Aufsatz(elektronisch)21. Mai 2008

Les histoires à compléter pour l'étude des représentations d'attachement

In: Enfance, Band 60, Heft 1, S. 13-21

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Abstract

RÉSUMÉ L'étude des représentations d'attachement de l'enfant a débuté dans les années 1980. S'inspirant des travaux de Main, Kaplan et Cassidy montrant des corrélations entre les réponses de l'enfant au test d'anxiété de séparation (SAT) et les comportements d'attachement avec la mère, Bretherton et Ridgeway ont proposé les histoires d'attachement à compléter (ASCT), reposant sur la narration d'histoires avec la manipulation de figurines, d'une façon proche de la psychothérapie par le jeu. Cette procédure, selon ses auteurs, devrait améliorer la compréhension des histoires et la production narrative. Une échelle de sécurité a été proposée, basée sur la qualité de la résolution des histoires, la cohérence et l'ouverture émotionnelle du narratif (à l'opposé de l'évitement émotionnel ou l'enchaînement chaotique des événements). Les scores de sécurité des enfants de 3 ans se sont trouvés corrélés avec les comportements effectifs observés lors de réunions avec la mère. La procédure ASCT a ensuite été validée lors de plusieurs autres études avec des enfants de 3 ans ainsi qu'avec des enfants plus âgés, ceci dans plusieurs pays. Certaines de ces études ont utilisé d'autres systèmes de codage, dimensionnels ou typologiques. Des corrélations ont été montrées avec les catégories d'attachement des mères, avec la représentation de soi de l'enfant ou encore avec ses compétences sociales. Dans l'ensemble, ces études tendent à confirmer l'idée que les histoires à compléter reflètent bien certains aspects des modèles internes opérants de « soi en relation avec les parents ».

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