Périphéries urbaines et écologie populaire
In: Espaces et sociétés, Band 188, Heft 1, S. 179-186
ISSN: 0014-0481
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In: Espaces et sociétés, Band 188, Heft 1, S. 179-186
ISSN: 0014-0481
In: Naqd: revue d'études et de critique sociale, Band 16, Heft 1, S. 45-54
Partant du métier de l'architecte qui a pour tâche de « formaliser l'espace » en tant que « organisation matérielle et géométrique », J.-J Deluz relativise la notion d'ordre appliquée à l'urbain. Il y a en effet changement d'échelle et de champ, et cela ressort plus particulièrement lorsqu'on observe l'évolution du regard porté sur les médinas. L'auteur s'interroge donc sur les notions d'ordre ou de désordre urbain qui dépendraient du regard que nous portons sur le réel. À y regarder de plus prés, il est en effet difficile de parler de désordre lorsque les projets (en périphérie) relèvent clairement de logiques en marche ; cela est tout aussi vrai pour les lotissements réglementés que pour les quartiers d'habitat spontané. L'ordre y est visible et lisible. À la fragmentation résultant de la juxtaposition d'opérations circonscrites, l'auteur oppose l'unité possible et la cohérence qui peuvent reconstruire (et construisent effectivement parfois) à l'échelle du quartier une véritable unité d'identification.
International audience ; La périurbanisation a longtemps été réduite à un processus de diffusion de l'aire d'influence d'une ville sur ses périphéries n'appelant pas de politiques publiques propres, si ce n'est celle de la maîtrise de l'étalement urbain. Or les évolutions multiformes (socio-économiques, résidentielles) qui touchent aujourd'hui des espaces périurbains toujours aussi dynamiques dessinent de nouveaux territoires du quotidien, témoignant de nouveaux rapports à la ville. À partir de l'exemple toulousain, la réflexion menée interroge ces nouvelles territorialités habitantes et leur incidence sur la gestion de territoires périurbains qui entendent accompagner ces évolutions et sortir de leur statut de périphérie sous contrôle d'une métropole.
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International audience ; La périurbanisation a longtemps été réduite à un processus de diffusion de l'aire d'influence d'une ville sur ses périphéries n'appelant pas de politiques publiques propres, si ce n'est celle de la maîtrise de l'étalement urbain. Or les évolutions multiformes (socio-économiques, résidentielles) qui touchent aujourd'hui des espaces périurbains toujours aussi dynamiques dessinent de nouveaux territoires du quotidien, témoignant de nouveaux rapports à la ville. À partir de l'exemple toulousain, la réflexion menée interroge ces nouvelles territorialités habitantes et leur incidence sur la gestion de territoires périurbains qui entendent accompagner ces évolutions et sortir de leur statut de périphérie sous contrôle d'une métropole.
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In: Espaces et sociétés, Band 188, Heft 1, S. 11-20
ISSN: 0014-0481
In: L' observatoire: observatoire des politiques culturelles, Band 57, Heft 1, S. 113-116
ISSN: 2553-615X
In: Ethnologie française: revue de la Société d'Ethnologie française, Band 44, Heft 2, S. 267-278
ISSN: 2101-0064
L'auteur donne la parole à des habitants de quartiers de gecekondu (bâtisseurs sans permis de leur propre maison), qui, dans le cadre de projets de transformation urbaine, ont été relogés dans les tours de cités construites par des promoteurs publics ou privés. Le récit de leur expérience à la fois vécue et remémorée révèle une valorisation des gecekondu par leurs anciens occupants, qui contraste fortement avec la dévalorisation dont ces constructions sont l'objet dans le discours dominant. Au cours de la transformation récente des quartiers de gecekondu en cités ( hlm ), leur valeur d'échange tend à éclipser leur valeur d'usage. Pourtant, nostalgiques de leur vie d'avant, les anciens habitants continuent de valoriser leur gecekondu .
In: Brésil(s): sciences humaines et sociales, Band 18
ISSN: 2425-231X
L'interprétation des rapports entre la rue et la maison relève le plus souvent du binôme public-privé. Sur la base d'une enquête ethnographique menée dans un lotissement périphérique de Rio de Janeiro, cet article souhaite y substituer une approche centrée sur la production du « commun », c'est-à-dire sur les pratiques collectives (coactivité) et les liens qui en résultent. Loin de se réduire au pôle individualiste de la société, la maison est dès lors située au centre de pratiques productrices d'autonomie et d'interdépendance, qui, bien souvent, la mettent en lien avec de nombreux autres domiciles. La rue, de son côté, est l'objet d'une appropriation collective spécifique, une « pragmatique de la contiguïté », qui peut être décrite par les rapports de proximité qui s'établlissent entre les maisons. Il en résulte de l'entraide, voire une vraie « mutualité d'être » entre les habitants.
In: Savoir/agir: revue trimestrielle de l'association savoir/agir, Band 1, Heft 1, S. 65-77
ISSN: 1958-5535
In: Déviance et société, Band 26, Heft 4, S. 427
In: Espace et territoires
In: Les Cahiers du Gres; Articles, Band 6, Heft 2, S. 35-50
ISSN: 1499-044X
Dans cet article, je discute le cas de certains autochtones andins déplacés dans les périphéries urbaines de Lima (Pérou) qui ont réagi à la violence politico-militaire et à la crise socio-économique des années 1980-1990 en se tournant vers le mouvement messianique millénariste de l'Asociación Evangélicade la Misión Israelita del Nuevo Pacto Universal. J'explore les stratégies d'adaptation, de recomposition sociale et d'insertion économique en milieu urbain développées par cette association religieuse de migrants. L'argument principal tend à démontrer que la conversion à l'Asociación Israelitas'explique à partir d'un arrière-fond de marginalité et d'exclusion, et plus spécifiquement en fonction des conditions et possibilités d'accès à certaines ressources socio-économiques primaires en région urbaine.
In: Canadian journal of Latin American and Caribbean studies: Revue canadienne des études latino-américaines et carai͏̈bes, Band 48, Heft 2, S. 258-278
ISSN: 2333-1461
Cette recherche porte sur les mutations paysagères et les stratégies foncières locales mises en oeuvre par les exploitants agricoles à la périphérie de la ville de Lomé au Togo. Elle s'appuie sur une approche pluridisciplinaire qui intègre des questions sur la démographie, l'occupation des sols, la marchandisation des terres et les perceptions des différents acteurs de ces espaces. Des méthodes à la fois qualitatives et quantitatives sont mises en oeuvre ; mobilisant des données démographiques à l'échelle la plus fine, des images satellitaires sub-métriques, une base de données sur les prix des terres, une série d'entretiens auprès d'informateurs-clé impliqués dans le foncier et une enquête quantitative auprès d'un large échantillon d'exploitants agricoles. Les résultats montrent que les périphéries de la ville de Lomé se recomposent aujourd'hui dans leur structure économique, leur organisation spatiale et leur tissu social. Cette recomposition s'inscrit dans un mouvement général de croissance démographique forte, engagé depuis la deuxième moitié du XXème siècle et qui se manifeste à la fois par l'augmentation rapide du nombre de localités peuplées et par la croissance démographique des localités elles-mêmes. Près de 15 nouvelles localités apparaissent chaque année dans cette petite région étudiée et le nombre des localités de plus de 1000 habitants a augmenté de 80 à 168 entre 1970 et 2010. Cette densification du peuplement est à la fois une cause et une conséquence de la course effrénée à la terre qui est observée à la périphérie de Lomé. Les trois-quarts des transferts fonciers sont maintenant monétarisés dans cet espace. Pourtant le marché foncier dynamique demeure encore en grande partie informel et non régulé. Mais les acquisitions foncières sont destinées en majorité à l'urbanisation (66 %). De fait la diminution rapide des terres agricoles qui en résulte constitue un défi majeur pour l'agriculture, surtout périurbaine. Tous les ans, une grande proportion des terres agricoles est convertie en bâti : 26 % dans les périphéries proches de la ville de Lomé et 7 % dans les périphéries plus éloignées, notamment au-delà de 25 km. La grande majorité des acquéreurs (93 %) réside dans des centres urbains proches et ces urbains sont souvent des cadres de l'administration (24 %). L'offre en terres pour le logement, limitée face à la forte demande, vient essentiellement de deux filières : la filière coutumière informelle prédominante (77,5 %), et la filière privée formelle (22,5 %). Si la filière coutumière permet aux ménages à faibles ou moyens revenues d'accéder à la propriété foncière, elle ne garantit pas la sécurité de la tenure et les prix restent élevés par rapport au pouvoir d'achat des populations. La structuration de ces filières d'approvisionnement en terre pour le logement sera déterminante pour que l'urbanisation ainsi que le processus de peuplement contribuent à une croissance plus inclusive et à une prospérité partagée et ne constitue pas une opportunité manquée. Cette marchandisation des terres permet toutefois aux femmes, longtemps marginalisées par la tenure foncière coutumière, d'accéder à la terre. Contrairement aux hommes, ces femmes perçoivent la croissance urbaine comme une opportunité pour leur exploitation agricole et leurs stratégies foncières visent au maintien de l'agriculture. Les femmes deviennent sans doute des acteurs importants pour le maintien des activités agricoles dans ces espaces périphériques sous tension autour des villes africaines.
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International audience ; This paper presents the results of a collective research on the urban transformations of old consolidated peripheries of three Latin American cities. We will present several field surveys to appreciate the extent of recent urban change in the so-called "La Chimba" quarter, North of the central town of Santiago. This space was constituted by the reception of internal and international migrants and the implantation of equipments and services of the City of Santiago. Today, this space of social and functional mixing is subject to morphological and social recompositions linked to the urban renewal policy and to a renewal of international migration. We will highlight the system of plural representation that underlies local identities and practices of the different actors and their stakes in these transformations. ; Cette communication présente les résultats d'une recherche collective sur les transformations urbaines d'anciennes périphéries consolidées de trois villes latino-américaines. Plusieurs enquêtes de terrain ont permis d'apprécier l'ampleur du changement urbain récent dans le quartier dit de « La Chimba », au nord de la commune centrale de Santiago du Chili. Cet espace s'est constitué à travers l'accueil de migrants internes et internationaux, et par l'implantation d'équipements et de services de la ville de Santiago. Aujourd'hui, cet espace de mixité sociale et fonctionnelle fait l'objet de recompositions morphologiques et sociales liées à des politiques de rénovation urbaine et à un renouveau de l'accueil de migrants étrangers. Nous mettrons en évidence le système de représentation pluriel qui sous-tend les identités locales et les pratiques des différents acteurs et leurs enjeux dans ces transformations.
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