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International audience ; Deux numéros de Paris Match et l'ouvrage Moscou vu par Henri Cartier-Bresson déclinent la publication d'un des reportages les plus marquants du photographe. Il n'est pas tout à fait fortuit que ce voyage en URSS de 1954 ait eu lieu quelques semaines après celui de Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. En cette période, l'histoire politique, celle du photojournalisme et celle des idées paraissent converger pour que s'opère un chassé-croisé entre les figures de l'écrivain intellectuel et de l'artiste photographe. Autour du genre littéraire du voyage chez les Soviets et de l'idée sartrienne d'une responsabilité de l'écrivain face à son temps se nouent les conditions génériques et axiologiques pour que, en son domaine, le reporter soit davantage qu'un témoin visuel, pour qu'il prenne toute sa part à l'élaboration des idées face à l'histoire et – sans cesser d'être un artiste – qu'il participe pleinement de la figure de l'intellectuel. Cartier-Bresson fut-il l'opérateur privilégié de cette convergence ?

International audience ; Deux numéros de Paris Match et l'ouvrage Moscou vu par Henri Cartier-Bresson déclinent la publication d'un des reportages les plus marquants du photographe. Il n'est pas tout à fait fortuit que ce voyage en URSS de 1954 ait eu lieu quelques semaines après celui de Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. En cette période, l'histoire politique, celle du photojournalisme et celle des idées paraissent converger pour que s'opère un chassé-croisé entre les figures de l'écrivain intellectuel et de l'artiste photographe. Autour du genre littéraire du voyage chez les Soviets et de l'idée sartrienne d'une responsabilité de l'écrivain face à son temps se nouent les conditions génériques et axiologiques pour que, en son domaine, le reporter soit davantage qu'un témoin visuel, pour qu'il prenne toute sa part à l'élaboration des idées face à l'histoire et – sans cesser d'être un artiste – qu'il participe pleinement de la figure de l'intellectuel. Cartier-Bresson fut-il l'opérateur privilégié de cette convergence ?

Kunang Helmi
Ratna Cartier-Bresson was born in Batavia in 1904 and spent her formative years on Java. She changed her name several times when she trained as a dancer in both traditional Javanese and modern contemporary dance forms while still in the Netherlands East Indies. Ratna was not only attractive, but also endowed with a quicksilver temperament and lively intelligence, accentuated by a great sense of humour. It was thus she appeared on the scene in the Paris of the 1930s where artists, writers and painters congregated in the cafés of Montparnasse. She was destined to make Paris her home for the rest of her life when she married the now famous photographer Henri Cartier- Bresson in 1937. Ratna was to die in 1988 far away from those islands bathed in sunlight where she had spent her youth. Her travels had taken her all over the globe during the struggle for indépendance of many new nations in Asia and Africa. A surprising and unusual life for a woman in the days when Indonesian women were very rarely seen outside of the former Dutch colony.

International audience ; La puissante originalité de l'œuvre du compositeur français Charles Koechlin (1867-1950) n'est plus à démontrer. Sa musique, toujours plus largement diffusée, témoigne de ses dons de compositeur. Mais Koechlin n'était pas seulement musicien : célèbre pour ses ouvrages théoriques, il a eu une intense activité d'intellectuel se déployant dans toutes les sphères de l'esprit, de l'histoire à l'esthétique en passant par la philosophie, la sociologie et même la politique. Esprit indépendant rompu à la rhétorique, critique avisé, amateur d'art, de photographie, de cinéma, Koechlin est un homme sans compromis au savoir d'une richesse étonnante. Ce livre offre aux mélomanes, aux musiciens et aux musicologues, pour la première fois en français, une série d'études approfondies de ses techniques de composition, de son langage musical et de sa pensée esthétique, ainsi que de son rapport à ses contemporains et à la société en général. Au-delà de la découverte des fondements musicaux auxquels obéissent les partitions explorées dans ce volume, les nombreux thèmes abordés permettent de mieux comprendre comment s'articulent chez Koechlin les binômes contrainte et liberté, technique et inspiration, musique et société, pouvoirs et devoirs de l'artiste. Ils permettent aussi de découvrir un homme sensible et profondément attaché à la nature, à la vie et à l'humanité dans ce qu'elles ont de plus beau.

International audience ; La puissante originalité de l'œuvre du compositeur français Charles Koechlin (1867-1950) n'est plus à démontrer. Sa musique, toujours plus largement diffusée, témoigne de ses dons de compositeur. Mais Koechlin n'était pas seulement musicien : célèbre pour ses ouvrages théoriques, il a eu une intense activité d'intellectuel se déployant dans toutes les sphères de l'esprit, de l'histoire à l'esthétique en passant par la philosophie, la sociologie et même la politique. Esprit indépendant rompu à la rhétorique, critique avisé, amateur d'art, de photographie, de cinéma, Koechlin est un homme sans compromis au savoir d'une richesse étonnante. Ce livre offre aux mélomanes, aux musiciens et aux musicologues, pour la première fois en français, une série d'études approfondies de ses techniques de composition, de son langage musical et de sa pensée esthétique, ainsi que de son rapport à ses contemporains et à la société en général. Au-delà de la découverte des fondements musicaux auxquels obéissent les partitions explorées dans ce volume, les nombreux thèmes abordés permettent de mieux comprendre comment s'articulent chez Koechlin les binômes contrainte et liberté, technique et inspiration, musique et société, pouvoirs et devoirs de l'artiste. Ils permettent aussi de découvrir un homme sensible et profondément attaché à la nature, à la vie et à l'humanité dans ce qu'elles ont de plus beau.

International audience ; La puissante originalité de l'œuvre du compositeur français Charles Koechlin (1867-1950) n'est plus à démontrer. Sa musique, toujours plus largement diffusée, témoigne de ses dons de compositeur. Mais Koechlin n'était pas seulement musicien : célèbre pour ses ouvrages théoriques, il a eu une intense activité d'intellectuel se déployant dans toutes les sphères de l'esprit, de l'histoire à l'esthétique en passant par la philosophie, la sociologie et même la politique. Esprit indépendant rompu à la rhétorique, critique avisé, amateur d'art, de photographie, de cinéma, Koechlin est un homme sans compromis au savoir d'une richesse étonnante. Ce livre offre aux mélomanes, aux musiciens et aux musicologues, pour la première fois en français, une série d'études approfondies de ses techniques de composition, de son langage musical et de sa pensée esthétique, ainsi que de son rapport à ses contemporains et à la société en général. Au-delà de la découverte des fondements musicaux auxquels obéissent les partitions explorées dans ce volume, les nombreux thèmes abordés permettent de mieux comprendre comment s'articulent chez Koechlin les binômes contrainte et liberté, technique et inspiration, musique et société, pouvoirs et devoirs de l'artiste. Ils permettent aussi de découvrir un homme sensible et profondément attaché à la nature, à la vie et à l'humanité dans ce qu'elles ont de plus beau.

RESUMEN- Con su Leica al hombro, Henri Cartier-Bresson recorre el México de 1934, en busca de una vitalidad primitiva que la vieja Europa difícilmente podía darle. Fotografía un mundo marginal (el de los desposeídos, de los niños, de las prostitutas...), enfrentándose con aquellos «instantes decisivos» que caracterizan su obra. Al volver de este viaje mexicano cuyo itinerario intentamos describir, Cartier-Bresson trae consigo unas imágenes tensas de una realidad que parece borrarse tan pronto como aparece.

O presente texto ergue-se por um inquietante enigma: qual é o verdadeiro alcance da visão? Esta interrogação encontra sustentáculo nas obras de Merleau-Ponty, em destaque, O Visível e o Invisível, O Olho e o Espírito e A dúvida de Cézanne. O ato de ver expressa um singular paradoxo: o de abarcar reminiscências do invisível, resíduos, lacunas ou conforme o autor posiciona, a percepção primordial. Para além dos interesses da fenomenologia, esse é, também, a busca da estética. Em especial, na pintura e na fotografia, constam um entrelaçamento alquímico entre o mundo e o artista, capaz de não só confundir a vida e a arte, mas, sobretudo, o tato e a visão, o externo e o interno, a razão e a loucura, o mundo e o sujeito. Ambas, entre pinceladas e cliques, se aproximam de um mundo primordial anterior à ciência: o instante dilatado. Trata-se de um "entre" que explora a carne, estofo do mundo.