Aufsatz(elektronisch)19. November 2007

Confusion politique et sans-faute économique

In: Le courrier des pays de l'Est: politique, économie et société, Band 1062, Heft 4, S. 71-84

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Abstract

Lors du scrutin législatif de juin 2006, les électeurs, lassés par une campagne émaillée de scandales, avaient fini par renvoyer dos à dos les formations classiques et permis aux Verts de devenir un parti parlementaire. Avec 100 députés dans chaque camp s'est ouverte une nouvelle période d'instabilité, dont le pays est coutumier depuis 1996. Mais cette fois-ci, grâce aux manœuvres du président Vaclav Klaus, elle aura duré plus de six mois. Après de multiples revirements, un gouvernement a été nommé en janvier 2007. La nouvelle coalition des conservateurs, des chrétiens-démocrates et des Verts, largement dominée par les premiers, pouvait donc passer au stade de la réalisation des réformes mûries dans l'opposition et concernant la politique budgétaire, la fiscalité, les systèmes des retraites et de santé. Parallèlement, plusieurs débats récurrents ont repris de la vigueur. Le premier concerne les relations entre l'Eglise catholique et l'Etat, le financement des cultes et les restitutions. Le deuxième porte sur l'utilisation des archives de la police politique de l'ancien régime. Enfin, un troisième concerne le projet d'installation d'une partie du bouclier antimissile américain dans le pays. La population et les dirigeants locaux y sont opposés, mais le gouvernement de Mirek Topolanek, très proaméricain, entend passer outre, au risque de mécontenter ses voisins et la Russie. Dans ses relations avec l'UE, l'euroscepticisme, incarné par le Président, a été renforcé par le rapprochement avec la droite polonaise au pouvoir. L'économie du pays pouvait difficilement faire mieux : une croissance forte, un chômage bas, un excédent commercial confortable et des capitaux étrangers toujours importants. L'appareil industriel tourne à plein régime et pas seulement dans l'automobile, secteur devenu une base de production en Europe et contribuant à hauteur de 84 % au total des exportations tchèques. Ce «beau rêve» n'est perturbé que par «un endettement injustifié de l'Etat» et les craintes quant aux effets des réformes qui se feront sentir à partir de 2008.

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