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Est-ce que le modèle québécois de politiques sociales reflète une opinion publique plus favorable aux services publics et à la redistribution de la richesse? Pour répondre à cette question, les auteurs utilisent trois séries de sondages portant sur deux questions centrales dans l'étude comparée des préférences des citoyens à l'État-providence : l'appui à la redistribution du revenu (1986 à 2021) et les préférences quant à la taille des services publics (2019 à 2023). Dans ces trois séries de sondages, ils observent un appui significativement plus élevé envers la redistribution et les services publics chez les répondants québécois que chez les répondants des autres provinces, bien que les répondants des provinces de l'Atlantique affichent aussi un appui élevé. Les électeurs conservateurs et les citoyens plus aisés sont significativement moins en faveur des services publics et de la redistribution hors du Québec.

We know a great deal about how individual and institutional factors combine to explain economic voting in well-established democracies, but much less is known about these dynamics in younger democracies and even less so in subnational contexts. Using survey and fiscal data from four federal Latin American countries and adopting a multilevel estimation strategy, we examine voters' ability to blame and reward governors for the state of the economy (state and national levels) while simultaneously accounting for the states' level of fiscal centralization and partisan dynamics between the two levels. We find that support for governors is weakly associated with the economy but more strongly so with presidential approval. More importantly, we find that fiscal centralization and partisan dynamics moderate the association between the economy, presidential approval, and support for governors. Little support is found, however, for the clarity of responsibility argument in multilevel governance in these Latin American countries.

RésuméDepuis un an, le Parti conservateur du Québec (PCQ) a fait des gains considérables dans les sondages d'intention de vote. Le parti peut-il encore faire des gains ou a-t-il atteint son plein potentiel? Dans cette note de recherche, nous tentons de répondre à cette question en utilisant un nouvel indicateur, l'index relatif de confiance (IRC), qui permet de mesurer le potentiel de croissance et la solidité du vote des partis.