Education and Zambia's Democratic Development: Reconstituting "Something" From the Predatory Project of Neoliberal Globalization

Abstract

Zambia, a central African country of about 10 million people, is currently exposed to the nonsubjective forces of globalization, including institutional weaknesses such as high unemployment rates and chronic levels of poverty that ipso facto problematize its governance and social development priorities. The first part of the article focuses on an overview of the failure of the formal educational systems in the context of neoliberal globalization. The second part constitutes an examination of ideological orientations underlying neoliberal approaches to the management of the new global economic order. Here the influence of the World Bank in the educational sector is highlighted. The Bank's ideological orientation is contrasted with educational approaches that should privilege human rights as the standard by which to measure development programs, initiatives, and considerations of ecological integrity. The third section, education for informed action for change through organization, is an overview of the work of a particular activist Zambian civil society association, Women for Change, who work with remote rural communities, especially women. Among the goals of this association is the elimination of poverty through gender analysis, popular education, and advocacy on behalf of marginalized segments of the Zambian population. ; La Zambie, un pays d'environ 10 millions de personnes en Afrique centrale, subit actuellement les forces objectives de la mondialisation, y compris des faiblesses institutionnelles telles que des taux de chômage élevés et de la pauvreté chronique qui, par le fait même, rendent problématiques la gouvernance et la gestion des priorités en matière de développement social. L'article débute par une vue d'ensemble de l'échec des systèmes d'éducation formelle dans le contexte de la mondialisation néo libérale. La deuxième partie de l'article porte sur les orientations idéologiques qui sous-tendent les approches néo libérales face à la gestion du nouvel ordre économique mondial, et met en évidence l'influence de la Banque mondiale dans le secteur éducatif. L'orientation idéologique de la Banque est comparée aux approches éducatives qui devraient privilégier les droits de la personne en tant que normes pour évaluer les programmes de développement, les initiatives et les facteurs à prendre en compte en matière d'intégrité écologique. La troisième section est un aperçu du travail d'une société civile activiste de la Zambie, Women for Change, qui œuvre auprès de communautés rurales isolées (surtout les femmes) et dont l'objectif est 'l'éducation pour l'action éclairée visant le changement par le biais de l'organisation'. Un des objectifs de l'association est l'élimination de la pauvreté par divers moyens, dont l'analyse comparative entre les sexes, l'éducation des masses et la défense des droits de groupes marginalisés de la population zambienne.