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International audience ; Depuis deux siècles, la vie des idées en France s'est étendue et en partie " démocratisée ". L'élévation du niveau d'éducation de la population, la croissance du nombre des producteurs intellectuels, les bouleversements des modes de circulation des idées et de l'espace public, l'évolution des hiérarchies entre les domaines de la pensée et les changements de rapports de force culturels, scientifiques et politiques entre nations ont modifié la physionomie du pays. Toutefois des tendances longues n'en continuent pas moins de produire leurs effets, qui expliquent le rapport particulier que la France entretient avec ses intellectuels et la forme qu'y prennent leurs interventions. C'est à rompre avec une conception étroite de la vie des idées que s'emploie cette nouvelle histoire intellectuelle de la France contemporaine, ouverte sur les échanges extérieurs avec le monde, la diversité des domaines d'exercice de la pensée, les institutions et les mouvements généralement négligés. Ce deuxième volume s'étend de 1914 à nos jours. Les conflits qui se succèdent de la Première Guerre mondiale à la guerre d'Algérie consacrent la valeur de l'engagement politique des intellectuels dans un contexte d'institutionnalisation du travail de la pensée. La déploration actuelle de leur perte d'influence et de légitimité dans l'espace public masque quant à elle la vitalité, la nouveauté et les voies inédites d'expression des idées qui, jusqu'à aujourd'hui, ambitionnent de comprendre le monde, voire de le transformer. Sous la direction de Christophe Charle (Université Paris 1, IUF) et Laurent Jeanpierre (Université Paris 8), cette somme collective en deux volumes réunit près de 130 des meilleurs spécialistes, français et étrangers, de l'histoire et de la sociologie des intellectuels et de la vie culturelle, scientifique, littéraire et artistique des deux derniers siècles.

International audience ; Depuis deux siècles, la vie des idées en France s'est étendue et en partie " démocratisée ". L'élévation du niveau d'éducation de la population, la croissance du nombre des producteurs intellectuels, les bouleversements des modes de circulation des idées et de l'espace public, l'évolution des hiérarchies entre les domaines de la pensée et les changements de rapports de force culturels, scientifiques et politiques entre nations ont modifié la physionomie du pays. Toutefois des tendances longues n'en continuent pas moins de produire leurs effets, qui expliquent le rapport particulier que la France entretient avec ses intellectuels et la forme qu'y prennent leurs interventions. C'est à rompre avec une conception étroite de la vie des idées que s'emploie cette nouvelle histoire intellectuelle de la France contemporaine, ouverte sur les échanges extérieurs avec le monde, la diversité des domaines d'exercice de la pensée, les institutions et les mouvements généralement négligés. Ce deuxième volume s'étend de 1914 à nos jours. Les conflits qui se succèdent de la Première Guerre mondiale à la guerre d'Algérie consacrent la valeur de l'engagement politique des intellectuels dans un contexte d'institutionnalisation du travail de la pensée. La déploration actuelle de leur perte d'influence et de légitimité dans l'espace public masque quant à elle la vitalité, la nouveauté et les voies inédites d'expression des idées qui, jusqu'à aujourd'hui, ambitionnent de comprendre le monde, voire de le transformer. Sous la direction de Christophe Charle (Université Paris 1, IUF) et Laurent Jeanpierre (Université Paris 8), cette somme collective en deux volumes réunit près de 130 des meilleurs spécialistes, français et étrangers, de l'histoire et de la sociologie des intellectuels et de la vie culturelle, scientifique, littéraire et artistique des deux derniers siècles.

Ce texte s'intéresse à bell hooks, figure majeure de l'histoire contemporaine du mouvement féministe (africain-)américain. Il cherche à comprendre comment cette féministe noire, ayant grandi dans le Sud états-unien, dans une région rurale ségréguée, issue d'une famille pauvre, est parvenue à se distinguer dans le monde de la production intellectuelle. Il examine son itinéraire exceptionnel à partir de ses écrits autobiographiques, en se centrant sur la période de l'enfance et de la jeunesse, selon une approche articulant différents rapports sociaux (de sexe, de classe et de race).

PH.D. ; L'Ordre de Malte, comprenant huit Langues, dont trois françaises, est un ordre monastique et militaire dont les origines remontent à l'an 1113. Au dix-huitième siècle, il y a à Malte quelque trois cents chevaliers, dont plus de la moitié sont français. D'après les documents d'archives situés principalement dans la Bibliothèque nationale de Malte, documents officiels de l'Ordre, testaments des chevaliers, journaux, et d'autres ouvrages manuscrits, et d'après les récits de voyageurs et d'autres ouvrages imprimes contemporains, la première partie de la thèse traitera de la vie spirituelle, intellectuelle et culturelle des chevaliers français: devoirs, lectures, participation aux spectacles, contributions à l'organisation et au gouvernement de l'Ordre par leurs écrits. Le rapport avec l'extérieur et l'influence française à Malte sont aussi examinés. La deuxième partie présente quelques chevaliers français auteurs d'ouvrages d'une pbs ample envergure. Récits de voyage, correspondance, prose et vers, ouvrages dramatiques et historiques, un journal, un guide touristique de Malte, ouvrages qui révèlent une grande diversité, et généralement un fonds de culture artistique et littéraire. Parmi ces auteurs, un caravaniste, un minéralogiste, un aventurier, un ambassadeur du roi de France, un futur ambassadeur de l'Ordre à Paris figurant dans la correspondance de Voltaire et un admirateur du patriarche qui le visite à Ferney. Cette étude témoigne surtout du fait que les chevaliers de Malte n'étaient pas en arrière avec le reste de l'Europe dans tous les domaines : scientifique, artistique, culturel et politique. ; N/A

Ce livre de la collection "La Fabrique de l'Histoire" vient pérenniser les récits de vie des vingt-deux femmes politiques qui ont été diffusés sur France Culture à l'été 2007. Séverine Liatard, historienne de formation et collaboratrice de l'émission, fait revivre ces documents sonores, en resituant les itinéraires de ces actrices de l'histoire dans le contexte propre à leur époque [Premières lignes].

Ce livre de la collection "La Fabrique de l'Histoire" vient pérenniser les récits de vie des vingt-deux femmes politiques qui ont été diffusés sur France Culture à l'été 2007. Séverine Liatard, historienne de formation et collaboratrice de l'émission, fait revivre ces documents sonores, en resituant les itinéraires de ces actrices de l'histoire dans le contexte propre à leur époque [Premières lignes].

Les ouvrages sur la prison du 20e siècle révèlent que, politique ou de droit commun, la prison utilise des méthodes contraignantes auxquelles les détenus opposent des stratégies diverses de résistance. Sur le plan narratif, la résistance à l'emprisonnement se traduit par des techniques littéraires qui favorisent la survivance des personnages et du récit. S'inspirant des théories de Paul Ricœur, de Gisèle Mathieu-Castellani et de Tzvetan Todorov, cet article analyse la résistance à l'enfermement dans les récits de vie de Roger Knobelspiess, de Véronique Vasseur, de Vincent Larouche et de Ziad, ainsi que dans les ouvrages fictionnels de Jean Genet, d'Hubert Aquin et de Gérard Étienne.

Beyond Respectability" charts the development of African American women as public intellectuals and the evolution of their thought from the end of the 1800s through the Black Power era of the 1970s. Eschewing the Great Race Man paradigm so prominent in contemporary discourse, Brittney C. Cooper looks at the far-reaching intellectual achievements of female thinkers and activists like Anna Julia Cooper, Mary Church Terrell, Fannie Barrier Williams, Pauli Murray, and Toni Cade Bambara. Cooper delves into the processes that transformed these women and others into racial leadership figures, including long-overdue discussions of their theoretical output and personal experiences. As Cooper shows, their body of work critically reshaped our understandings of race and gender discourse. It also confronted entrenched ideas of how - and who - produced racial knowledge