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New Alpine Crossings : Between cospatiality of national systems and research of interspatialities, geopolitics of a circulation ; Les Nouvelles Traversées Alpines : Entre co-spatialité de systèmes nationaux et recherche d'interspatialité, une géopolitique circulatoire
The modern approach of Alpine Crossing was based on the correlation between three processes: acceleration, concentration and exteriorization. It can be interrogated once again at present time. The recent spatial studies of the phenomenon have enclosed it into an addition of partial considerations. This epistemological context reveals the importance of the northern part of Alps. It reinforces the paradox animating the intellectual ground of the Alpine Crossings system: Italy is the spatial common reference of the entire axis but this country is quite not concerned in the scientific literature and the political invention of the technical conditions. The geopolitical context explains partly this situation. Political frame testifies systemof centrality animating Austria and moreover Switzerland. This paradox takes issue to the first pillar of the modern intellectual approach of the phenomenon, exteriorization. If nodal points associated to the crossing can be identified from Mannheim to Rotterdam, this study focus into the borders of the alpine states. The technical ground and the research of reticular continuities, takes sense in a special political frame characterized by a movement of reinteriozation. Basis tunnels and transport liberalization into alpine area give new functionalities to former crossing nodal points. This new nodogenesis interrogates the idea of cancellation encpsuled in "New Alpine Crossings" era. Acceleration brought by the basis tunnels doesn't product exteriorization and concentration. New itinerary doesn't cancel the former ones. Lötschberg basis tunnel is managed together with the mountain line. It should be the same with Gothard and Brenner axis. Basically, the question of the vertical organization of crossing logics is asserted in a context of itineraries' split. Reinteriozation, itineraries' split, acceleration appears as the new tryptic of the Alpine Crossings. Novelty issue is to question the modern inherited meaning. First of all, Alpine Crossings remain an addition of national systems going to interspatiality increasing performance. Intermediation appears as a new territorial configuration, which could be illustrated by Italian lower valleys. This area was considered as an in-between space, but reinvents now the notion of piedmont. Novelty maybe found into this new territorial context. ; L'approche moderne des Traversées Alpines s'est fondée sur un postulat de corrélation de trois dynamiques : l'accélération, la concentration et l'extériorisation. Il convient aujourd'hui de le réinterroger. Les cadres d'étude récents des phénomènes de Traversées Alpines ont enfermé ce champs dans des approches spatiales segmentées (corridor, axe ; découpage courant Alpes occidentales/centrales/orientales). Ce contexte épistémologique révèle la prédominance du versant nord comme prisme de considération du phénomène. Il renforce le paradoxe animant le fond des Traversées Alpines : alors que l'Italie est le dénominateur commun à tous les axes de franchissement, ce pays est le plus absent tant dans la littérature que dans la menée politique des conditions d'exercice des flux. Le contexte géopolitique explique pour partie cette situation. Le jeu politique des Traversées témoigne d'une forme de « complexe de centralité » animant l'Autriche et plus encore la Suisse. Ce paradoxe remet en cause un premier postulat moderne, la course à l'extériorisation. Si les nœuds associés au franchissement se retrouvent aujourd'hui jusqu'à Mannheim voire Rotterdam, le cadre politique n'est, lui, pas dépassé. Le cadre technique, caractérisé par une recherche de continuités réticulaires (libéralisations, interopérabilités, tunnels de base), se concrétise au contact du cadre politique par l'émergence d'un mouvement nodal contraire. L'ouverture des tunnels de base comme la mise en place des réseaux de production des nouveaux acteurs sur le marché ferroviaire inventent et réactivent des nœuds à l'intérieur du massif. Cette nodogenèse interroge ainsi le présupposé répandu d'effacement, corollaire de cette ère affirmée des Nouvelles Traversées Alpines. L'accélération portée par les tunnels de base ne produit alors pas uniquement, à l'échelle des territoires alpins, une dynamique d'extériorisation ; il en va de même en ce qui concerne la concentration. L'itinéraire nouvellement ouvert n'efface pas les itinéraires précédents. Le tunnel de base du Lötschberg est exploité de concert avec la ligne de faîte. Il en sera de même avec le Gothard ou le Brenner. Si bien que la question de l'agencement vertical des logiques de franchissement se pose dans ce contexte d'éclatement des linéaires. Réintériorisation, éclatement, accélération apparaît comme le nouveau tryptique à l'œuvre autour des Traversées Alpines. L'enjeu de la nouveauté est de remettre en cause les acquis d'une lecture moderniste et de questionner la profondeur du tournant actuel. Tout ne change pas : la dimension nationale reste prédominante, l'Italie reste en retrait. Les Traversées Alpines restent un ensemble de systèmes nationaux cospatiaux, en recherche d'interspatialités entre eux et avec les territoires traversés. Une configuration territoriale émerge, la basse vallée, comme espace de conflictualités en mal de médiations. La basse vallée accueille la nodogenèse, est le théâtre des oppositions aux projets actuels comme dans le Val de Suse, porte la majeure partie des chantiers des tunnels de base… Cet espace, hier considéré comme intermédiaire, réinvente la notion de piedmont en se posant en potentielle intermédiation entre des dimensions verticales toujours plus centrifuges. La « nouveauté » est ainsi à chercher dans cette nouvelle donne spatiale.
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New Alpine Crossings : Between cospatiality of national systems and research of interspatialities, geopolitics of a circulation ; Les Nouvelles Traversées Alpines : Entre co-spatialité de systèmes nationaux et recherche d'interspatialité, une géopolitique circulatoire
The modern approach of Alpine Crossing was based on the correlation between three processes: acceleration, concentration and exteriorization. It can be interrogated once again at present time. The recent spatial studies of the phenomenon have enclosed it into an addition of partial considerations. This epistemological context reveals the importance of the northern part of Alps. It reinforces the paradox animating the intellectual ground of the Alpine Crossings system: Italy is the spatial common reference of the entire axis but this country is quite not concerned in the scientific literature and the political invention of the technical conditions. The geopolitical context explains partly this situation. Political frame testifies systemof centrality animating Austria and moreover Switzerland. This paradox takes issue to the first pillar of the modern intellectual approach of the phenomenon, exteriorization. If nodal points associated to the crossing can be identified from Mannheim to Rotterdam, this study focus into the borders of the alpine states. The technical ground and the research of reticular continuities, takes sense in a special political frame characterized by a movement of reinteriozation. Basis tunnels and transport liberalization into alpine area give new functionalities to former crossing nodal points. This new nodogenesis interrogates the idea of cancellation encpsuled in "New Alpine Crossings" era. Acceleration brought by the basis tunnels doesn't product exteriorization and concentration. New itinerary doesn't cancel the former ones. Lötschberg basis tunnel is managed together with the mountain line. It should be the same with Gothard and Brenner axis. Basically, the question of the vertical organization of crossing logics is asserted in a context of itineraries' split. Reinteriozation, itineraries' split, acceleration appears as the new tryptic of the Alpine Crossings. Novelty issue is to question the modern inherited meaning. First of all, Alpine Crossings remain an addition of national systems going to interspatiality increasing performance. Intermediation appears as a new territorial configuration, which could be illustrated by Italian lower valleys. This area was considered as an in-between space, but reinvents now the notion of piedmont. Novelty maybe found into this new territorial context. ; L'approche moderne des Traversées Alpines s'est fondée sur un postulat de corrélation de trois dynamiques : l'accélération, la concentration et l'extériorisation. Il convient aujourd'hui de le réinterroger. Les cadres d'étude récents des phénomènes de Traversées Alpines ont enfermé ce champs dans des approches spatiales segmentées (corridor, axe ; découpage courant Alpes occidentales/centrales/orientales). Ce contexte épistémologique révèle la prédominance du versant nord comme prisme de considération du phénomène. Il renforce le paradoxe animant le fond des Traversées Alpines : alors que l'Italie est le dénominateur commun à tous les axes de franchissement, ce pays est le plus absent tant dans la littérature que dans la menée politique des conditions d'exercice des flux. Le contexte géopolitique explique pour partie cette situation. Le jeu politique des Traversées témoigne d'une forme de « complexe de centralité » animant l'Autriche et plus encore la Suisse. Ce paradoxe remet en cause un premier postulat moderne, la course à l'extériorisation. Si les nœuds associés au franchissement se retrouvent aujourd'hui jusqu'à Mannheim voire Rotterdam, le cadre politique n'est, lui, pas dépassé. Le cadre technique, caractérisé par une recherche de continuités réticulaires (libéralisations, interopérabilités, tunnels de base), se concrétise au contact du cadre politique par l'émergence d'un mouvement nodal contraire. L'ouverture des tunnels de base comme la mise en place des réseaux de production des nouveaux acteurs sur le marché ferroviaire inventent et réactivent des nœuds à l'intérieur du massif. Cette nodogenèse interroge ainsi le présupposé répandu d'effacement, corollaire de cette ère affirmée des Nouvelles Traversées Alpines. L'accélération portée par les tunnels de base ne produit alors pas uniquement, à l'échelle des territoires alpins, une dynamique d'extériorisation ; il en va de même en ce qui concerne la concentration. L'itinéraire nouvellement ouvert n'efface pas les itinéraires précédents. Le tunnel de base du Lötschberg est exploité de concert avec la ligne de faîte. Il en sera de même avec le Gothard ou le Brenner. Si bien que la question de l'agencement vertical des logiques de franchissement se pose dans ce contexte d'éclatement des linéaires. Réintériorisation, éclatement, accélération apparaît comme le nouveau tryptique à l'œuvre autour des Traversées Alpines. L'enjeu de la nouveauté est de remettre en cause les acquis d'une lecture moderniste et de questionner la profondeur du tournant actuel. Tout ne change pas : la dimension nationale reste prédominante, l'Italie reste en retrait. Les Traversées Alpines restent un ensemble de systèmes nationaux cospatiaux, en recherche d'interspatialités entre eux et avec les territoires traversés. Une configuration territoriale émerge, la basse vallée, comme espace de conflictualités en mal de médiations. La basse vallée accueille la nodogenèse, est le théâtre des oppositions aux projets actuels comme dans le Val de Suse, porte la majeure partie des chantiers des tunnels de base… Cet espace, hier considéré comme intermédiaire, réinvente la notion de piedmont en se posant en potentielle intermédiation entre des dimensions verticales toujours plus centrifuges. La « nouveauté » est ainsi à chercher dans cette nouvelle donne spatiale.
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New Alpine Crossings : Between cospatiality of national systems and research of interspatialities, geopolitics of a circulation ; Les Nouvelles Traversées Alpines : Entre co-spatialité de systèmes nationaux et recherche d'interspatialité, une géopolitique circulatoire
The modern approach of Alpine Crossing was based on the correlation between three processes: acceleration, concentration and exteriorization. It can be interrogated once again at present time. The recent spatial studies of the phenomenon have enclosed it into an addition of partial considerations. This epistemological context reveals the importance of the northern part of Alps. It reinforces the paradox animating the intellectual ground of the Alpine Crossings system: Italy is the spatial common reference of the entire axis but this country is quite not concerned in the scientific literature and the political invention of the technical conditions. The geopolitical context explains partly this situation. Political frame testifies systemof centrality animating Austria and moreover Switzerland. This paradox takes issue to the first pillar of the modern intellectual approach of the phenomenon, exteriorization. If nodal points associated to the crossing can be identified from Mannheim to Rotterdam, this study focus into the borders of the alpine states. The technical ground and the research of reticular continuities, takes sense in a special political frame characterized by a movement of reinteriozation. Basis tunnels and transport liberalization into alpine area give new functionalities to former crossing nodal points. This new nodogenesis interrogates the idea of cancellation encpsuled in "New Alpine Crossings" era. Acceleration brought by the basis tunnels doesn't product exteriorization and concentration. New itinerary doesn't cancel the former ones. Lötschberg basis tunnel is managed together with the mountain line. It should be the same with Gothard and Brenner axis. Basically, the question of the vertical organization of crossing logics is asserted in a context of itineraries' split. Reinteriozation, itineraries' split, acceleration appears as the new tryptic of the Alpine Crossings. Novelty issue is to question the modern inherited meaning. First of all, Alpine Crossings remain an addition of national systems ...
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La traversée du champ matrimonial : un exemple alpin
In: Etudes rurales: anthropologie, économie, géographie, histoire, sociologie ; ER, Band 73, Heft 1, S. 9-40
ISSN: 1777-537X
Going through the Marriage Field: an Alpine Case Study.
The marriage field is that portion of social space where marriageable people move about. These suitors are at one and the same time the stakes economic and sexual of the competing desires which polarize the field, and the competitors on these stakes. The first part of the paper describes this field, as it was until the Second World War, in an European peasant society, the Loetschen valley, in the Upper-Valais. Its demographic and eco nomic aspects are broadly outlined. The detailed study of its ritual frame brings out two features of courtship (which was highly stylised, experienced in common and hence socially denned): flexibility and strain. These features were both from a symbolic and a practical point of view central to the periodical transformations imposed upon the Loetschen society by its three-stage seasonal morphology and by the sexual division of pastoral labour inherent to it.
The second part describes how the field was gone through, i.e. the sequence about ten years long, of initiatives and rites by means of which a man and a woman went from the state of frolicsome adolescents to that of settled adults. The changes of position of the actors passing through the rite were spelled out in the spatio-temporal structure of the matrimonial script. The analysis shows that these variations have to be precisely grasped in order to get at the rational of customs characteristics of a society where each marriage was contingent on the particular point of view of each party involved, the triple result of a one-way conquest, of a gift, and of a mutual preference.
La Traversee du champ matrimonial: un exemple alpin
In: Études rurales: anthropologie, économie, géographie, histoire, sociologie ; ER, Band 73, S. 9-40
ISSN: 0014-2182
Les traversées ferroviaires alpines suisses et leur rôle sur l'économie européenne (1880-1939)
In: Histoire, économie & société: HES : époches moderne et contemporaine, Band 11, Heft 1, S. 91-108
ISSN: 1777-5906
Résumé Sans minimiser le rôle que les transversales alpines suisses ont joué dans les échanges européens, cette étude tente de donner une meilleure appréciation de leur influence en tenant compte non seulement de leur position géo-stratégique, mais aussi de la structure même du trafic des voyageurs et des marchandises. En dépit des difficultés inhérentes à la nature des sources statistiques, nous constatons une très grande spécialisation des flux : la verticalité des liens assurés par ces percées suisses reflète plus les spécificités de l'économie italienne que la vitalité de l'expansion allemande.
Cross to unit, equip to link : the first railways in Savoy : intentions, uses, representations (1830s-1880s) ; Franchir pour unir, équiper pour rattacher : les premiers chemins de fer en Savoie : intentions, usages, représentations (années 1830-1880)
The implementation of the first railway in Savoy is a subject that has long been in the shadow of the breakthrough studies of the Mont -Cenis . However, the story of this mode and the intentions behind the construction of this network are prior to the operation of this book ( 1871 ) and even the beginnings of its opening ( 1857 ) . This tunnel is obviously an essential or central element, it made the quest for continuity modal rail across Europe connecting the North Italian peninsula. But it is also the result of a technical, economic and political process that began in the 1830s. The interest of railway in Savoy and lies not only in the technical achievement it represents. It should , in the light of developments in recent historiography , examine this singular object in more than one way . This singularity is due to two major elements around which it is possible to problematize the proposed treatment: prior to most railways established in the Alps, and particularly unstable political context. The question of the unification of Italy , the annexation of Savoy to France , the evolution of Franco-Sardinian Franco-Italian relations and help shape the railway which is a more or less direct emanation . On the linker between the center and the periphery of " beyond the mountains " ( Sardinian time) , the railway becomes a tool for screening international European level with the tunnel before becoming an issue of integration a periphery in the french territory. Local and social issues as well as the performances are, however, not be neglected , as we invite recent developments that may be characterized by the passage of a story of transport at a story of mobility . The proposed reflection tends considering these elements , to question the railway Savoie 1830s to the 1880s as the mirror of a convergence ambitions in the same territory through politically. The railway in Savoy, while remaining a political instrument and a financial adventure that must adapt to the geopolitical context , would it not deeper node ...
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Cross to unit, equip to link : the first railways in Savoy : intentions, uses, representations (1830s-1880s) ; Franchir pour unir, équiper pour rattacher : les premiers chemins de fer en Savoie : intentions, usages, représentations (années 1830-1880)
The implementation of the first railway in Savoy is a subject that has long been in the shadow of the breakthrough studies of the Mont -Cenis . However, the story of this mode and the intentions behind the construction of this network are prior to the operation of this book ( 1871 ) and even the beginnings of its opening ( 1857 ) . This tunnel is obviously an essential or central element, it made the quest for continuity modal rail across Europe connecting the North Italian peninsula. But it is also the result of a technical, economic and political process that began in the 1830s. The interest of railway in Savoy and lies not only in the technical achievement it represents. It should , in the light of developments in recent historiography , examine this singular object in more than one way . This singularity is due to two major elements around which it is possible to problematize the proposed treatment: prior to most railways established in the Alps, and particularly unstable political context. The question of the unification of Italy , the annexation of Savoy to France , the evolution of Franco-Sardinian Franco-Italian relations and help shape the railway which is a more or less direct emanation . On the linker between the center and the periphery of " beyond the mountains " ( Sardinian time) , the railway becomes a tool for screening international European level with the tunnel before becoming an issue of integration a periphery in the french territory. Local and social issues as well as the performances are, however, not be neglected , as we invite recent developments that may be characterized by the passage of a story of transport at a story of mobility . The proposed reflection tends considering these elements , to question the railway Savoie 1830s to the 1880s as the mirror of a convergence ambitions in the same territory through politically. The railway in Savoy, while remaining a political instrument and a financial adventure that must adapt to the geopolitical context , would it not deeper node ...
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Cross to unit, equip to link : the first railways in Savoy : intentions, uses, representations (1830s-1880s) ; Franchir pour unir, équiper pour rattacher : les premiers chemins de fer en Savoie : intentions, usages, représentations (années 1830-1880)
The implementation of the first railway in Savoy is a subject that has long been in the shadow of the breakthrough studies of the Mont -Cenis . However, the story of this mode and the intentions behind the construction of this network are prior to the operation of this book ( 1871 ) and even the beginnings of its opening ( 1857 ) . This tunnel is obviously an essential or central element, it made the quest for continuity modal rail across Europe connecting the North Italian peninsula. But it is also the result of a technical, economic and political process that began in the 1830s. The interest of railway in Savoy and lies not only in the technical achievement it represents. It should , in the light of developments in recent historiography , examine this singular object in more than one way . This singularity is due to two major elements around which it is possible to problematize the proposed treatment: prior to most railways established in the Alps, and particularly unstable political context. The question of the unification of Italy , the annexation of Savoy to France , the evolution of Franco-Sardinian Franco-Italian relations and help shape the railway which is a more or less direct emanation . On the linker between the center and the periphery of " beyond the mountains " ( Sardinian time) , the railway becomes a tool for screening international European level with the tunnel before becoming an issue of integration a periphery in the french territory. Local and social issues as well as the performances are, however, not be neglected , as we invite recent developments that may be characterized by the passage of a story of transport at a story of mobility . The proposed reflection tends considering these elements , to question the railway Savoie 1830s to the 1880s as the mirror of a convergence ambitions in the same territory through politically. The railway in Savoy, while remaining a political instrument and a financial adventure that must adapt to the geopolitical context , would it not deeper node ...
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Cross to unit, equip to link : the first railways in Savoy : intentions, uses, representations (1830s-1880s) ; Franchir pour unir, équiper pour rattacher : les premiers chemins de fer en Savoie : intentions, usages, représentations (années 1830-1880)
The implementation of the first railway in Savoy is a subject that has long been in the shadow of the breakthrough studies of the Mont -Cenis . However, the story of this mode and the intentions behind the construction of this network are prior to the operation of this book ( 1871 ) and even the beginnings of its opening ( 1857 ) . This tunnel is obviously an essential or central element, it made the quest for continuity modal rail across Europe connecting the North Italian peninsula. But it is also the result of a technical, economic and political process that began in the 1830s. The interest of railway in Savoy and lies not only in the technical achievement it represents. It should , in the light of developments in recent historiography , examine this singular object in more than one way . This singularity is due to two major elements around which it is possible to problematize the proposed treatment: prior to most railways established in the Alps, and particularly unstable political context. The question of the unification of Italy , the annexation of Savoy to France , the evolution of Franco-Sardinian Franco-Italian relations and help shape the railway which is a more or less direct emanation . On the linker between the center and the periphery of " beyond the mountains " ( Sardinian time) , the railway becomes a tool for screening international European level with the tunnel before becoming an issue of integration a periphery in the french territory. Local and social issues as well as the performances are, however, not be neglected , as we invite recent developments that may be characterized by the passage of a story of transport at a story of mobility . The proposed reflection tends considering these elements , to question the railway Savoie 1830s to the 1880s as the mirror of a convergence ambitions in the same territory through politically. The railway in Savoy, while remaining a political instrument and a financial adventure that must adapt to the geopolitical context , would it not deeper node ...
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Temps, irréversibilités et grands projets d'infrastructures - Actes du Colloque, 5 mars 1998, Vaulx-en-Velin (France)
ISSN 0769-6464 ; Le projet de liaison ferroviaire Lyon-Turin se présente comme l'un des très grands projets d'infrastructure en Europe. Les enjeux de tels projets dépassent largement les échelles de temps et de territoire que l'on manie habituellement. Plus encore, ils mêlent des rythmes longs et des temporalités de plus court terme. Ils mêlent également des préoccupations continentales telles la fluidité des communications entre le nord et le sud de l'Union Européenne et des considérations micro-locales liées à l'insertion de l'ouvrage dans un environnement contraint. Cette multiplicité des rythmes et des échelles prend en grande partie en défaut nos outils habituels. Elle pousse au-delà de leurs limites nos capacités de prédictions, qu'il s'agisse des volumes de trafic à acheminer, des retombées économiques ou des conséquences environnementales de ces investissements majeurs. Elle appelle la prise en compte de considérations que ne réussissent à complètement intégrer ni l'analyse économique, qui annule le long terme, ni les circuits décisionnels, qui arbitrent difficilement entre les différentes échelles territoriales. C'est en référence à ces préoccupations et en prenant prétexte de l'actualité du projet ferroviaire Lyon-Turin, que l'école Nationale des Travaux Publics de l'état et le Laboratoire d'économie des Transports ont organisé en Mars 1998 un colloque intitulé Temps, irréversibilités et grands projets d'infrastructures : regards multiples sur la liaison Lyon-Turin. L'objectif était de permettre la confrontation des points de vue de chercheurs ou praticiens issus de disciplines différentes concernant les temporalités multiples mises en cause par les grands projets. Il a été tenu.
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Temps, irréversibilités et grands projets d'infrastructures - Actes du Colloque, 5 mars 1998, Vaulx-en-Velin (France)
ISSN 0769-6464 ; Le projet de liaison ferroviaire Lyon-Turin se présente comme l'un des très grands projets d'infrastructure en Europe. Les enjeux de tels projets dépassent largement les échelles de temps et de territoire que l'on manie habituellement. Plus encore, ils mêlent des rythmes longs et des temporalités de plus court terme. Ils mêlent également des préoccupations continentales telles la fluidité des communications entre le nord et le sud de l'Union Européenne et des considérations micro-locales liées à l'insertion de l'ouvrage dans un environnement contraint. Cette multiplicité des rythmes et des échelles prend en grande partie en défaut nos outils habituels. Elle pousse au-delà de leurs limites nos capacités de prédictions, qu'il s'agisse des volumes de trafic à acheminer, des retombées économiques ou des conséquences environnementales de ces investissements majeurs. Elle appelle la prise en compte de considérations que ne réussissent à complètement intégrer ni l'analyse économique, qui annule le long terme, ni les circuits décisionnels, qui arbitrent difficilement entre les différentes échelles territoriales. C'est en référence à ces préoccupations et en prenant prétexte de l'actualité du projet ferroviaire Lyon-Turin, que l'école Nationale des Travaux Publics de l'état et le Laboratoire d'économie des Transports ont organisé en Mars 1998 un colloque intitulé Temps, irréversibilités et grands projets d'infrastructures : regards multiples sur la liaison Lyon-Turin. L'objectif était de permettre la confrontation des points de vue de chercheurs ou praticiens issus de disciplines différentes concernant les temporalités multiples mises en cause par les grands projets. Il a été tenu.
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Temps, irréversibilités et grands projets d'infrastructures - Actes du Colloque, 5 mars 1998, Vaulx-en-Velin (France)
ISSN 0769-6464 ; Le projet de liaison ferroviaire Lyon-Turin se présente comme l'un des très grands projets d'infrastructure en Europe. Les enjeux de tels projets dépassent largement les échelles de temps et de territoire que l'on manie habituellement. Plus encore, ils mêlent des rythmes longs et des temporalités de plus court terme. Ils mêlent également des préoccupations continentales telles la fluidité des communications entre le nord et le sud de l'Union Européenne et des considérations micro-locales liées à l'insertion de l'ouvrage dans un environnement contraint. Cette multiplicité des rythmes et des échelles prend en grande partie en défaut nos outils habituels. Elle pousse au-delà de leurs limites nos capacités de prédictions, qu'il s'agisse des volumes de trafic à acheminer, des retombées économiques ou des conséquences environnementales de ces investissements majeurs. Elle appelle la prise en compte de considérations que ne réussissent à complètement intégrer ni l'analyse économique, qui annule le long terme, ni les circuits décisionnels, qui arbitrent difficilement entre les différentes échelles territoriales. C'est en référence à ces préoccupations et en prenant prétexte de l'actualité du projet ferroviaire Lyon-Turin, que l'école Nationale des Travaux Publics de l'état et le Laboratoire d'économie des Transports ont organisé en Mars 1998 un colloque intitulé Temps, irréversibilités et grands projets d'infrastructures : regards multiples sur la liaison Lyon-Turin. L'objectif était de permettre la confrontation des points de vue de chercheurs ou praticiens issus de disciplines différentes concernant les temporalités multiples mises en cause par les grands projets. Il a été tenu.
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Memory of lakes and memory of societies from the middle ages to our days : palynological and historical approach of the jura and alpine middle mountain area (lake Remoray, Doubs ; Mont Granier's landslide, Savoy) ; Mémoire des lacs et mémoire des sociétés du Moyen Âge à nos jours : approche palynolo...
The main objective of this thesis was to establish a precise story of the interaction between societies and environment during the last millennium, in two zones of middle mountain area, which are particularly sensitive to the natural hazards as well as to the political, economic and social events, through a set of multiple data. The high-resolution study of two lacustrine sediment cores in two Jura and alpine sites, thanks to the palynological tool - pollen grains, spores and non-pollen palynomorphs - and the study of the historical and archival data allowed us, besides supplying a complementary corpus, to test a comparative approach (pollen vs cadastral data). At Lake Remoray (Doubs, Jura massif, 850 m asl.), the study specified the settlement process. The data of the Early Middle Ages, illustrate one more time that the idea that a forest desert preceding the arrival of the monks land-clearers is to be revised. The installation of religious communities during the XI-XIIIth centuries and the influence of the seigniorial powers in this strategic zone seem however the key stage in the implementation of a sustainable settlement. Economic activities diversify and take their development during the next centuries although certain periods are marked with sociopolitical crises and cross effects, more or less felt, of Little Ice Age. It will be necessary to wait for the XIX-XXth century transition to see the development of the recent silvo-pastoral landscape. Our second site of study finds its origin in what gives to the mountain another identity: the natural risks. The site is the testimony of a zone destroyed in 1248 AD by an immense landslide further to the fall of a part of the Mount Granier (Savoy, massif of the Chartreuse ; 1933 m asl.). This event, depriving the valley of five parishes and a thousand inhabitants quickly engendered a new territory, in terms of topographic, vegetal as well as socioeconomic aspect. The particular observation Lake Saint André lacustrine sequence, formed post-collapse, offered the opportunity to follow step by step this vegetal and human recovery, supported by the geological, geographical, archaeological and historic approaches which liven up the research in a recurring way. The results show of a period of vegetal recolonisation followed by a relatively fast agro-pastoral recovery with, as peculiarity, the implementation of a wine-making territory. The sedimentary recording of this lake allowed following, besides the indications of a varied food-producing farming till the beginning of the XXth century, the particular pollen testimony of the vineyard which will gradually become a monoculture. ; L'objectif principal de cette thèse a été d'établir une histoire précise des interactions sociétés-environnement durant le dernier millénaire dans deux zones de moyenne montagne, territoires particulièrement sensibles aux aléas naturels ainsi qu'aux évènements politiques, économiques et sociaux à travers un jeu de données multiples issues de différentes disciplines. L'étude de deux séquences sédimentaires lacustres de sites jurassien et alpin, grâce à l'outil palynologique - grains de pollen, spores et microfossiles non-polliniques -, particulièrement développé ici avec la haute-résolution, croisé avec l'étude des données historiques et archivistiques nous a permis, en plus de fournir un corpus complémentaire, de tester une approche comparative (données polliniques vs données cadastrales). Au lac de Remoray (Doubs, massif jurassien, 850 m d'altitude), l'étude a précisé le schéma du processus d'occupation de cette partie de la haute vallée du Doubs. Les données du haut Moyen Âge illustrent une fois de plus que l'idée qu'un désert forestier précédant l'arrivée des moines défricheurs est à nuancer. L'installation des communautés religieuses durant les XIème-XIIIème siècles, et l'influence des pouvoirs seigneuriaux sur cette zone stratégique, semblent toutefois l'étape clef dans la mise en place d'un peuplement durable. Les activités économiques se diversifient et prennent leur essor durant les siècles suivants bien que certaines périodes soient marquées de crises socio-politiques et traversées par les effets, plus ou moins ressentis, du Petit Âge Glaciaire. Il faudra attendre la transition XIXème-XXème siècle pour que les paysages sylvo-pastoraux que nous connaissons actuellement se mettent en place. Situé un peu plus au sud (Savoie, massif de la Chartreuse), notre second site d'étude trouve son origine dans ce qui donne à la montagne une autre identité : les risques naturels. Le site est le témoignage d'une zone dévastée en 1248 de notre ère par un immense glissement de terrain suite à la chute d'une partie du Mont Granier (1933 m d'altitude). Cet évènement, privant une partie de la vallée de cinq paroisses et d'un millier d'habitants, a engendré rapidement un nouveau territoire, aussi bien topographique, végétal que socio-économique. L'observation particulière des sédiments du lac Saint-André formé post-éboulement a offert l'occasion de suivre pas à pas cette reconquête végétale et humaine, appuyé par les approches géologiques, géographiques, archéologiques et historiques qui animent la recherche de façon récurrente. Les résultats obtenus témoignent d'une période de recolonisation végétale suivie d'une reconquête agro-pastorale relativement rapide, avec comme particularité la mise en place d'un territoire viticole. L'enregistrement sédimentaire particulier de ce lac a permis de suivre, en plus des indices d'une agriculture vivrière variée jusqu'au début du XXème siècle, le témoignage pollinique particulier de la vigne qui deviendra petit à petit une monoculture.
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