Renouveler l'action publique. Le programme Biovallée dans la vallée de la Drôme
Abstract
Il existe de nombreuses manières de concevoir la transition écologique et sociale, et de les ordonner les unes par rapport aux autres. Du point de vue heuristique, une façon commode de les penser consiste à les ranger le long d'un spectre dont les extrémités sont incarnées respectivement par l'État et par la société, dans un cadre de pensée politique qui conçoit celui-ci et celle-là comme des instances séparées l'une de l'autre (Castoriadis, 2007). D'un côté, il y aurait une transition « par le haut », à partir de l'État ou du centre, par le recours aux outils de la réglementation juridique, des incitants économiques (taxes et subsides) ou de la planification. De l'autre côté, se situerait la transition « par le bas », à partir d'initiatives locales conduites par des hommes et des femmes ordinaires, dans des contextes spécifiques, le plus souvent à petite échelle. Entre les deux, il y aurait place pour une transition par les mécanismes du marché, sous la forme d'une « croissance verte » ou d'un « capitalisme vert », de la responsabilité sociétale des entreprises ou de l'investissement socialement responsable.
Sprachen
Französisch
Verlag
Presses Universitaires de Louvain
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