva Biblioteca de Autores Españoles, vols. I, VII, XIV), - Gallardo, B. J. (1865-1889): "Ensayo de una biblioteca española de libros raros y curiosos", - Fernández Álvarez, B.(1901 y 1902): "Incunables españoles de la Biblioteca de El Escorial", n.º 56, pp.58-67, pp.379-386, n.º 57, pp. 422-428, en "Ciudad de Dios", - Schiff, M. (1905): "La bibliothèque du Marquis de Santillane", - Fitzmaurice-Kelly, J. (1898): "A history of Spanish Literature", - Salvá y Mallén, P. (1872): "Catálogo de la biblioteca de Salvá", - Morel-Fatio, A. (1892): "Catalogue des manuscrits espagnols et des manuscrits portugais", - Floranes, R. (1743-1801): "Vida literaria del canciller mayor de Castilla, D. Pero López de Ayala, restaurador de las letras en Castilla", en Salvá, M. y Sainz de Baranda, P. (comp.) (1851): "Colección de documentos inéditos para la historia de España", tomo XIX, - Gayangos, P. de (1874): "Catálogo razonado de los libros de caballerías que hay en lengua castellana o portuguesa, hasta el año 1800", - Mérimée, E., Morel-Fatio, A., Cirot, G. y Pitollet, C.(1902): "Sommaires des revues consacrées aux pays de langue castillane, catalane ou portugaise", en "Bulletin Hispanique", tomo 4, n°2, pp. 173-182, - Ticknor, G.(1854): "Historia de la literatura española", tomo III y - "Bernard Quaritch Catalogue" (febrero, 1911). Las fichas 2, 3, 21-52 están escritas por María Goyri. La ficha 31 está escrita por el recto y por el vuelto
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Bertrand Badie sur le moment Trump, la science de la souffrance, et les RI entre puissance et faiblesse
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La discipline de RI se focalise traditionnellement sur l'enjeu de pouvoir entre états. Mais, s'interroge Bertrand Badie, est-ce que cela veut dire que notre discipline est basée sur la négation de notre humanité ? Un géant dans les RI françaises, Badie a œuvré pour remplacer le pouvoir et pour mettre la souffrance au cœur de l'analyse de l'international, en appliquant des idées sociologiques sur une réalité véritablement globale. Dans ce Talk, Badie, entre autres, défie la centralité de l'idée de pouvoir, qui a peu de sens dans un monde où la plupart de l'agenda international est défini par des défis qu'émanent de la faiblesse ; défend la centralité de la souffrance pour une discipline de RI plus adaptée ; et utilise ces idées de base pour contextualiser le Moment Trump.
Quel est selon vous actuellement le plus grand défi ou débat dans le domaine des Relations Internationales ? Quelle est votre position vis-à-vis de cet ou ces enjeu(x) ?
Incontestablement, c'est la question du changement. C'est à dire que le moment est venu de conceptualiser, et au-delà même, de théoriser le changement qui s'effectue dans les Relations Internationales (RI). On a toujours le sentiment qu'on vit une période de changement, mais concernant les RI nous avons plusieurs repères qui montrent l'effectivité du changement. J'en vois au moins trois.
Le premier, c'est la nature inclusive du système international. Pour la première fois dans l'Histoire de l'humanité le système international couvre la quasi-totalité de l'humanité, alors que le système Westphalien était un système Européen dans lequel les Etats-Unis sont entrés pour en faire un système, je dirais, euro-nord-américain.
Deuxième élément, et plusieurs ouvrages déjà ont permis de le montrer, il y a une mutation profonde de la nature du conflit. La guerre était autrefois, dans le modèle Westphalien, une affaire de compétition de puissance. Aujourd'hui on a le sentiment que la faiblesse remplace la puissance, c'est à dire la puissance n'est plus explicative des situations belligènes, que l'on doit trouver davantage dans les manifestations de faiblesse : que ce soit les « collapsing states », c'est à dire le déchirement des Nations souvent mal ou hâtivement construites ou encore la déliquescence des liens sociaux. Cette nouvelle conflictualité vient complètement bouleverser la donne internationale et constitue un deuxième marqueur de transformation.
Le troisième axe, c'est ce que j'appellerais la mobilité. Tout notre système international reposait sur l'idée de territoire et de frontière, sur l'idée de fixité marquant de manière très précise les compétences des Etats. L'Etat renvoie au territoire, comme la définition donnée par Max Weber l'indique très clairement, alors qu'aujourd'hui le territoire est défié par toute une série de mobilités, c'est à dire de flux transnationaux : qu'il s'agisse de flux commerciaux, de flux d'informations ou de flux humains à travers notamment toutes les diverses formes de migrations.
Donc voilà au moins trois indicateurs objectifs d'une transformation profonde de la nature même des RI qui m'incitent d'abord à parler plus volontiers désormais de « relations intersociales » plus que de « relations interétatiques ». Les relations entre Etats ne saturent plus le jeu mondial et ça amène à considérer que toute notre théorie des RI reposait sur le modèle Westphalien tel qu'il est issu de la paix de Westphalie, tel qu'il a été confirmé par l'accomplissement du travail de construction des Etats-Nations et tel qu'il a dominé l'actualité internationale jusqu'à la chute du Mur. Jusqu'à la chute du Mur, ce qui ne relevait pas de l'Europe et des Etats-Unis, et de l'Amérique du Nord disons plus exactement, était nommé périphérique, ce qui en dit long. Aujourd'hui la périphérie est centrale au moins du point de vue de la conflictualité, donc il faut abandonner notre grammaire Westphalienne et construire un nouveau guide d'analyse des RI qui tienne compte de ces mutations. Supprimer notre grammaire Westphalienne des RI, c'est remettre en cause notre théorie classique des RI et c'est remettre en cause aussi les modèles pratiques d'action en politique internationale, c'est à dire l'ordinaire de la diplomatie.
Comment est-ce que vous êtes arrivé dans votre pensée autour les Relations Internationales ?
Vous savez souvent quand on écrit, quand on travaille, on est d'abord influencé par son insatisfaction. C'est à dire que la théorie classique Westphalienne des RI, comme je l'ai dit tout à l'heure, ne me satisfaisait pas parce que j'avais l'impression qu'elle focalisait sur des évènements qui n'avaient plus l'importance qu'on continuait à leur prêter, par exemple la course aux armement, les relations entre puissances ou les négociations diplomatiques traditionnelles alors que je voyais, peut-être est-ce là l'élément déclenchant, que l'essentiel des souffrances dans le monde venait d'espaces que ne couvrait pas réellement la théorie des RI.
J'ai toujours dit à mes étudiants que les RI c'était la science des souffrances humaines. Ces souffrances bien sûr elles existent chez nous, elles existent en Europe, elles existent en Amérique du Nord, elles existent partout dans le monde mais l'essentiel des souffrances se situe hors champ westphalien et du coup l'analyse classique des RI en donnait une image tout d'abord marginale et déformée. L'Afrique ou le Moyen Orient vus au prisme du système Westphalien avaient une allure aplatie qui ne correspondait en rien à l'extraordinaire richesse, en bien et en mal, de ces régions du monde. Je considérais aussi que dans un monde où 6 à 9 millions d'individus meurent de faim chaque année, les grands agendas des RI classiques étaient dérisoires. Même le terrorisme, auquel on donne tant d'importance, a des scores dérisoires par rapport à ceux de l'insécurité alimentaire.
Mes trois derniers livres sont trois cris de révolte contre la théorie classique des RI. La diplomatie de connivence est un livre dans lequel j'ai essayé de montrer qu'en réalité le jeu des puissances était un jeu beaucoup plus intégré qu'on ne le dit et renvoyant souvent à de fausses conflictualités. Il y a bien un club, et c'est ça que j'essayais de décrire, un club de puissants.
Le Temps des humiliés était là pour mettre en scène justement ce que la théorie classique ne savait pas exprimer, c'est à dire la domination vue du côté des dominés, l'humiliation vue du côté des humiliés, la violence vue du côté des désespérés. Même si on regarde des puissances aussi accomplies que la Chine aujourd'hui, première ex aequo avec les Etats-Unis en PIB, il faut bien admettre que la mémoire de l'humiliation constitue pour la Chine une source énorme d'inspiration et d'élaboration de son actuelle politique étrangère.
Et puis, dans mon dernier livre Nous ne sommes plus seuls au monde, là le cri était encore plus direct, c'est à dire nous sommes en train d'écrire les RI qui concernent un gros milliard d'êtres humains en oubliant tous les autres et aujourd'hui ce ne sont pas ces vieilles puissances qui font l'agenda international. Il est écrit à l'initiative du petit, du faible, du dominé, avec bien entendu des recours à des formes de violences extrêmes, mais qu'il faut essayer d'analyser et de comprendre, donc totalement renverser la théorie des RI.
Il ne faut pas oublier que l'essentiel de la théorie des RI nous a été livré par les Etats-Unis triomphants en 1945. Le fameux « power politics » qui domine la théorie classique des RI, inaugurée par Morgenthau et porté par tellement d'autres, mettait en scène ce qui était vrai à l'époque, c'est à dire la capacité de la puissance américaine de nous délivrer du monstre nazi. Aujourd'hui l'enjeu il est tout autre, et c'est d'ailleurs significatif que deux des plus grands politistes internationalistes américains, Robert Keohane (Theory Talk #9) et Ned Lebow (TheoryTalk #53), aient écrit le premier un livre qui s'appelle After hegemony et le second Goodbye hegemony. Et bien justement, moi ce qui m'intéresse c'est de voir ce qu'il y a après l'hégémonie.
Une question maintenant pour les étudiants qui aspireraient à se spécialiser dans le domaine des RI : quels conseils ?
D'abord je leur conseillerais de débaptiser leur science, comme je le disais tout à l'heure, et de l'appeler relations intersociales, c'est à dire que l'avenir de ce que nous nous appelons les Relations Internationales se trouve dans la capacité de comprendre les interactions extrêmement riches, multiples et diversifiées qui s'opèrent entre les sociétés du monde. Ce qui ne veut pas dire de complètement abandonner la piste des Etats, mais replacer les Etats au milieu de cette multiplicité d'acteurs pour constater souvent l'impuissance de ces États face à ces acteurs nouveaux. Ce serait mon premier conseil.
Mon deuxième conseil c'est regarder devant eux et non derrière eux, c'est à dire ne pas se laisser dominer par le modèle westphalien et essayer de bâtir ce dont nous avons besoin parce que presque rien n'a été fait encore aujourd'hui pour bâtir ce modèle post-westphalien, méta-westphalien. Au-delà de la puissance il y a des choses que l'on identifie encore mal et qui sont le moteur des RI. De ce point de vue-là, l'aide de la sociologie est particulièrement précieuse car si nous sommes dans des relations intersociales, évidemment, la sociologie a un rôle très important à jouer. J'ai considéré, dans ma contribution au The return of the theorists que Durkheim est une source très importante d'inspiration pour comprendre le monde aujourd'hui. Voilà un auteur à étudier et à appliquer aux RI.
Le troisième conseil que je leur donnerais c'est de ne pas oublier qu'effectivement les « RI » ou les relations intersociales sont les sciences de la souffrance humaine. Il faut savoir remettre la souffrance au centre de la réflexion. On a trop perdu de temps à analyser la puissance, il est temps maintenant de se mettre du côté de la souffrance. Pourquoi ? D'abord parce que éthiquement c'est meilleur, peut-être pourra-t-on en tirer alors des enseignements pratiques ? Mais aussi pour une deuxième raison, c'est que dans les nouvelles RI la souffrance est plus proactive que la puissance, ce qui n'est pas forcément optimiste mais qui permet notamment de mieux s'interroger sur les formes nouvelles de conflictualité. Hélas ce n'est plus avec des canons que l'on écrit l'agenda international, mais c'est avec des larmes. C'est peut-être là qu'il y a un effort important à consentir sur le plan de la réflexion.
Dans Le temps des humiliés, vous proposez une lecture durkheimienne des RI dont l'accent est surtout mis sur le « grievance » qui s'oppose à une autre logique : celle du « greed ». Que pensez-vous de ce parallèle ?
« Greed » on peut le traduire par accaparement, captation. En réalité vous avez raison, l'idée de grievance, de récrimination, le mot est parfait aussi en français, est une idée très structurante du jeu international. On ne l'a pas vu venir pour deux raisons. D'abord parce que notre analyse classique des RI supposait une unité de temps, comme si le temps africain, le temps chinois, le temps indien et le temps européen étaient identiques. Or ceci est complètement faux parce que nous dans notre culture européenne nous n'avons pas compris qu'avant Westphalie il y avait des modèles politiques, des histoires qui avaient profondément marqué les peuples qui les avaient alors façonnés. Pensez que la Chine c'est 4000 ans d'empire, pensez que l'Afrique avant la colonisation c'était des royaumes, des empires, des civilisations, un art, des productions artistiques. Pensez que l'Inde aussi est multimillénaire. Le temps Westphalien est venu totalement nier et écraser cette temporalité, cette historicité, presque sur un mode négationniste, c'est à dire que dans l'esprit de ceux qui étaient porteurs du modèle Westphalien seul ce modèle associé à la Renaissance et au Siècle des Lumières et à la Raison avec un grand R avait vocation à formater le monde. Or, c'était un pari insensé, un pari pour lequel nos ancêtres Européens qui l'ont mené avaient des excuses parce qu'à l'époque on connaissait mal ces Histoires, à l'époque on n'avait pas cette connaissance de l'autre et de l'altérité donc on a réglé ça au plus simple, c'est à dire à partir de la négation de l'altérité. Or les RI c'est au contraire l'accomplissement de l'altérité. Donc, inévitablement tous ceux qui se sont vus nier dans leur historicité sur plusieurs siècles et même plusieurs millénaires ont accumulé un ressentiment de récrimination, de grievance particulièrement fort.
Le deuxième élément c'est que tout ceci s'est opéré dans un contexte de déséquilibre des ressources de puissance, lié à différents facteurs qui faisaient qu'effectivement à un moment donné du temps les puissances occidentales étaient mieux armées au sens propre, au sens figuré, que les autres sociétés. Donc cette négation de l'altérité a été aggravée par l'imposition d'un système multilatéral de force qui s'est traduit de la pire des façons, c'est à dire à partir d'une hiérarchie proclamée des cultures, donc voilà il y avait comme disait Jules Ferry, en France au XIXe siècle, les « races », « Nous avons l'obligation d'éduquer les races inférieures ». C'est le début d'une Histoire, c'est le début de l'Histoire de l'humiliation et comme au même moment la mondialisation venait à se faire, cette humiliation est devenue le nerf de la vie international. Un nerf qui a été utilisé autant par les puissants, qui en ont fait un instrument, c'est à dire où on va humilier les autres pour mieux les dominer (guerres de l'Opium, la colonisation) et en même temps un nerf qui a irrigué la réaction mobilisatrice de ce monde extra-westphalien qui pour exister a eu besoin de s'affirmer contre ceux qui les humiliaient. Donc vous voyez c'est vraiment la trame des nouvelles RI. Dans mon esprit c'est devenu un paradigme, ça explique tout même si d'autres facteurs continuent à expliquer parallèlement.
Et pour apprécier cela on a besoin d'une approche sociologique, ce que pour moi a deux fonctions. Ces deux fonctions il faut les avoir en tête toutes les deux pour bien comprendre ce qu'elle veut dire. La première c'est une fonction intemporelle, c'est à dire considérer que partout et de tout temps le politique est un produit social, donc ne peut pas être compris hors de la société, ce qui n'était pas forcément la posture de certains et même de, je dirais, la majorité des analystes qui croyaient de manière excessive à une autonomie du politique et de l'Etat. La deuxième composante de cette approche sociologique est une composante temporelle historique. Ce que je vous disais tout à l'heure : avec la mondialisation le social a beaucoup progressé en propre par rapport au politique et les relations intersociales, ayant grandi, on a besoin d'une approche sociologique pour les comprendre.
Est-ce que vous pensez que « le moment Trump » constitue une rupture fondamentale avec la conduite des RI ?
Trump en soi peut-être pas, ce qu'il représente certainement. C'est à dire si on regarde les Etats-Unis on voit, depuis le changement de millénaire, trois modèles se succéder. Vous avez eu au lendemain du 11 Septembre un temps néo-conservateur où la mondialisation était considérée par les dirigeants Américains comme un moyen ou peut-être une chance d'universaliser le modèle américain de gré ou de force. De force comme ce fut le cas par exemple en Irak en 2003. Ce modèle a échoué.
Cela a amené un deuxième modèle qui est, je dirais, un modèle libéral, néo-libéral, incarné par Obama qui tirant les leçons de l'échec du néo-conservatisme, a eu le courage de remettre en cause l'hypothèse jugée jusque-là indiscutable d'un leadership américain et considéré que les Etats-Unis ne pouvaient gagner aujourd'hui qu'à travers le soft power ou le smart power ou le libre échangisme. C'est la raison pour laquelle Obama se faisait très peu interventionniste et misait beaucoup sur le TTIP, sur tous ces accords transrégionaux.
Avec Trump est arrivé un troisième modèle, que j'appellerais néo-nationaliste, qui considère la mondialisation mais de façon différente. La mondialisation est ramenée dans son esprit à une chance donnée de satisfaire les intérêts nationaux américains, l'idée de « national interest » rejaillit après ce long temps de vision globalisante. Ca ne veut pas dire qu'on n'est pas interventionniste. Ce qui s'est passé en Syrie le démontre. Ça veut dire qu'on interviendra non pas en fonction des besoins de la mondialisation mais en fonction des intérêts des Etats-Unis. Il s'agit de montrer l'image des Etats-Unis forts, puissants et d'autre part de servir les intérêts concrets du peuple américain et de la nation américaine.
Ce modèle néo-nationaliste n'est pas porté par Trump tout seul, c'est la raison pour laquelle je disais qu'il ne faut pas prendre Trump isolément. On le retrouve exactement de la même manière chez Poutine. On le retrouve chez quantité d'autres dirigeants du monde, comme par exemple Erdogan ou Duterte ou Victor Orbán, donc des personnages aussi différents, ou le Maréchal Sissi en Egypte.
On le retrouve dans des postures : le Brexit en Grande-Bretagne, ce néo-populisme de droite en Europe : Mme Le Pen, Mr Wilders, voire un certain néo-populisme de gauche comme Mélenchon en France. Bref il est dans l'air du temps, c'est presque un effet de mode et il constitue peut-être une double rupture dans les RI.
D'abord parce que depuis l'avènement de la mondialisation, les années 70 disons en gros même si la mondialisation n'est pas née à un jour précis, on avait un peu laissé de côté l'idée d'intérêt national pour raisonner en termes de biens collectifs. Là c'est un abandon des biens collectifs et un retour vers l'intérêt national. On le voit bien, l'un des actes de Trump a été de dire que la COP21 de Paris doit être reconsidérée. Et puis c'est une certaine forme aussi de réhabilitation de la force, qui redevient le langage des RI.
Voilà deux bonnes raisons d'abord de compléter notre science positive pour comprendre cette nouvelle tentation mais aussi pour s'en inquiéter. Vous savez l'internationaliste ce n'est pas quelqu'un de neutre, c'est aussi quelqu'un qui doit mettre sa science au service de l'action et de la définition des politiques publiques. Aller à l'encontre de l'idée de biens communs, c'est à dire à nouveau jeter un doute sur l'idée de sécurité humaine, de sécurité environnementale, de sécurité alimentaire, de sécurité sanitaire c'est extrêmement dangereux car ce n'est jamais la composition des intérêts et des égoïsmes nationaux qui fera une politique globalement cohérente. C'est le faible qui en pâtira le premier.
La deuxième raison c'est ce paradoxe à un moment où l'on voit que la puissance est de plus en plus impuissante, j'ai fait tout un livre là-dessus, de réhabiliter la force. Or regardez, ne serait-ce que depuis 1989, où la force a-t-elle triomphé sur le plan des RI ? Où donc le plus fort a gagné la bataille qui lui a permis de résoudre le problème à son avantage ou conformément à ses objectifs ? Jamais. Ni en Somalie, ni en Afghanistan, ni en Irak, ni en Syrie, ni en Palestine. Nulle part. Ni au Sahel, ni en République Démocratique du Congo. Nulle part. Donc je suis un peu inquiet, effectivement, de cette réhabilitation naïve et ringarde de la force.
Peut-on considérer que l'idée de la mondialisation, ou plutôt de l'ambition intégratrice, aurait échoué ? Devrait-on enterrer l'idée d'intégration régionale ou mondiale ?
Je n'aime pas les enterrements, ce n'est pas un terme que j'emploierai, mais votre question est très pertinente. Pendant près de vingt ans j'ai enseigné que l'intégration régionale c'était l'échelon intermédiaire et réaliste entre le temps des nations et le temps de la globalisation, c'est à dire j'ai longtemps cru que l'intégration régionale était l'antichambre d'une gouvernance globale du monde.
J'ai longtemps cru que ce qui n'était pas possible à l'échelle mondiale, à un gouvernement mondial, pouvait l'être au niveau régional et déjà simplifier de beaucoup la carte du monde et donc de progresser vers cette adhésion au collectif que commande la mondialisation. Or non seulement l'Europe est en échec, vous avez raison de le dire, mais toutes les constructions régionales dans le monde sont en échec. Alors Mr. Trump bouscule ouvertement le NAFTA ALENA, le MERCOSUR est en panne chaque Etat qui le compose a des récriminations à son encontre, on pourrait continuer l'énumération… Toutes les formes d'intégration que Chavez avait mis en place autour de son idéal bolivarien n'existent plus, l'Afrique ne progresse que très très très lentement en matière d'intégration régionale : l'Union du Maghreb Arabe, qui est quand même un dispositif essentiel, a totalement échoué. Donc effectivement la conjoncture n'est pas bonne.
Pour l'Europe le phénomène est double : d'une part il y a cet échec très grave du départ de la Grande Bretagne de l'Europe et puis il y a un malaise général du modèle européen. Alors, le départ de la Grande Bretagne c'est très grave parce que c'est très rare si vous regardez l'Histoire contemporaine des RI qu'un Etat claque la porte d'une organisation régionale ou mondiale. C'est arrivé avec l'Indonésie aux Nations Unies en 1964, ça n'a duré que 19 mois. C'est arrivé pour le Maroc au sein de l'Union Africaine et le Maroc est actuellement en voie de réintégration. Donc ce fait Britannique claque comme un coup de tonnerre, aggravé par le fait que paradoxalement ce n'est pas tant sur l'idée d'intégration régionale que les Britanniques ont voté contre l'UE. C'est beaucoup plus dans un réflexe anti-migratoire, xénophobe, nationaliste (correspondant à cet élan de nationalisme que je décrivais tout à l'heure) et donc ce qui est dramatique c'est que l'on voit bien que cet ère du temps nationaliste vient réellement attaquer les principes même de l'intégration régionale.
Alors je disais que pour l'Europe il y a des problèmes internes encore plus profonds que la défection Britannique, j'en vois au moins deux.
D'abord il y a un échec démocratique de l'Europe, c'est à dire l'Europe n'a pas su faire coïncider les espaces d'élection et les espaces de décisions, le peuple vote au niveau national et les décisions se prennent à Bruxelles. Du coup, le contrôle démocratique sur les décisions est extrêmement faible. Comment résoudre cette équation ? Et là la panne est complète car personne ne propose de solutions.
L'autre élément à mon avis composant de cette crise, c'est que l'Europe a été construite avec succès au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale de manière progressive sur le maître mot d'association et effectivement, Durkheim l'a montré, la logique d'intégration associative fait sens. C'est à dire l'union fait la force et l'union a fait la force en son temps en Europe pour empêcher la guerre premièrement, c'est à dire une troisième guerre européenne au XXe siècle, et deuxièmement pour favoriser la reconstruction de pays européens dont l'économie s'était totalement effondrée. Ce temps-là est terminé et la faute de l'Europe c'est de ne pas avoir su se contextualiser, c'est à dire réagir aux contextes nouveaux.
Rendant à nouveau hommage à Durkheim qui avait vu juste, Durkheim avait dit il y a deux façons de construire le lien social : autour de l'association et autour de la solidarité. Je pense que le temps de l'association est terminé, on doit entrer dans le temps de la solidarité, c'est à dire la solidarité consiste à dire non pas « Nous Allemands nous nous associons à la Grèce » mais « Nous Allemands sommes solidaires de la Grèce car nous savons que si la Grèce s'effondre, à terme, nous en subirons les conséquences ». Donc cette idée d'unité fondamentale est une idée qui a été un peu snobée, abandonnée par les Européens et maintenant ils se trouvent dans une situation de paralysie complète.
Est-ce que la période de décolonisation laisse encore des traces au niveau des RI contemporaines ?
Ah totalement, totalement. Je dirais d'abord parce que c'est un événement majeur des RI, qui a quand même fait passer le monde de 51 Etats Souverains membres des Nations Unies en 1945 à 193 aujourd'hui mais surtout, circonstance très aggravante, c'est que cette décolonisation a été complètement ratée et que l'échec de la décolonisation pèse énormément sur les RI.
Elle a été ratée parce que la décolonisation a conduit à copier le modèle étatique occidental dans les pays qui accédaient à l'indépendance, alors que ce modèle n'était pas forcément adapté, ce qui a provoqué une prolifération de failed States, et ces collapsed States ont eu un effet effroyable sur les RI.
Deuxièmement parce que la décolonisation aurait dû conduire à un enrichissement et en tous les cas à une modification substantielle du multilatéralisme en créant de nouvelles institutions capables de prendre en charge les défis nouveaux issus de la décolonisation. Or, à part la création de la CNUCED en 1964 et du PNUD en 1965, il y a eu très peu d'innovations sur le plan de la gouvernance mondiale. Donc la gouvernance mondiale reste dominée par ce que j'appelais tout à l'heure le club, c'est à dire les puissances du Nord et ceci est très dysfonctionnel dans la gestion des crises contemporaines. Puis enfin parce que les anciennes puissances coloniales sont amenées à trouver des formes nouvelles de domination qui ont en quelques sorte compliqué le jeu international. Donc effectivement la décolonisation c'est l'ordinaire des crises que rencontre le système international aujourd'hui.
Question finale : quel autre souci vous inquiète dans les RI contemporaines ?
J'ai trouvé que votre questionnement était très pertinent parce qu'il permettait de toucher aux thèmes que je tiens pour essentiels. Maintenant, si vous voulez, le grand problème qui moi m'inquiète c'est le formidable décalage qu'il y a entre les analystes et les acteurs. Je ne dis pas que les analystes ont tout compris, loin de là, mais je crois que les analystes sont très conscients de ces transformations. Si vous prenez les grands auteurs comme James Rosenau, Ned Lebow, comme Robert Keohane, juste quelques-uns il y en aurait beaucoup d'autres, ils ont tous apporté une pierre à la reconstruction de l'édifice des RI.
Moi ce qui me frappe, c'est l'autisme des acteurs politiques, c'est à dire ils se croient encore à l'époque du Congrès de Vienne et ça c'est source de tension absolument extraordinaire. Donc tant que ce parfum de changement n'aura pas touché les acteurs politiques, peut-être que Barack Obama était le premier à commencer à entrer dans ce jeu et puis la parenthèse s'est refermée, tant donc qu'il n'y aura pas ce mouvement vers la découverte d'un nouveau monde, peut-être aussi en intégrant dans notre réflexion sur l'international des partenaires comme la Chine, ce n'est quand même pas normal que cette Chine si puissante n'ait d'autre choix finalement que de se rallier au paradigme et au modèle d'action propre à la diplomatie occidentale, tant qu'on n'aura pas fait cet effort là et bien on sera encore dans la négation de l'humain, et c'est ça le problème essentiel aujourd'hui, c'est que nous n'arrivons pas à comprendre qu'au bout de tout ça il y a une seule unité qui est l'être humain.
J'ai eu la chance de visiter 105 pays et partout j'ai rencontré les mêmes hommes et les mêmes femmes, avec leurs souffrances, avec leurs bonheurs, leurs malheurs, leurs joies, leurs peines, leurs besoins qui étaient partout absolument identiques. Tant qu'on n'aura pas compris cela, et bien je crois que l'on vivra dans un monde qui est en contradiction totale avec ce qu'il est vraiment et essentiellement. On vivra dans un monde d'artifice et donc dans un monde de violence.
Lire plus
· Lire Badie's Printemps Arabe : un commencement (SER Études 2011) ici (pdf)
· Lire Badie's Pour une sociologie historique de la négotiation (préface de Négociations internationales) ici (pdf)
La presente investigación, pretende un acercamiento a aquellos elementos básicos que podrían constituir de algún modo, límites a las decisiones políticas sean o no discrecionales, dentro del marco de la Razón de Estado, aplicada en el Estado Social y Democrático de derecho. Límites como el fin o bien público entendido en sentido positivo como "la obediencia a la ley" (Foucault, 2006, p. 122), y en sentido naturalista como los intereses del colectivo, así como los derechos humanos, la norma, la razón, temporalidad y responsabilidad, pueden evitar el margen de autoritarismo o abuso del poder. El inicio de partida, será aquellos hechos que motivaron el origen de este modelo estatal, intentando encontrar indicios sobre su razón de ser o su objeto. Se analizará el concepto clásico de Razón de Estado maquiavélico, el cual podría ser entendido en estricto sentido, como aquella institución subjetiva que permite al gobernante la ejecución de medidas para garantizar la supervivencia y conservación del Estado como un bien superior a los demás, por encima inclusive de derechos y garantías individuales tan importantes como la libre locomoción, la libertad de expresión, la intimidad y hasta la propia vida. No obstante, se pretende abordar una visión distinta de Razón de Estado enfocada a dar mayor protección a la conservación y bienestar de las personas y a los derechos humanos, enfoque que también podría tener origen en el mismo Maquiavelo. Por último, se abordará el proceso de paz con las FARC adelantado por el gobierno nacional, donde se puede advertir violación al derecho fundamental de participación característico del modelo democrático; en el que, mediante plebiscito, el poder soberano deslegitimó el acuerdo final, lo que podría haber inhabilitado al presidente de la república para ejercer su iniciativa legislativa, con base en los acuerdos consultados al pueblo, sin que signifique que el presidente haya quedado sin facultad para realizar acuerdos, solo que no debió utilizar contenido del texto del acuerdo consultado. ; Tabla de contenido RESUMEN 1 Palabras Clave 1 Keywords 1 INTRODUCCIÓN 2 1. TITULO I 4 Estado social y democrático de derecho 4 1.1. CAPITULO I 4 1.1.1 Introducción a la teoría del Estado social y democrático de derecho 4 1.1.2 Teorías sobre el origen del Estado 7 1.1.2.1. Teoría teológica 7 1.1.2.2. Teoría de la fuerza 7 1.1.2.3. Teoría positivista 8 1.1.2.4. Teoría organicista 8 1.1.2.5. Teoría contractualista 9 1.1.3. Clasificación de los Estados 12 1.1.3.1. Según el régimen político y el sistema de gobierno 12 1.1.4. Elementos del Estado 14 1.1.5. Estado de derecho 15 1.1.6. Estado social y democrático de derecho 21 1.1.6.1. Elemento "democracia" en el Estado social y democrático de derecho 23 1.2 CAPITULO II 26 Estado colombiano, social, democrático y de derecho 26 1.3 CAPITULO III 31 División del poder público 31 1.4 CAPITULO IV 34 Mutación del elemento "Soberanía" 34 1.5 CAPITULO V 38 Principios de la administración que contribuyen al logro de los fines del Estado Social y Democrático de Derecho. 38 1.5.1 Justicia 39 1.5.2 Buena fe, y respeto, fuente de estados de paz y tranquilidad 40 1.5.3 Debido proceso administrativo 41 1.5.4 Eficacia y eficiencia 41 2. TITULO II 43 ¿Qué es Razón de Estado y cuáles son sus límites? 43 2.1 CAPITULO I 43 ¿Qué es Razón de Estado? 43 2.2 CAPITULO II 58 Orígenes de la Razón de Estado y de la Razón de Estado Constitucional, en Colombia 58 2.3 CAPITULO III 64 ¿Cuáles son los límites de la Razón de Estado en el Estado Social y democrático de derecho? 64 3. TITULO III 67 Derechos Humanos como límite a la Razón de Estado 67 3.1. Derechos humanos en el ordenamiento jurídico colombiano 73 3.2. Hipótesis de Caso para la aplicación de la Razón de Estado 78 5. TITULO IV 80 5.1. Estudio de caso, una reflexión a los acuerdos de la Habana por la indebida aplicación de la Razón de Estado 80 5.2. Principales aspectos del Sistema Integral de Verdad, Justicia, Reparación y no Repetición 91 6. CONCLUSIONES 93 Referencias Bibliográficas 97 ; The present investigation, intends an approach to those basic elements that could constitute in some way, limits to the political decisions whether or not discretionary, within the framework of the Reason of State, applied in the Social and Democratic State of law. Limits as the end or public good understood in a positive sense as "obedience to the law" (Foucault, 2006, p.122), and in a naturalistic sense as the interests of the collective, as well as human rights, norm, reason , temporality and responsibility, can avoid the margin of authoritarianism or abuse of power. The start of departure, will be those events that led to the origin of this state model, trying to find clues about its raison d'être or its purpose. The classic concept of Machiavellian Reason of State will be analyzed, which could be understood in a strict sense, as that subjective institution that allows the governor the execution of measures to guarantee the survival and conservation of the State as a superior good to the others, above including individual rights and guarantees as important as free locomotion, freedom of expression, privacy and even life itself. However, it is intended to address a different vision of Reason of State focused on giving greater protection to the conservation and welfare of people and human rights, an approach that could also have its origins in Machiavelli himself. Finally, the peace process with the FARC will be addressed by the national government, where a violation of the fundamental right of participation characteristic of the democratic model can be seen; in which, by plebiscite, the sovereign power delegitimized the final agreement, which could have disqualified the president of the republic to exercise his legislative initiative, based on the agreements consulted with the people, without meaning that the president has been left without faculty to make agreements, only that it should not use content of the text of the agreement consulted. ; La présente enquête vise à aborder les éléments fondamentaux qui pourraient constituer en quelque sorte une limite aux décisions politiques, qu'elles soient ou non discrétionnaires, dans le cadre de la Raison d'État, appliquées dans l'État de droit social et démocratique. Les limites en tant que fin ou bien public, comprises dans un sens positif comme "obéissance à la loi" (Foucault, 2006, p.122), et dans un sens naturaliste au sens des intérêts du collectif, ainsi que des droits de l'homme, de la norme, de la raison , la temporalité et la responsabilité peuvent éviter la marge de l'autoritarisme ou des abus de pouvoir. Ce sont les événements qui ont conduit à l'origine de ce modèle d'État, qui tentera de trouver des indices sur sa raison d'être ou son objectif, seront le point de départ. Le concept classique de la raison d'Etat machiavélique sera analysé, ce qui pourrait être compris au sens strict, comme cette institution subjective qui permet au gouverneur l'exécution de mesures visant à garantir la survie et la conservation de l'État en tant que bien supérieur aux autres, ci-dessus. y compris les droits individuels et les garanties aussi importantes que la libre circulation, la liberté d'expression, la vie privée et même la vie elle-même. Toutefois, il est prévu d'aborder une vision différente de la Raison d'Etat axée sur l'amélioration de la protection de la conservation et du bien-être des personnes et sur le respect des droits de l'homme, approche qui pourrait également avoir ses origines dans Machiavel lui-même. Enfin, le processus de paix avec les FARC sera traité par le gouvernement national, où une violation du droit fondamental à la participation, caractéristique du modèle démocratique, peut être constatée. dans lequel, par plébiscite, le pouvoir souverain a délégitimé l'accord final, ce qui aurait pu disqualifier le président de la république pour qu'il puisse exercer son initiative législative, sur la base des accords consultés avec le peuple, sans que le président soit laissé sans faculté conclure des accords, mais seulement qu'il ne devrait pas utiliser le contenu du texte de l'accord consulté.
WIE UNSRE GEGNER DEN KRIEG SEHEN Wie unsre Gegner den Krieg sehen ( - ) Einband ( - ) Titelseite ([3]) [Vorwort]: (5) Wie unsere Gegner den Krieg sehen Bilderteil ([23]) [Abb.]: Das "Gehirn" unserer Gegner. General Joffre bespricht mit den Herrn seines Stabes in seinem Extrazug die Lage an der Front von Verdun. Die Deutschen beunruhigen den Feind überall an der Front, so daß die französische Heeresleitung weniger an ihrem Standort als im Eisenbahnwagen ist. (25) [3 Abb.]: Die Könige von Belgien und England (1)The Hero-King, - Sans peur et sans reproche! The knightly king of the Belgians at home at his villa. König Albert fern von Brüssel, in einem kleinen Landhaus bei Furnes, seiner jetzigen Residenz. (2)The Prince of Wales. Der englische Thronfolger in Marschbereitschaft - Der Sturm kann beginnen! (3)Leader of the No-alcohol-in-war-time campaign: König Georg hat, mangels geeigneter Verwendung an der Front, die Führung des "Antialkohol-Krieges" übernommen. (26) [2 Abb.]: Präsident und Oberbefehlshaber von Frankreich (1)Le Président salutant une jeune Alsacienne et une jeune Lorraine auxquelles il a remis des souvenirs. Wie's gemacht wird: Poincaré läßt sich einige Elsässer Kinder in Landestracht vorführen, um in Paris die Illusion aufrechtzuerhalten, daß Frankreich vom Elsaß als Befreier willkommen geheißen würde. (2)General Joffre decorating soldiers of the French Maroccan division. Durch Ordensverleihung und Bruderkuß werden die im Heere Frankreichs von General Joffre als ebenbürtige Streitgenossen "im Kampfe für die Zivilisation" anerkannt. (27) [3 Abb.]: Zar und Zarewitsch (1)Der Kaiser von Rußland und sein Sohn. Wenn Zar und Zarewitsch der Front zunahe kommen, zeigen sie sich kriegerisch "bis an die Zähne bewaffnet". (2)Rechts sehen wir sie beim Vorbeimarsch von Truppen, links Vater und Sohn bei einem Feldgottesdienst. (3)Russischer Feldgottesdienst vor der Schlacht. (28) [Abb.]: Der Vize-König vom Kaukasus. Der Großfürst Nikolajewitsch küßt in überquellender Dankbarkeit den Eroberer von Erzerum. (29) [Abb.]: Auf dem Wege in die Verbannung. Le vieux roi Pierre de la Serbie sur la route de l'exil. De jeunes recrues de 15 à 17 ans, sans armes, évacuant des caisses de cartouches sur Prizrend, entourent le caisson attelé de boeufs qui porte le souverain. Der alte König Peter von Serbien auf dem Wege in die Verbannung. Waffenlose junge Rekruten von 15 bis 17 Jahren, die Patronenkisten nach Prizrend schaffen sollen, umstehen den von Büffeln gezogenen Wagen des Herrschers. (30) [Abb.]: Auch ein Rückzug aus Moskau. A second "retreat from Moscow": A king without territory. The serbian ruler crossing a mountain path in Albania during the retreat. Ein "zweiter Rückzug von Moskau": Der serbische Herrscher auf einem Bergpfad in Albanien während des Rückzuges: Ein König ohne Land. (31) [3 Abb.]: Der König von Italien als Feldherr (1)General Joffre "surprise" visit to the Italian front: Italy taking an "al-fresco". Victor Emanuel und der französische Oberbefehlshaber beim Frühstück. (2)The french Generalissimo and the King of déjeuner. Kriegsrat mit Joffre angesichts des Mote Nero (Krn). (3)Sa majesté le roi Victor Emanuel qui se plait lui-même à prendre des clichés, se laisse photographier de bonne grâce. Der König als Amateur-Photograph. (32) [2 Abb.]: Frankreich empfängt die russischen Hilfstruppen (1)Les défilés dans Marseille en fête. Ein französischer Alpenjäger führt den Zug der russischen Garde, der die entzückte Bevölkerung Vorschußlorbeeren gestiftet hat. (2)Types des soldats des régiments du général Lohvitsky. Typen aus General Lohvitskys Regimentern beim feierlichen Einzug am 21. April 1916. (33) [3 Abb.]: Schutzmaßregeln gegen Luftangriffe. Nachtbilder aus der "Lichtstadt" Paris, die zeigen, wie man, um der Zeppelingefahr zu begegnen, die Beleuchtung abgestellt hat. (1)Le Boulevard Montmartre un soir du printemps dernier (1914) - Einst - (2)Le même Boulevard le 19 janvier 1915 à 6 1/2 h. du soir. - Jetzt - (3)Paris la nuit: La Conciergerie, la Seine et le pont neuf. (34) [2 Abb.]: Die Weltstadt im Dunkel. (1)The new war-"comet" over Paris! A patrolling french aeroplane signalling with ist searchlight above the darkened city. Das Flugzeug auf Wachtposten über Paris signalisiert am Nachthimmel. (2)Sweeping London's skies for possible bomb-dropping Zeppelins: The searchlight at work on Charing Cross Station. Der Londoner Himmel wird von einem Scheinwerfer abgesucht, der auf dem Charing-Croß-Bahnhof steht. Trotz der vielseitigen Abwehrmaßnahmen konnte die englische Hauptstadt jene Zeppelinbesuche nicht verhindern, die bis in ihr Herz - the City - drangen. (35) [Abb.]: Im Kreuzfeuer der Scheinwerfer. The untouched photograph of a Zeppelin raiding the London district - as thousands of people saw it: A remarkable snapshot of an enemy dirigible during its visit on the night of September 8 (1915). Die unretouchierte Photographie eines Zeppelins, der London besuchte. So sahen ihn Tausende von Menschen. (36) [Abb.]: Ein Zeppelin über London. Murderer of civilians: A Zeppelin raider "like a thief in the night". One of the fleet of the hostile airships which raided this country on Oktober 13 (1915) over the London area. Shells from antiaircraft guns bursting about it. Ein Zeppelin-Räuber als "Dieb in der Nacht". Geschosse von Luftabwehrkanonen platzen um eins jener feindlichen Luftschiffe, die am 13. Oktober 1915 auch London besuchten. (37) [3 Abb.]: Zeppelinwirkungen in Paris (1)Explosivstelle einer Zeppelinbombe auf einem Boulevard von Paris. Die Bombe riß ein großes Loch bis in den Tunnel der Untergrundbahn. (2), (3)Zerstörte Häuser. (38) [2 Abb.]: Zeppelinwirkungen an englischen Fabriken (1)Bei den Zeppelinangriffen auf England sind nicht nur alte Frauen und Kinder umgekommen, es wurden, wie diese Bilder zeigen, häufig Munitionsfabriken und andere, zu militärischen Zwecken dienende Gebäude zerstört. (39) [6 Abb.]: Venice "armoured" against aircraft: monuments protected. Geschützte Denkmäler des gegen Luftangriffe gepanzerte Venedig. (1)Oben links: Eine Ecke des Dogenpalastes. - (2)Oben rechts: Die mit Sandsäcken geschützte Halle des berühmten Glockenturmes. - (3)Mitte links: Bau eines Gerüstes um das Colleoni-Denkmal. - (4)Mitte rechts: Abgenommene Deckengemälde im Dogenpalast werden in Sicherheit gebracht. - (5)Unten links: In Venedigs berühmter Markuskirche. - (6)Unten rechts: Steinmauern stützen die Bogen der Arkaden des Dogenpalastes. (40) [Abb.]: Englischer Zeppelin-Kalender. So sah der Himmel aus, als Zeppeline England besuchten. Eine interessante Zusammenstellung, die zeigt, daß unsre Luftschiffe durchaus nicht nur bei nebeligem Wetter und mondlosen Nächten hinüberfliegen. Gleichzeitig erweist die Statistik, daß die Zeppeline in 7 Monaten 20 mal über England waren. (41) [4 Abb.]: Zerstörung deutschen Privateigentums in Paris. Zerstörte deutsche und österreichische Geschäfte in Paris. Völkerrecht und Zivilisation, deren Begriffe für unsre Gegner Schlagworte geworden sind, hielten die Bevölkerung von Paris, London und Mailand nicht ab, sich in zügelloser Weise an dem nach dem Völkerrecht geschützten Eigentum wehrloser Privatpersonen zu vergreifen. (42) [4 Abb.]: Paris im September 1914. Die Vorbereitungen in Paris zur Abwehr der "Kriegswelle", die sich in den Septembertagen des Jahres 1914 so stark auf die Hauptstadt Frankreichs zuwälzte, daß Poincaré die Regierung nach Bordeaux verlegte und sich nicht auf die Verteidigungsmaßnahmen der Pariser verließ. Schützengräben wurden ausgehoben, Barrikaden errichtet, Bäume gefällt und Umwallungen gemauert. (43) [Abb.]: Der Landesverräter Hansi. Si les boches d'enface savaient: à 60 mètres d'eux sous l'uniforme français, celui qui avant la guerre avait déja l'honneuer de leur inspirer une haine féroche. Le dessinateur alsacienne Hansi que le tribunal d'empire Leipzig condamnait le 9 juillet 1914 à un an de prison "pour offense du peuple allemand" et qui porte maintenant avec la croix de la légion d'honneur l'insigne d'officier interprète. Der Karikaturenzeichner Waltz, genannt Hansi, wurde in Deutschland wegen Landesverrat zum Zuchthaus verurteilt und jetzt von der "ritterlichen" Nation eben wegen dieser Heldentat mit dem höchsten französischen Orden ausgezeichnet. (44) [Abb.]: und eins seiner Werke. Die Marneschlacht - eins jener Bilder, mit denen der Elsässer Landesverräter Hansi Waltz in Zeitschriften und Bilderbüchern die Herzen der kleinen Franzosen vergiftet und zum Haß aufstachelt gegen die Barbaren. (45) [3 Abb.]: Reklame im Kriegsdienst (1)Une affiche d'Abel Faivre éditée pour la banque de France, sous les auspices de la société des amis des artistes. Der verwundete Kämpfer deutet mahnend auf die einfachen Leute, die auch ihre Pflicht tun. (2)L'Affiche de Jules Adler. Die Mahnung: "Gebt Euer Geld für Frankreich hin", veranschaulicht durch den Kampf des Goldes um den Sieg; man zeigt seinen Landsleuten, wie entsetzt der preußische Militarismus zusammenbrechen werde, wenn der gallische Hahn aus Gold ihn attackiert. (3)L'Affiche de Paulbot. Der ausziehende Vaterlandsverteidiger ermahnt sein Weib mit letzten Gruß, sie soll nicht vergessen, Kriegsanleihe zu zeichnen - für den Sieg und die Heimkehr! (46) [2 Abb.]: Französische Kriegsanleihescheine (1) L'Affiche de Bernhard Maudin. Dieses vaterländische Gedenkblatt, mit dem der dankbare Finanzminister die Anleihezeichner belohnt, hängt der brave Bürger unter Glas und Rahmen in den Salon. (2)Ein Maueranschlag desselben Zeichners, den die Gesellschaft der Künstlerfreunde herausgegeben hat. (47) [9 Abb.]: (1) - (6)Englische Werbeplakate, wie sie aller Orten in greller Buntheit den Vorübergehenden fragen, warum er nicht in Khaki gekleidet ist, ob er nicht einen noch freien Platz ausfüllen will und was er seinem Kinde zu sagen gedenkt, wenn es ihn später einmal fragt, was er im Kriege geleistet hat. (7) - (9)Hier ruft ihm ein Anschlag zu, er solle sich Belgiens Schicksal zur Mahnung nehmen und sich schnell anmelden, dort tröstet ein andres, daß man schon gewinnen würde, allerdings müsse der freundliche Leser dazu helfen. (48) [7 Abb.]: Aus englischen Werbebüros (1)Werberede eines Majors auf offener Straße - (2)Ansammlung vor dem Werbebüro bei Öffnung der Pforte (der Zeitungsphotograph wählte, um durch scheinbaren Andrang Eindruck zu erwecken, diesen für seine Aufnahme günstigen Moment) - (3), (4)Der Werber mit seinem Opfer - (5)Invalide mit dem Werbeplakat - (6)Neu eingekleidete Rekruten - (7)Leichtverwundete als Stimmungsmacher für den Feldzug. (49) [2 Abb.]: Werbewesen (1)Nicht ohne Humor zeigt dieses Plakat, wie nicht nur Menschen, sondern Pfund, Schilling und Pence für England mobil gemacht werden. In marktschreierischen Plakaten muß das britische Reich die Daheimgebliebenen auffordern, Kriegsanleihe zu zeichnen. (2)The soldier on the holiday at the Zoo. Es ist der neueste Sport, daß verwundete Soldaten Sonnatgs nachmittags von ihren Freundinnen im Rollstuhl spazieren gefahren werden - auch ein indirektes Werbemittel. (50) [2 Abb.]: Werberede - Rekrutenvereidigung. L'appel pour les munitions chez nos alliés d'outre-manche. Un Meeting pendant l'heure du dèjeuner aux forges et usines de munition de guerre beardmore & Co., Glasgow. Le simple soldat May revenu du front, harangue les ouvriers de travailler pour l'amour des camerades des trenchées. Ein junger Frontsoldat appeliert im Hofe einer englischen Munitionsfabrik in der Zeit der Ausstände an den Patriotismus und das Solidaritätsgefühl der englischen Arbeiterschaft. (2)The West Indie's response to the Empire's call: trinidad and Barbadoes recruits being sworn in before the Lord Mayor. Vereidigung englischer Rekruten aus Westindien vor dem Lord-Mayor von London. (51) [4 Abb.]: Öffentliche Werbetätigkeit in London. (1), (2)Obtaining recruits in Trafalgar Square. One of the recruiters on the plinth. Serg. Newsand, who is a constant speaker in Trafalger Square. A bayonets display on a recruiting meeting. 2 army officers engage in friendly combat to attack recruits.Rekrutenwerbung am Sockel der Nelsonsäule in London. Zuerst spricht Sergeant Newsand als erfahrener Mann, dann entspinnt sich vor den Augen der Menge ein kleiner Bajonettkampf; (3)A Chelsea pensioneer greets an Indian officer. Es folgt ein anderes Bild: Händedruck zwischen einem alten Veteranen und einem indischen Offizier, (4)Miss Sh. Kellogg, the well known actress, kisses a small boy who came forward to know if he could do anything at a recruiting meeting organised für the second London regiment. .und zuletzt verspricht die Liebkosung einer bekannten Schauspielerin durch Vorführung am kleinen Modell ähnliche Belohnungen dem neuen Rekruten. (52) [Abb.]: Karikaturzeichner im Werbedienst. Die Leiden des pflichtvergessenen Zivilisten und die Freuden des pflichtgetreuen Rekruten. Was von jedem wehrpflichtigen Deutschen als selbstverständliche vaterländische Pflicht empfunden wird, muß dem Engländer in so drastischer Weise zu Gemüte geführt werden. (53) [Abb.]: Englische Feldausrüstung. Guaranteeing effiency and comfort: What she british soldier bears to the firing line. Die Ausrüstung der Angehörigen des britischen Söldnerheeres reklamehaft dargestellt als Werbemittel für die englische Armee. (54) [Abb.]: Fliegergepäck. Everything an airman wants. Was solch ein englischer Flieger nicht alles braucht! Außer den Meßinstrumenten, Notizbuch und Photoapparat finden wir Luftkissen, Rasierapparat Nagelpflegeinstrumente, Pfeife, Tabak und Zigaretten, Trinkbecher, Würfel und Spielkarten. (55) [Abb.]: Englische Soldaten als Einkäufer in Paris. Rue de la Paix . Dans les salons d'un grand couturier parisien. Présentation des nouveaux du printemps aux acheteurs d'une maison de Londres. Die Einkäufer eines Londoner Konfektionshauses erscheinen in Felduniform bei einem Pariser Schneider und lassen sich die neuesten Modeschöpfungen vorführen. (56) [2 Abb.]: Der französische Stahlhelm. Die Herstellung des Stahlhelms. (1)Stamping out circles of steel which will be shaped into helmets. Links werden die Blattstahlscheiben ausgestanzt, (2)Making the crowns of the steel helmets from the metal disk with the aid of a pressing-machine. ., rechts wird das Metall in die Form des Helms gepreßt. (57) [Abb.]: Londoner Börsenleute als Schipper. City-men trench digging near the old G. P. O.: Members of the national guard training for home defence. Auch London hat seine Schützengräben, noch nicht für den Ernstfall wie in Paris, auch nicht als Schaustück wie in Berlin, sondern als Übungsbauten der Nationalgarde. Männer der City, denen in freidlichen Zeiten nur Pfundnoten und Geschäftspapiere durch die Hände gegangen sind, haben Karre und Spaten in die Hand genommen zur Verteidigung der Heimat, um für den Fall einer deutschen Landung gerüstet zu sein. (58) [Abb.]: Sarah Bernhardt im Dienste Frankreichs. L'Allégorie des cathédrales des France au théâtre Sarah Bernhardt. Allegorie auf Frankreichs Kathedralen im Theater der Sarah Bernhardt. Die alte Deutschenfresserin hat in ihrem Theater ein Austattungsstück in Szene gesetzt, in dem die Kathedralen von St. Pol de Leon, Arles, Straßburg (von ihr selbst dargestellt), Paris, Amiens und Bourges die unglückliche Schwester in Reims beklagen. (59) [Abb.]: Die Marseillaise! La réouverture des théatres de Paris: Mlle. Chenal incarne et chante l'hymne national à l'opéra comique. Während die deutschen Theater vom Kriege ihre Spielzeit nicht unterbrechen ließen, schloß die Gefährdung der französischen Hauptstadt die Tore ihrer Musentempel. Nachdem die deutsche Gefahr in die Ferne gerückt war, wurden die Bühnen feierlich wiedereröffnet. Die schöne Schauspielerin der komischen Oper im Gewande der Trikolore und geschmückt mit der Elsässer Haube, hinter sich die Napoleonische Garde, riß durch den Vortrag der Marseillaise ihre Zuhörer mit sich. (60) [Abb.]: Das Admiralitätsgebäude in London kriegsmäßig. "Englands expects ." Nelson and the listening wireless off the admiralty office. Nelson Standbild als Wächter vor dem Admiralitätsgebäude und die Anfangsworte seiner berühmten Parole in der Seeschlacht von Trafalgar sollen die stolze Zuversicht des meerbeherrschenden Britanniens widerspiegeln. Der Turm des Admiralitätsgebäudes zeigt, daß man von hier aus funkentelegraphisch mit der Flotte auf dem Meere verkehren kann. (61) [Abb.]: "Was sind Hoffnungen, was sind Entwürfe!" French officers studying a large war-map at Headquarters. Französische Offiziere beim Studium einer großen Kriegskarte im Hauptquartier. Durch solche Darstellung, die immer noch auf strategische Pläne für einen Feldzug im Inneren Deutschlands hinweist, sucht die gegnerische Presse die Hoffnung auf eine nahe Wendung des Kriegsglücks zu nähren, während doch Frankreichs Sorgen unverändert in der Nähe von Paris liegen. (62) [2 Abb.]: Franzosen in Feldgrau. (1)Französische Artilleristen in gedeckter Stellung, mit Masken gegen die Wirkung der deutschen Gasangriffe geschützt, ein Beweis, daß solche Gasangriffe auch noch in den hintersten Stellungen ihre Wirkung tun. (2)Joffres spendid men: The new "fantassins" of France as they are in this, the second yearof the great war. Frankreichs neue Infanteristen im zweiten Kriegsjahr. (63) [2 Abb.]: Bilder von der Westfront (1)Les premiers exploits de nos alpins: Quand its eurent occupé le col de "bonhomme" après un violent combat, le 7 août, les diables bleus s'empressèrent d'abattre le poteau frontière allemand. Die "ersten Taten" der französischen Alpentruppen. Die "blauen Teufel" im Kampf mit einem deutschen Grenzpfahl. (2)A terraced colony of dug-outs for the french army's ambulance dogs. An interesting corner near the front in Northern France. Terrassenförmiges Lager von Unterständen für die Sanitätshunde des französischen Heeres. Ein interessanter Winkel nahe der Front in Nordfrankreich. (64) [3 Abb.]: Minenwerfer und Handgranaten (1)Links oben: Französisches Lufttorpedo wird abgefeuert. Ein 58-mm-Minenwerfer mit seinem "Flossen"-Geschoß in Stellung. (2)Rechts oben: Lager dieser Lufttorpedos, die mit kleinen flügelförmigen "Schwanzflossen" versehen sind, um die Richtung einzuhalten. (3)Unten: Das fürchterlichste der französischen Grabengeschütze. Eine 80-mm-Gebirgskanone, die Luftminen im Gewicht von 236 L. B. (englischen Pfund) schleudern kann. (65) [2 Abb.]: Brieftauben im Kriegsdienst (1)The pigeon-express: Winged messengers of war. Geflügelte Kriegsboten und ihr "Expreß". Das Dach des Autobus trägt Käfige für Brieftauben der französischen Armee. (2)Die Taube als militärischer Beobachter: (2)Oben transportable Dunkelkammer, rechts einfacher links doppelter photographischer Apparat für Tauben. In der Mitte Tauben mit umgeschnallten Apparat, unten Aufnahmen. (66) [2 Abb.]: "Die Deutschen sind da!"(1)Un télégramme historique: le télégramme le 20 août 1914 de Bruxelles à Amsterdam. "Cette photographie est absolument authentique", nous écrit Mr. Paymans, télégraphiste au bureau d'Amsterdam qui nous a adressé ce document. Ein Amsterdamer Telegraphenbeamter hat den Moment, als die letzten Worte seines Brüsseler Kollegen aus dem Morse-Apparat klapperten, photographiert. Diese Worte lauten in deutscher Übersetzung: "Die Deutschen kommen, wir ziehen uns zurück! Adieu!" (2)Relics of German air raids in Paris: Three types of bombs dropped on the city by enemy airmen. Deutsche Grüße aus der Luft, die ihre Bestimmung verfehlt haben, sind den Verbündeten liebere Andenken als die durch unsere Flieger zerstörten Werkstätten und Fabriken. (67) [2 Abb.]: Aus einem französischen Flugpark. (1)The escadrilles which guard the camp retranché of Paris. Die kleinen Geschwader, die das verschanzte Lager von Paris bewachen. Flugplatz vor der Stadt, von dem beim Nahen von Zeppelinen oder Tauben Abwehrflugzeuge aufsteigen. (2)Photographed by search-light: one of a number of French aeroplanes starting at night for a long distance raid. Scheinwerferphotographie: Eins der zahlreichen französischen Flugzeuge startet bei Nacht zu einem Fernflug. (68) [2 Abb.]: Des Fliegers Glück und Ende (1)Chasing off german aeroplanes at a high of 6500 feet: A french monoplane of the "Parasol"-Type flying at full speed above Nancy towards San Nicolas du Port. Jagd auf deutsche Flugzeuge in einer Höhe von 6500 Fuß (ungefähr 1900 Meter) zwischen Nancy und San Nicolas du Port. (2)Les débris de l'appareil de Pégoud. Le 31 août (1915) au matin dans la pleine entre Petit Croix et le bois de Fontenelle. Le corps de l'aviateur est étendu devant le médecine portant un brassard, sous un entoilage arraché d'une de ses ailes. Die Trümmer von Pégouds Flugzeug, wie sie am Morgen des 31. August auf der Ebene zwischen Petit Croix und dem Walde von Fontenelle gefunden wurden. Vor dem Arzt (mit der Armbinde) liegt die Leiche des Fliegers unter einem Stück Leinen einer Tragfläche. (69) [Abb.]: Im Unterstand. Ein französischer Röhrengang in der Champagne. Durch gebogene Wellblechlagen, die mit Sandsäcken gegen Granaten geschützt sind, hat man luftige Unterstände erbaut. (70) [2 Abb.]: Reiseleben in der Kriegszone (1)Accomodation at the "Lion d'or" Reims, while shells are falling. Bequemlichkeit im "Goldenen Löwen" von Reims während eines Granathagels. Das Hotelzimmer ist zu unbehaglich geworden, und man hat sich, so gut es ging, im Keller eingerichtet. (2)How all french roads near the front are watched: Soldiers examing a passing motorists papers at night. Wie alle französischen Landstraßen die nahe der Front bewacht werden: Soldaten prüfen bei Nacht die Papiere eines durchfahrenden Automobilisten. (71) [Abb.]: Die Angreifer. Les fauves dans la forêt: Soldats allemands photographiés en liberté à 15 mètres d'une tranchée française. Aufnahme deutscher Soldaten von einem französischen Schützengraben aus. Die "neutrale" Platte zeigt, daß auch die nächste Nähe des Feindes unseren Feldgrauen nicht die Stimmung verdirbt. (72) [Abb.]: und die Angegriffenen. German shrapnel bursting a hastily-built french barricade. Deutsches Schrapnell platzt hinter einer schnell errichteten französischen Barrikade. (73) [2 Abb.]: Der Kampf um Verdun. (1)A position finely won: in the Bois de la Caillette. Schützengraben im Caillettewalde. (2)Camion démoli près de Verdun par un obus de 210 de radiateur détaché est tombé au fond de l'entonnoir. Lastauto, das eine 21-cm-Granate bei Verdun zerstört hat. (74) [Abb.]: Unsere Brandbomben in Verdun. Die Feuerwehrleute von Verdun. Eine Feuerwehr mußte ins Leben gerufen werden, die die Wirkungen unserer Brandbomben einzudämmen hat. (75) [Abb.]: Kriegsgefangene in Verdun. Prisonniers allemands dans une chapelle de Verdun. Ein Häuflein deutscher Soldaten als Gefangene in einer französischen Kapelle. (76) [Abb.]: Der Kirchturm als Beobachtungsposten. La vierge dorée du clocher de la basilique d'Albert qui présentait, les bras tendus, son divin fils aux populations chrétiennes. Das goldene Standbild der Jungfrau mit dem Jesusknaben, in dessen Schutz der Feind auf dem Kirchturm von Albert Beobachter aufgestellt hatte, ist infolge eines deutschen Treffers umgestürzt ohne herabzufallen. Auch hieraus suchen unsre Gegner eine Anklage gegen deutsche Kriegsführung zu erheben. (77) [Abb.]: Französischer Schützengraben. Three-storied french field-fortifications: A corner of a first-line trench in Champagne. Groß ist die Verteidigungskunst der Franzosen, wie dieser Ausschnitt aus einem starkbefestigten Schützengraben zeigt, größer aber die Sturmgewalt unserer Feldgrauen, wie Verdun beweist. (78) [Abb.]: Die englische Offensive 1916. The "Smoke of Battle" to screen advancing troops: Our infantry attacking under cover of smoke bombs. Analogous to the use of smoke-screens by war-ships at sea: Opaque clouds produced by bombs used as protective cover for a british infantry attack. Unter dem Schutz von Rauchbomben stürmen die Engländer aus ihren Schützengräben auf den Feind. (79) [Abb.]: Deutscher Fliegerangriff. Bombing Botha's army from the air: Bombs exploding in a camp of the Union forces. Mit der Wiedergabe dieses Bildes dokumentieren die Engländer die Treffsicherheit unsrer bewaffneten Flugzeuge. (80) [Abb.]: Gerichteter Spion. Un exemple: "Espion, traitre de son pays". Ein wegen Landesverrat erschossener französischer Spion bleibt nach der Hinrichtung zur Abschreckung am Pfahl, eines der vielen Beispiele, in welchem Maße es unsere Gegner nötig haben, abschreckend auf die eigenen Truppen zu wirken. (81) [Abb.]: Vom Krieg im Elsaß. Les opérations en Alsace. Ein von den französischen "Befreiern" in Brand geschossenes Dorf im Oberelsaß. (82) [Abb.]: Ein Nachtbild von der Westfront. Les usées éclairantes de l'ennemi. Deutsche Leuchtraketen, wie sie für einen kurzen Zeitraum die Nacht erhellen, von der feindlichen Front aus aufgenommen. (83) [Abb.]: Ypern 1915. Diese Aufnahme hat eine englische Zeitschrift als Kunstdruck vervielfältigt, damit der Engländer in seinen vier Wänden stets an Belgiens Schicksal und an deutsche Zerstörungswut erinnert wird, wobei zu sagen "vergessen" wurde, daß Engländer und Franzosen diese herrliche Stadt, eine Perle altvlämischer Kultur, zum Mittelpunkt ihrer Verteidigung machten und während des Krieges zur Festung ausgebaut haben. Das lange Gebäude mit dem Turm ist die Tuchhalle, das berühmte Ständehaus der Weber-Innung, links davon steht die Kathedrale. (84) [Abb.]: Reims im Kriege. La cathédrale de Reims et le quartier environnant après deux mois de bombardement. Blick aus einem französischen Doppeldecker auf die Kathedrale von Reims, nachdem das Bombardement schon 2 Monate angedauert hatte. Diese Aufnahme straft erstens die Beschuldigung der Zerstörung der Kathedrale durch unsre Artillerie Lügen, beweist aber zweitens die Treffsicherheit unsrer Kanoniere, denn rings um die Kathedrale haben deutsche Granaten mit Erfolg eingeschlagen. (85) [2 Abb.]: (1)An der russischen Front. (1)La visite que fit le Tsar a Przemysl. La Grand-duc Nicolas avait voulu montrer a l'empereur ce qui restait des formidables fortifications de l'ancienne citadelle autrichienne. Der Großfürst zeigt dem Zaren Przemysl, die neue Perle der russischen Monarchie, die aber bald wieder aus der Zarenkrone fiel. (2)Automitrailleuses blindées de l'armée russe sur une route de Galicie. Gepanzertes Maschinengewehr-Auto des russischen Heeres auf einer Landstraße Galiziens. (86) [2 Abb.]: Gasangriff - Riesenflugzeug (1)A German gas-attack photographed bay an airman: Poisonous fumes rolling towards the Russians and German troops. Fliegerphotographie eines deutschen Gasangriffes. Giftige Dämpfe wälzen sich auf die Russen zu, dahinter deutsche Truppen. (2)Russia's 3 1/2 ton aeroplane for eight! A giant Sikorsky-biplane, one of which bombarded the Germans in East Prussia. Russische 3 1/2-Tonnen-Flugmaschine für 8 Personen! Einer der riesigen Sikorsky-Doppeldecker, die auf die Deutschen in Ostpreußen Bomben warfen. (87) [Abb.]: Der Krieg in den Alpen. Eine von österreichischen Granaten in Brand geschossene Kirche: Kriegswirkungen in einem typischen Alpendorf. Die schönen Bergdörfer der Alpen, wo Italiener und Österreicher kämpfen, erleiden ebenso wie die belgischen und nordfranzösischen das Schicksal des Krieges. (88) [Abb.]: Schwieriger Geschütztransport. "Excelsior!" How the Alpini troops take the guns up the mountains. Geschütztransport durch italienische Alpentruppen. (89) [Abb.]: Venedig aus der Vogelschau. Venise en aeroplane. Blick aus dem Flugzeug auf die Lagunenstadt, deren Arsenale und Munitionsstätten österreichische Flieger erfolgreich mit Bomben bewarfen, ohne die Kulturdenkmäler vergangener Jahrhunderte zu zerstören. (90) [Abb.]: Das alte und neue Zeitalter. Ancient wonders of the world photographed from a new wonder of the world. The pyramids and the surrounding desert "taken" from an aeroplane. Die Begegnung alter und neuer Weltwunder im Kriege. Blick aus einem Flugzeug auf die Pyramiden und die Wüste. (91) [2 Abb.]: Der Auftakt in Gallipoli (1)Landing artillery on the Gallipoli peninsula. A 155 mm-gun being towed ashore on a lighter ad Sedd ul Bahr. Artillerielandung auf der Halbinsel Gallipoli. Ein 155-mm-Geschütz wird von einem Leichter bei Sedd ul Bahr an Land gezogen. (2)Lord Kitchener in Gallipoli: At Sedd ul Bahr with the French commander-in-chief and the High commissioner for Egypt. Bei Sedd ul Bahr mit dem französischen Oberbefehlshaber und dem Höchstbevollmächtigten für Ägypten (92) [2 Abb.]: Die Vorbereitungen zum "Sieg" (1)Camels from Egypt on their way to the sands of Gallipoli. Ägyptische Kamele auf dem Wege nach Gallipolis Küsten (2)Men of the Australian Lighthorse who fought so gallantly on the Gallipoli peninsula. Leute der australischen leichten Reiterei. Selbst die "Anzacs" (Australian New Zeeland Army Corps) haben dem Ansturm der vom Gegner verachteten türkischen Truppen nicht widerstehen können. (93) [2 Abb.]: Wasserflugzeuge (1)The "Ark royal" - aeroplane ship - in the Dardanelles straits. Die "Ark Royal" - Flugzeugschiff - in den Meerengen der Dardanellen. In der Mitte auf Deck stehen 2 Krane zum Herablassen und Hinaufziehen der Wasserflugzeuge, von denen 2 auf dem Achterdeck stehen. (2)Hoisting a seaplane aboard. Anbordziehen eines Wasserflugzeuges. Der gepanzerte Eindecker, in dem der Beobachter sitzt, während der Führer das Hebeseil am Flugzeug angebracht hat, wird nach einem Fluge wieder an Board gezogen. Der stehende Pilot ist ein Franzose, sein Beobachter Engländer. (94) [4 Abb.]: Rettung eines Fliegers aus Seenot (1)Seaplane rescue: Floating half-sunk alongside the mother-ship. (2)Salvage work in full swing: The working-party stripping gear. (3)A stripped plane liftet from the water: Hoisting the frame aboard. Ein neben sein "Mutter"-Schiff geschlepptes Flugzeug wird abgetackelt, (2)Safely swung clear: Lowering on the mother-ship's deck. .hochgewunden und an Deck gebracht. (95) [4 Abb.]: Feindlicher Aufklärungsdienst (1)Kilid Bahr (Europe), ses forts et ses batteries avec leurs epaulements où l'on distingue nettement les canons. Die Forts und Batterien der europäischen Dardanellenfestung Kilid Bahr, deren Kanonen erkennbar sind. (2)L'embouchure du Mendéré et les forts du Koum Kaleh (Asie) à l'entrée des Dardanelles. Das türkische Dorf Kumkaleh auf der asiatischen Seite der Dardanelleneinfahrt. (3)Blick auf ein türkisches Kaukasusdorf aus einer russischen Flugmaschine. (4)Russische Flugzeugaufnahme eines türkischen Zeltlagers im Kaukasus. (96) [2 Abb.]: Sicherheitsdienst in den Lüften (1)View of a turkish town on the Dardanelles as seen from a french aeroplane. Blick aus einem französischen Doppeldecker auf eine Dardanellenstadt. (2)What an air-scout sees: A view taken from the basket of an observation ballon on a dull day. Die Landschaft unter einem Fesselballon, dessen 3 Kugeln zur Abgabe von Signalen dienen. (97) [2 Abb.]: Der "Glorreiche" Rückzug (1)The Allies' outpost-guard beyond the main defences of Salonika: Kitchen-huts in a French marsh-camp. Vorgeschobener Wachtposten der Verbündeten außerhalb der Hauptverteidigungswerke von Saloniki. Kochhütten eines französischen Sumpflagers. Eigentümlicherweise sprechen die Engländer hier von Verteidigung von Saloniki, von wo doch eigentlich der Angriff geführt werden sollte. (2)Destruction officers: Preparing to fire stores at Suvla. That evrething of use to the enemy might be burned: Placing hay (afterwards soaked with petrol) among the stores before the evacuation. Man bereitet die Vernichtung der Vorratslager vor, indem sie mit Stroh angefüllt werden, das vorher mit Petroleum durchtränkt wurde. (98) [2 Abb.]: Abschied von Gallipoli (1)Stores burning at five in the morning. The scene as viewed from a battle ship at Suvla. Anblick der brennenden Vorratslager morgens früh um 5 Uhr von einem Schlachtschiff bei Suvla aus. (2)Seen from H. M. S. "Cornwallis", the last ship to leave Suvla Bay. Stores and other material burning at the time of the evacuation. Brennende Material- und Munitionslager zur Zeit der Räumung von S. M. S. "Cornwallis" aus gesehen, die als letztes Schiff die Suvla-Bucht verließ. (99) [2 Abb.]: Bilder vom Balkan (1)The Nish banquet to the Kaiser. January 18 (1916). The menu-card, and the music-programm. Speisenfolge und Musikprogramm vom Kaiserbankett in Nish. Angeblich ist diese Aufnahme von einem englischen Spion gemacht worden, der als neutraler Berichterstatter dem Essen beigewohnt haben will. (2)Nos alpins qui arrivent des Vosges jouissent d'une matinée dominicale ensolleillée sous la colomnade d'un puits grec. Französische Alpenjäger, die aus den Vogesen gekommen sind, ruhen sich nach der Besetzung des Achilleions vor einem griechischen Brunnen aus. (100) [3 Abb.]: Der Feind im Achilleion (1)Le géant teuton élevé par Guillaume à la mémoire d'Achille. Die Achilles-Statue, die Kaiser Wilhelm aufstellen ließ, wird von den Franzosen als "teutonischer Riese" bezeichnet. Sollte wohl der auf dem Sockel stehende Alpenjäger seinen Landsleuten ein Bild des Größenverhältnisses der beiden Nationalkräfte geben?! (2), (3)A l'Achilleion. Les automobiles impériales encore dans leurs caisses. Elles ont été requisitionnées pour le service de l'ambulance franco-serbe et on n'attend pour s'en servir que les pneumatiques et les magnétos demnadés en France. Im Achilleion: Die "ritterliche" Nation vergreift sich im neutralen Gebiet am Privateigentum des Deutschen Kaisers. Die kaiserlichen Automobile werden für den französisch-serbischen Sanitätsdienst "entliehen". (101) [6 Abb.]: Die Seeschlacht beim Skagerrak. Ehrenschmisse nach dem Nordseesieg! Bilder von einem englischen Kriegsschiff, dem es gelang, aus der Schlacht zu entfliehen, zeigen dem englischen Leser die harmlosen Schrammen, die die deutsche Flotte der englischen kratzen konnte. Die Ehrlichkeit der englischen Berichterstattung muß es sich bedauerlicherweise versagen, Photographien von der auf dem Meeresgrund liegenden Flotte zu bringen. (102) [2 Abb.]: U-Boote bei der Arbeit. The enemy submarine approaching the danish steamer "Sulfoss". Zwei Bilder von den bekannten, sich immer wiederholenden Phasen der Untersuchung eines neutralen Handelsschiffes. Vor dem Dampfer "Sulfoß" aus Dänemark ist ein deutsches Unterseeboot aufgetaucht. (103) [3 Abb.]: Torpediert! Trois phases du torpillage du "Carthage" au large du cap Hellès, le 4 juillet 1915. Der Dampfer ist von einem Torpedo am Heck getroffen, so daß sich das Vorderteil allmählich aufrichtet, bis es senkrecht in die Tiefe schießt. Das das feindliche Handelsschiff zum Schutz begleitende Torpedoboot trägt die Trikolore. (104) [2 Abb.]: Mißbrauch des Roten Kreuzes auf See. The sinking of the "Anglia" on which the king was brought to England. Nachdem die "Anglia" als Hospitalschiff den englischen König nach seinem Unfall an der Front heimgebracht hatte, fuhr sie als Transportschiff unter der Roten-Kreuz-Flagge mit Mannschaften und Kriegsgerät beladen, nach Frankreich zurück. Hierbei ereilte sie ihr Schicksal. Das obere Bild zeigt uns, wie sie sich nach Steuerbord zu neigt, und unten versinkt die "Anglia", Heck aufwärts. Torpedo- und Rettungsboot eilen hilfebrindend herbei. (105) [Abb.]: Versenkung der "Majestic" The "Majestic" sinking, seen from the air. A novel disaster photographed for the first time an aeroplane in flight: The british battleship lying keel upwards jst before sinking after being torpedoed ba an enemy submarine. Von den vielen feindlichen Schlachtschiffen, die bei dem Dardanellenabenteuer verlorengingen, zeigen die Engländer (mit einigem sportlichen Stolz) die erste Photographie aus einem Flugzeug auf ein sinkendes Kriegsschiff. S. M. S. "Majestic" treibt kieloben, um kurz darauf zu verschwinden. (106) [Abb.]: Wirkung eines deutschen Torpedos. The shattering effect of a submarine's torpedo on a ship: A torpedoed cargo-Steamer in dock. Das hausgroße Loch in einem torpedierten Handelsdampfer zeigt die furchtbare Sprengkraft der von unsern U-Booten abgeschossenen Torpedos. (107) [2 Abb.]: Ein guter Treffer. As it must have been with the "Lusitania": The hole made in a ship by a German submarine's torpedo. Das obere Bild zeigt die Schußstelle am Bug, während unten die gegenüberliegende Seite Löcher von durchgedrungenen Geschoßteilen aufweist. (108) [5 Abb.]: Die Aufnahme eines Neutralen, der sich auf der "Appam" befand, als sie in deutsche Hände fiel, zeigen den Führer des Prisenkommandos von der "Möwe" und späteren Kapitän der "Appam", Leutnant Berg, einen Matrosen, das Schiff selbst, sowie Szenen vom Anlandgehen der Passagiere. Die Abbildung der Speisekarten soll zeigen, wie herrlich die Reisenden gelebt haben, als sie noch unter englischer Flagge fuhren, im Gegensatz zu der bescheidenen Speisenfolge, die der deutsche Kapitän einrichtete, um die Vorräte in Rücksicht auf den Zuwachs der Besatzung zu "strecken". (109) [3 Abb.]: Englische Verspottung deutscher Opferwilligkeit. Enemy war memorial- and Congo cases of nailing. Das angeblich für die europäische Kultur kämpfende England findet es geschmackvoll und nicht kulturwidrig, den Riesen-Hindenburg, das Symbol deutscher Opferwilligkeit, mit afrikanischen Fetischen auf gleiche Stufe zu stellen, während es elbst mit Wilden aller Zonen an der Front in einer Linie steht. (110) [Abb.]: Die Vergewaltigung der Neutralen. Scientific eyes for the officer examining cargoes for contraband in war-time. Not macht erfinderisch. In der Befürchtung, daß der Handels- und Aushungerungskrieg gegen uns ebenso vergeblich werden könnte wie die Anstrengungen Englands zu Wasser und zu Lande, werden die Ballen neutraler Handelsschiffe mit Hilfe einer Erfindung deutschen Geistes, der Röntgenstrahlen, auf Bannware untersucht. (111) [4 Abb.]: Leute ohne Vaterland. Leute mit deutschen Namen und neutralisierte Briten, die nach Kriegsausbruch ihre deutsche Abstammung verleugnen zu müssen glaubten und als äußeres Zeichen ihrer Gesinnung ihren Namen anglisierten. Man wird gut tun, sich diese Leute für die Zeit nach dem Kriege zu merken. Unten rechts der schamlose Brief eines gewissen Karl Meyer, der diese Gesinnung deutlich zum Ausdruck bringt. (112) Einband ([uncounted]) Einband ([uncounted])
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