Le traité conclu entre Rhodes et le sultanat mamelouk en 1403
In: Chronos: revue d'histoire de l'Université de Balamand, Band 34, S. 195-218
Abstract
L'étude des relations diplomatiques dans le monde méditerranéen médiéval occupe aujourd'hui une place importante chez les historiens qui essaient de retracer l'histoire des rapports entre le monde latin et les pays d'Islam, tout particulièrement entre les principales villes marchandes européennes comme Venise, Gênes, Pise, Florence, Barcelone et le sultanat mamelouk. Bien que la plupart des historiens aient pour but d'éditer, de rééditer et d'étudier les traités de paix et les correspondances conservés dans les centres d'archives européennes, ils n'ont pas montré un intérêt sumsant pour les petites villes européennes impliquées dans le commerce méditerranéen, et qui ont eu des rapports diplomatiques très limités avec le sultanat mamelouk vers la fin du XIVe et au XVe siècle. Parmi ces villes, il y a Rhodes, qui, avec la conclusion d'un traité avec le sultanat mamelouk en 1403, a essayé de prendre place sur la carte politique et économique en Méditerranée orientale. Ce traité est le seul document qui nous est parvenu attestant un accord entre le Grand Maître des Hospitaliers Philibert de Naillac et le sultan Faraj. Il est conservé aux archives de Malte, parmi les bulles de chancellerie (folio 172), publié par Sebastiano Paoli en 1737 (Paoli 1737 : 108-110).
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