Advantages of winter grazing on rangelands for sheep farms: case study in the Pre- Alps ; Intérêts du pâturage hivernal sur parcours pour les exploitations ovines : exemple des Préalpes du Sud
Abstract
National audience ; The purpose of this study is to propose technical recommendations in order to graze ewes during winter on mountain rangelands in the Pre-Alps area and to analyse the economic advantage of winter grazing for sheep farming. If land access to well exposed rangelands is possible, winter grazing can be considered for open ewes, before spring mating, and pregnant ewes, with the same zootechnical results than those for ewes fed indoors with stored forages. Hay needs for winter are reduced from 40 to 60 % and rangelands areas needed are from 0,35 to 0,58 ha per ewe. Thus, the Gross Operating Surplus of the sheep farm increased from 13 to 20 % : winter grazing is of a real economic interest. At the local level, winter grazing could contribute to the renewal of rangelands use and, thus, help sheep farming to satisfy environmental functions, regarding the second pillar of the Common Agricultural Policy. ; Les objectifs de l'étude sont, d'une part, de proposer des recommandations techniques pour faire pâturer des brebis en hiver sur des parcours des Préalpes du sud, et d'autre part, de faire une analyse technico-économique de deux scénarios d'intégration du pâturage hivernal dans le fonctionnement d'une exploitation ovine. Lorsque l'accès foncier à des parcours de proximité bien exposés est possible, le pâturage hivernal peut être envisagé pour des brebis à l'entretien, avant la lutte de printemps, ou pour des brebis gravides. Les mêmes performances zootechniques que celles obtenues par une alimentation intégrale en bergerie peuvent être espérées. Le pâturage hivernal, qui substitue un stock d'herbe séchée sur pied à des fourrages conservés, permet une réduction des charges d'alimentation : les besoins en foin pour l'hiver sont diminués de 40 à 60 %. Les surfaces de parcours nécessaires sont importantes, 35 à 58 ares par brebis, avec une valorisation possible de 200 journées x brebis par hectare. Les simulations économiques prévoient ainsi une augmentation de l'excédent brut d'exploitation de 13 à 20 % : ...
Themen
Sprachen
Französisch
Verlag
HAL CCSD; Institut National de la Recherche Agronomique
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