Derrière les façades. Ethnographies de squats parisiens
In: Ethnologie française: revue de la Société d'Ethnologie française, Volume 42, Issue 3, p. 429-440
Abstract
Résumé Paris est une ville riche, que l'on imagine aisément uniformément gentrifiée. Elle comporte pourtant des « îlots » de pauvreté, dont les squats. En dépit de leur caractère insécurisant, ces bâtiments ont une fonction d'accueil : ils sont des points d'entrée dans la ville pour des personnes « en transition ». Le devenir des squats est cependant étroitement lié à l'action institutionnelle, qui oscille entre tolérance et sévérité. Dans ces arbitrages, les institutions locales sont guidées par un double impératif : résorber les poches insalubres de la ville et reloger les plus fragiles, mais aussi ne pas altérer l'image de la Ville lumière et sauvegarder sa dimension muséale.
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