Cette mission visait d'une part à participer au Séminaire sur le thème "Agricultures Familiales, dynamiques comparées entre le Brésil et la France", organisé à Recife du 8 au 10 novembre par l'Inra, le Cirad et le Ministère brésilien du Développement Agraire (MDA), d'autre part à rencontrer les agents de Tera en poste au Brésil et certains de leurs partenaires et à analyser avec eux et avec le Représentant du Cirad au Brésil les perspectives de coopération relatives aux trois priorités du département TERA: agricultures familiales, Amazonie et gestion territoriale des ressources hydriques. Des éléments de réflexion concernant la mise en place de systèmes structurants de partenariat, et adaptés au contexte brésilien, dans les domaines de recherche "Agricultures Familiales" et "Amazonie" ont été élaborés.
Controlling groundwater diffuse pollution induced by agricultural practices has been receiving strong attention in the European Union (EU) for the last 30 years. However, in France, it remains a significant issue from farming activity. In this context, designing scenario that would tackle this issue and would be sustainably implemented by farmers have become major challenges. This research aims at taking into account each farm's components (cropping system, resources…) and each farmers' specific strategy to design and foster transition towards groundwater-friendly farming system.First, we studied regulatory measures from Nitrate Directive that do not take into account local pattern. We worked in two case studies, with groundwater quality issues related to nitrates and pesticide pollution: Plaine des Chères and Val de Durance. Farmers located within these two fields, present various farming system and a disparity motivation in changing their practices.Based on semi-directive interviews with 22 French farmers from these two territories, we developed a farm-scale method to assess how they implemented these measures and their suitability with their farming system. The results show that they are mostly not suitable and were actually gave up as soon as the regulation stopped during this research.Considering this first conclusion, we sought to develop a participatory approach that will have greater success in encouraging farmers to adopt sustainable agricultural practices. Our method exclusively involves farmers to co-design more sustainable farming system over the course of individual interviews and collective workshops. The main guidance during this process was farmer empowerment: if farmers are encouraged to take ownership of redesigning, they should be more likely to implement substantial change. They shared diverse and local knowledge, and discussed relevant changes that could help their peers address a given challenge or project. Indeed, the farmers in the test groups implemented some of the recommendation in the months following the co-design process. This participatory approach could also be replicated in different regions and for different environmental challenges (e.g., groundwater quantity, erosion) since the greater goal is to encourage more sustainable farming practices (e.g., conservation tillage, agroecology). ; En premier lieu, nous avons étudié l'application des mesures proposées dans le cadre de la directive nitrates. Par leur standardisation, ces mesures sont écrites sans prendre en compte la diversité de fonctionnement des exploitations agricoles. Appuyé sur des entretiens avec 22 agriculteurs situés sur ces deux territoires, l'application par les agriculteurs de ces mesures et leur adéquation avec le fonctionnement de leur exploitation agricole ont été étudiées. Cette analyse montre qu'un grand nombre de mesures réglementaires sont peu cohérentes, ce qui conduit à des résultats insuffisants tant en termes de qualité des eaux souterraines que d'engagement dans la durée, notamment quand l'obligation est levée. Depuis 2000, la Directive Cadre pour l'Eau fixe des objectifs ambitieux imposant un retour vers le bon état physicochimique et écologique des eaux de consommation. Toutefois, la pollution des eaux souterraines par les nitrates et les pesticides d'origine agricole persiste en France malgré la création de dispositifs réglementaires depuis bientôt 30 ans. L'enjeu actuel est donc double ; concevoir des scénarios qui permettent de protéger et reconquérir la qualité́ des eaux souterraines et favoriser leur mise en oeuvre à long terme par les agriculteurs. L'objectif de cette thèse est d'explicitement prendre en compte le fonctionnement global de l'exploitation agricole afin de concevoir et favoriser sa transition vers des combinaisons de systèmes de culture qui répondent à l'enjeu de protection de la qualité́ des eaux souterraines. Nous avons travaillé́ sur deux territoires du bassin Rhône Méditerranée Corse, présentant des eaux souterraines polluées par les nitrates et pesticides, la Plaine des Chères (69) et Val de Durance (04). Ces deux territoires présentent des exploitations agricoles aux systèmes variés, qui montrent une dynamique contrastée face au changement.La deuxième partie a donc porté sur le développement d'une démarche participative afin de proposer de nouvelles pratiques en adéquation avec le fonctionnement des exploitations agricoles et engager une transition dans la durée garantissant la protection de la ressource en eau. L'objectif de cette démarche, caractérisée par une participation exclusive des agriculteurs, est de co-concevoir des scénarios "sur mesure" à l'échelle de l'exploitation agricole. Ces scénarios répondent aux projets des agriculteurs tout en permettant une limitation des pollutions d'origine agricole. Cette méthode a été expérimentée avec deux groupes d'agriculteurs provenant des deux territoires d'étude. Les résultats montrent que l'expertise collective des agriculteurs a produit des propositions de changements qui encouragent une mise en oeuvre de la part des agriculteurs tout en permettant de diminuer la pression polluante sur les eaux souterraines. En effet, certains agriculteurs de ces deux groupes ont mis en oeuvre les propositions dans les mois qui ont suivis la démarche.
Forest-driven water and energy cycles are poorly integrated into regional, national, continental and global decision-making on climate change adaptation, mitigation, land use and water management. This constrains humanity's ability to protect our planet's climate and life-sustaining functions. The substantial body of research we review reveals that forest, water and energy interactions provide the foundations for carbon storage, for cooling terrestrial surfaces and for distributing water resources. Forests and trees must be recognized as prime regulators within the water, energy and carbon cycles. If these functions are ignored, planners will be unable to assess, adapt to or mitigate the impacts of changing land cover and climate. Our call to action targets a reversal of paradigms, from a carbon-centric model to one that treats the hydrologic and climate-cooling effects of trees and forests as the first order of priority. For reasons of sustainability, carbon storage must remain a secondary, though valuable, by-product. The effects of tree cover on climate at local, regional and continental scales offer benefits that demand wider recognition. The forest- and tree-centered research insights we review and analyze provide a knowledge-base for improving plans, policies and actions. Our understanding of how trees and forests influence water, energy and carbon cycles has important implications, both for the structure of planning, management and governance institutions, as well as for how trees and forests might be used to improve sustainability, adaptation and mitigation efforts.
La expansión de la soja (Glycine max) es un fenómeno de grandes proporciones en Brasil, resultado de décadas de políticas dirigidas a cultivos destinados a la exportación. El artículo expone dicho proceso a partir de estudio de caso realizado en el municipio de Jaguarão, en el extremo meridional del país. Consiste en una zona fisiográfica (bioma Pampa), que posee un escaso número de unidades de conservación si se compara con los demás biomas brasileños. El municipio de Jaguarão tuvo en los últimos años la conversión de 37.000 hectáreas de su área en cultivos de soja, cultivadas en su mayoría por agricultores provenientes de otras regiones del estado de Rio Grande do Sul. Estos agricultores presentan una trayectoria de vida ligada a la agricultura y especialmente al cultivo de la soja. El foco de la investigación fue analizar la percepción de los actores locales, en relación con la expansión de los cultivos de soja en el municipio, mediante el análisis documental y entrevistas semiestructuradas. El estudio demuestra la gran distancia que separa a defensores y detractores de lo que se vino a llamar «sojización» de la agricultura. Los argumentos a favor se basan en una presunta generación de empleo y renta en el ámbito local. En el extremo opuesto están los que denuncian las alteraciones en el paisaje, aumento en el uso de agrotóxicos, destrucción de los campos nativos, de la biodiversidad, de los recursos hídricos y de una cultura ligada a la ganadería extensiva y el manejo sostenible de los recursos naturales. Se constató que, con la expansión de la soja, la capacidad de reproducción del modo de vida local se vio afectada por la dinámica de los cultivos de soja, con cambios en el uso de los recursos naturales y en el comportamiento productivo habitual. ; The soybean expansion (Glycine max) is a phenomenon of great proportions in Brazil, as a result of decades of policies geared towards export crops. The present article approaches this process from a case study carried out in Jaguarão, a town located in the extreme south of the country. It is a physiographic area (Pampa biome) that has a small number of conservation units compared to other Brazilian biomes. The town of Jaguarão has in recent years converted 37,000 hectares of its area into soybean crops, cultivated in the majority by farmers coming from other regions of the state of Rio Grande do Sul. These farmers have a life trajectory linked to agriculture and especially to the soybean crop. The focus of the research was to analyze the perception of the local actors, making use of documentary analysis and semi-structured interviews. The study showed the great distance that separates defenders and detractors from what has been called agricultural «soyzation». Arguments in favor focus on a supposed job creation and income generation at the local level. At the opposite extreme, there are positions that denounce changes in the landscape, increased use of agrochemicals, destruction of native land, biodiversity, water resources and of a culture linked to extensive livestock and sustainable management of natural resources. It was verified that with the soybean expansion, the reproductive capacity of the local way of life was affected by the dynamics of soybean crops, with changes in the use of natural resources and habitual productive behavior. ; L'expansion du soja (Glycine max) est un phénomène de grande ampleur au Brésil et ce phénomène est le résultat de décennies de politiques promouvant les cultures d'exportation. Cet article aborde ce processus-ci à partir d'une étude de cas réalisée dans la commune de Jaguarão, dans l'extrême sud du pays. Il 'agit d'une zone physiographique (biome Pampa) qui possède un nombre limité d'unités de conservation, par rapport aux autres biomes brésiliens. La commune de Jaguarão a converti ces dernières années 37 000 hectares de sa superficie à la production de soja, que sont cultivées, dans la majorité de cas, par des agriculteurs provenant d'autres régions de l'État de Rio Grande do Sul. Ces agriculteurs-ci ont une trajectoire de vie liée à l'agriculture et, en particulier, à la culture du soja. L'objectif de cette recherche est d'analyser la perception des acteurs locaux par rapport à l'expansion des cultures de soja dans la municipalité, à l'aide d'analyses documentaires et d'entretiens semistructurés. L'étude a montré la grande distance qui sépare les défenseurs et les détracteurs de ce qu'on appelle le processus de production de soja et le milieu rural. Les arguments en faveur de l'expansion de cette culture-ci sont axés sur la création supposée d'emplois et de revenus à l'échelle locale. À l'extrême opposé, il y a des producteurs qui dénoncent les changements dans le paysage, l'augmentation de l'utilisation des pesticides, la destruction des campagnes, de la biodiversité et des ressources en eau. Les producteurs que critiquent l'expansion du soja dans la région à l'étude soulignent aussi l'influence négative de ce processus sur les cultures traditionnelles et de l'élevage extensif qui ont une tendance à s'amoindrir ; ainsi que sur la gestion durable des ressources naturelles. Le travail réalisé a permis de vérifier que l'expansion du soja, nuise la capacité de reproduction du mode de vie local, qui a été affectée par la dynamique liée à la dite culture, un processus qui a provoqué également de changements dans l'utilisation des ressources naturelles et dans le comportement productif traditionnel. ; A expansão da soja (Glycine max) é um fenômeno de grandes proporções no Brasil, resultado de décadas de políticas voltadas para culturas destinadas à exportação. Esse artigo aborda esse processo a partir de estudo de caso realizado no município de Jaguarão, no extremo sul do país. Trata-se de zona fisiográfica (bioma Pampa) que possui um escasso número de unidades de conservação, se comparada aos demais biomas brasileiros. O município de Jaguarão teve nos últimos anos a conversão de 37.000 hectares de sua área em lavouras de soja, cultivadas em sua maioria por agricultores provenientes de outras regiões do estado do Rio Grande do Sul. Esses agricultores apresentam uma trajetória de vida ligada à agricultura e especialmente à cultura da soja. O foco da pesquisa foi analisar a percepção dos atores locais, com relação a expansão das lavouras de soja no município, fazendo uso de análise documental e de entrevistas semiestruturadas. O estudo mostrou a grande distância que separa defensores e detratores face o que vem sendo chamado de processo de «sojização» da agricultura e do meio rural. Argumentos em favor centram-se numa suposta geração de emprego e renda no âmbito local. No extremo oposto, constam posições que denunciam alterações na paisagem, aumento no uso de agrotóxicos, destruição de campo nativo, da biodiversidade, dos recursos hídricos e de uma cultura ligada à pecuária extensiva e ao manejo sustentável dos recursos naturais. Constatou-se que com a expansão da soja, a capacidade de reprodução do modo de vida local foi afetada pela dinâmica das lavouras de soja, com alterações no uso dos recursos naturais e no comportamento produtivo habitual. ; 53-58 ; agroalimentaria@ula.ve / ciaal.ula@gmail.com ; moninardini@yahoo.com.br ; saccodosanjos@gmail.com ; jimena.gonzalez@miem.gub.uy ; Semestral ; http://erevistas.saber.ula.ve/agroalimentaria
Promue comme la technique d'irrigation la plus efficiente et mise à contribution pour régler les grandes crises d'eau, le goutte à goutte se diffuse très rapidement de par le monde. La perspective d'une technique étudiée en station expérimentale ayant une efficience d'irrigation théorique de 90%, sans utilisateurs, et en définitive idéalisée, nous a d'emblée interpellé. Notre thèse analyse le goutte à goutte comme une innovation technique, en lien avec son environnement sociotechnique et en interaction avec la multitude d'acteurs (conventionnels et non-conventionnels), qui interagissent avec cette technique. Elle interroge la vision normative de la technique du goutte à goutte (ce qu'elle devait faire), en l'insérant dans une analyse plus complexe incluant ses dimensions pratiques et les logiques d'acteurs in situ (ce qu'elle fait et pour qui le fait-il). Notre objectif est d'analyser comment la pratique de cette innovation technique a changé la technologie ainsi que les trajectoires socioprofessionnelles des acteurs du goutte à goutte, et d'étudier l'impact de la pratique sur les efficiences d'irrigation. Nous avons mené nos travaux de recherche dans 30 exploitations agricoles dans la plaine du Saïss au Maroc. Cette plaine est considérée comme une zone d'irrigation privée, et est à ce titre particulièrement concernée par le Programme National d'Economie d'Eau en Irrigation qui ambitionne de réduire la pression sur les eaux souterraines par la reconversion des systèmes d'irrigation gravitaire existants en systèmes d'irrigation localisée. Nous avons fait le choix méthodologique de croiser des approches de sciences de l'eau, en particulier sur les efficiences d'irrigation, et de sociologie de l'innovation pour décrypter les mécanismes d'appropriation de l'objet technique. Nos résultats montrent comment les acteurs locaux ont pris le contrôle de l'innovation, et assumé des responsabilités dans des domaines que l'on pensait réservés aux ingénieurs dans la production, l'utilisation et la diffusion de l'innovation. Ces acteurs ont adapté à travers un processus qu'ils qualifient de bricolage les systèmes de goutte à goutte aux conditions locales, permettant aussi un apprentissage de la technique pour apprivoiser le changement. D'une technologie importée accessible à une minorité de grands agriculteurs, une pluralité de systèmes de goutte à goutte de proximité sont désormais accessibles au plus grand nombre. Nous montrons aussi comment ces initiatives locales croisent et renforcent les programmes étatiques de développement du goutte à goutte. Nos travaux ont démontré que les performances d'irrigation de ces systèmes sont hétérogènes, certains agriculteurs irriguant 3-4 fois plus que les volumes nécessaires aux besoins de la culture. Ces performances peuvent être expliquées par des pratiques d'irrigation favorisant le confort hydrique de la plante, traduisant ainsi les multiples logiques des acteurs. Enfin, nous montrons comment la technologie du goutte à goutte a séduit un grand nombre d'acteurs non-conventionnels qui ont changé la technologie, mais ont changé aussi eux-mêmes. La diffusion réussie du goutte à goutte assure leur promotion socioprofessionnelle, et à leur tour ils vont attirer d'autres utilisateurs dans le monde du goutte à goutte. C'est là où se résume la force du goutte à goutte comme objet technique autour duquel de puissants réseaux sociotechniques se sont construits. Nous concluons qu'aujourd'hui, "l'économie d'eau" est un objectif perdu de vu, qui n'est prioritaire pour aucun des acteurs, y compris l'Etat-promoteur. L'enjeu est donc d'engager un débat sur l'économie d'eau entre toutes les parties prenantes – l'Etat, la profession agricole, les entreprises d'irrigation – sur la base des usages réels de l'eau des systèmes de goutte à goutte. Ils pourront ainsi fixer des objectifs opérationnels d'économie d'eau, qui sont – comme nous l'avons montré – tout à fait possibles tout en améliorant les rendements. Un cahier des charges négocié, mis en place dans les différentes régions du Maroc, pourra concrétiser ces objectifs et permettra la mise en place d'un suivi des volumes réels utilisés dont les résultats seraient accessibles à tous les acteurs.
Les mutations politiques et économiques du Vietnam ont fortement déterminé l'évolution de l'irrigation dans les montagnes du Nord. La décollectivisation a entraîné l'émergence de nouveaux modes de gestion. Des suivis et des enquêtes menés auprès de différents acteurs de l'irrigation dans un district de montagne du Nord du Vietnam ont mis en évidence l'apparition de différents types de gestion des périmètres. Les principaux facteurs de différenciation sont la situation topographique, qui détermine largement la taille et le type des aménagements, et la répartition des terres irriguées au sein des villages. La décollectivisation a entraîné un transfert de gestion des coopératives de production vers diverses entités : irrigants, chefs de villages, comités populaires communaux et entreprises publiques se partagent ainsi les responsabilités, de manière différente selon les types de systèmes irrigués. Cependant, l'implication directe des usagers dans la gestion de l'irrigation reste très limitée, même si de nouvelles évolutions s'esquissent avec l'exonération des redevances hydrauliques décrétée par le gouvernement.
Les auteurs décrivent le fonctionnement socio-économique de la région (y compris pratiques agricoles et pastorales), l'écologie des brousses tigrées et tachetées et les échecs et réussites des premières expériences d'aménagement forestier réalisées dans le pays. Grâce à un inventaire forestier et pastoral, ils tentent de cerner les potentialités de la zone et la réaction de l'environnement à la coupe du bois combinée au pâturage
In arid and semi arid regions of the world irrigation is crucial for agricultural production as it stabilizes the water supply for crops and, hence, prevents extreme fluctuations in production and prices. In the Drâa river basin in southern Morocco agricultural production is highly dependent on irrigation as precipitation rates are not sufficient for crop water requirements. The objective of the thesis is to analyze the economic impact of water use on agriculture for the Middle Drâa river basin. The thesis develops an integrated approach for water management of the six Drâa oases and contributes to the discussion of the impact of climate change and water shortage on the income situation of the farmers in arid regions. At first an introduction to the economics of water management and a methodological background for this study is given. This is followed in Chapter 2 by an analysis of water resources and water management in the Drâa valley. Ground- and surface water use and their interactions constitute a complex system of conjunctive water use between the six oases. Chapter 3 analyses agricultural production which is an important activity in the region. Survey data is used to understand farmer's production structure and strategies under water scarcity which confirmed that water is the major production constraint. The thesis proceeds along four papers in which a model is developed and applied for policy analysis. The model maximizes farm income over all oases under water resource constraints. In order to realistically represent the situation, the conjunctive use of surface and groundwater and their interactions are endogenously modeled. In the first paper in Chapter 4 the model is applied in a recursive-dynamic evaluation to assess the impact of groundwater charges on agricultural water use. The paper concludes that groundwater pricing stabilizes water availability and groundwater tables over years. The second paper in Chapter 5 builds upon Chapter 4 and compares surface and groundwater pricing and a combination of the two options. The relationships between water use and income are analyzed in detail. The chapter concludes that groundwater pricing is a favorable option as the stabilization function of groundwater can thus be internalized. In the third paper in Chapter 6 the model is further extended to incorporate water quality being an important constraint to crop yield formation. Sensitivity analysis is conducted to distinguish the effects of water deficit and salt rates in irrigation water. The fourth paper in Chapter 7 addresses the impact of climate change on the income situation considering water quantity and water quality. Water inflow distributions are estimated based on historical data and climate change scenarios and are introduced into the model as a random variable to capture the stochastic nature of surface water availability. Monte Carlo technique is applied to obtain water use, farm income and the stabilization value of groundwater for current and for future climatic conditions. In the end of the thesis the major findings are summarized and recommendations for future research of water management are given. ; Ökonomische Analyse der Wassernutzung und des Wassermanagements im Mittleren Drâa-Tal in Marokko In ariden und semi-ariden Gebieten der Erde ist Bewässerung für die landwirtschaftliche Produktion entscheidend, um Wasserverfügbarkeit zu gewährleisten und Preise und Produktion zu stabilisieren. Im Drâa-Einzugsgebiet im südlichen Marokko ist die Landwirtschaft abhängig von der Bewässerung, da der Niederschlag den Bewässerungsbedarf der Pflanzen nicht decken kann. Ziel dieser Arbeit ist die Auswirkungen von Wassernutzung auf das landwirtschaftliche Einkommen im Mittleren Drâa-Tal zu analysieren. Die Dissertation entwickelt einen integrierten Ansatz für das Wassermanagement im Drâa-Tal und trägt zur Diskussion über die Auswirkungen von Klimawandel und Wasserknappheit auf landwirtschaftliche Einkommen in trockenen Regionen bei. Zu Beginn der Arbeit wird ein Überblick über ökonomische Aspekte von Wassermanagement gegeben sowie die verwendete Methodik eingeordnet. Danach werden in Kapitel 2 Wasserressourcen und Wassermanagement untersucht. Kapitel 3 analysiert die landwirtschaftliche Produktion, die eine wichtige wirtschaftliche Aktivität in der Region darstellt. Die Ergebnisse einer Befragung werden ausgewertet, um das Produktionssystem und die Strategien der Landwirte unter Wasserknappheit zu verstehen. Anschließend folgen vier Artikel, in denen das Modell entwickelt und zur Analyse von Politikoptionen angewendet wird. Das Modell maximiert landwirtschaftliches Einkommen der Oasen unter knappen Wasserressourcen. Die gemeinsame Nutzung von Oberflächenwasser und Grundwasser und ihren Interaktionen wird endogen abgebildet. Im ersten Artikel in Kapitel 4 werden rekursiv-dynamische Berechnungen durchgeführt, um die Auswirkungen einer Grundwassersteuer auf die landwirtschaftliche Wassernutzung zu untersuchen. Die wichtigste Schlussfolgerung des Kapitels ist, dass eine Grundwassersteuer die Wasserverfügbarkeit und die Grundwasserstände stabilisiert. Der Artikel in Kapitel 5 baut auf Kapitel 4 auf und vergleicht eine Grundwassersteuer mit einer Oberflächenwassersteuer und einer Kombination aus beiden. Aus den Ergebnissen wird deutlich, dass eine Grundwassersteuer die bevorzugte Variante für die Ressourcennutzung und das landwirtschaftliche Einkommen darstellt. Im dritten Artikel in Kapitel 6 wird die gemeinsame Nutzung von Oberflächen- und Grundwasser um den Aspekt der Wasserqualität erweitert. Sensitivitätsanalysen werden durchgeführt, um den Effekt der Wasserknappheit von dem Effekt der Salzkonzentration im Bewässerungswasser zu unterscheiden. Im letzten Artikel in Kapitel 7 werden die Auswirkungen des Klimawandels auf das Einkommen der Landwirte unter Berücksichtigung von Wasserqualität und Wasserquantität untersucht. Die Verteilung der Stauseezuflüsse wird basierend auf historischen Daten und Niederschlagsdaten aus den Klimaszenarien geschätzt und anschließend als Zufallsvariable in das Modell integriert. Unter Verwendung von Monte Carlo Simulationen werden Wassernutzung, Einkommenseffekte und Stabilisierungswerte von Grundwasser für derzeitige und zukünftige Situationen diskutiert. Am Ende werden die wichtigsten Erkenntnisse der Arbeit zusammengefasst und Empfehlungen für weitere Forschungsmöglichkeiten gegeben. ; Analyse économique de l'utilisation et de la gestion de l'eau dans la vallée du Drâa Moyen au Maroc Dans les régions arides et semi-arides l'irrigation des cultures est essentielle pour la production agricole, pour stabiliser la disponibilité de l'eau et par conséquence pour stabiliser les prix et la production. Dans le basin versants du Drâa au sud du Maroc la production agricole est dépendante de l'irrigation parce que le taux de précipitations n'est pas suffisant pour les besoins en eau des cultures. Le but de cette étude est d'analyser l'impact économique de la disponibilité de l'eau et des changements climatiques pour la vallée du Drâa Moyen. Au cours de cette étude, un outil d'évaluation intégré pour la gestion de l'eau dans la vallée du Drâa a été développé. Les stratégies analysées dans cette thèse apportent leurs contributions à la discussion sur l'impact des changements climatiques et des pénuries d'eau sur les revenus des agriculteurs dans les régions arides. En début de thèse, une introduction sur les aspects économiques de la gestion de l'eau est présentée aussi qu'un classement de la méthodique utilisé. Ensuite dans le Chapitre 2 les ressources en eau et la gestion de l'eau sont analysées. L'irrigation est assurée par deux sources principales: l'eau de surface provenant des lâchers de barrage et l'eau souterraine des nappes phréatiques. Ensuite la gestion de l'eau au niveau nationale et locale est comparée. Le Chapitre 3 étudie la production agricole, une activité importante dans la région. Les données de l'enquête permettent d'analyser les pratiques culturales des agriculteurs et les stratégies utilisées en cas de pénurie d'eau. L'enquête confirme que l'eau est la principale contrainte pour la production agricole dans la région. Ensuite, quatre articles individuels succèdent dans lesquels le modèle est développé et appliqué pour les analyses politiques. Le modèle maximise les revenus agricoles pour tous les oasis en considérant les contraintes principales : l'eau et la surface agricole. Dans le but de donner une image réaliste de la situation, les interactions entre l'eau de surface et l'eau souterraine sont modélisées endogène. Dans le premier article (Chapitre 4), les simulations récursive-dynamique sont utilisées pour analyser l'effet d'une charge de l'eau souterraine sur l'utilisation de l'eau d'irrigation. La conclusion le plus importante est que la tarification de l'eau souterraine peut stabiliser la disponibilité de l'eau et le niveau de la nappe phréatique. L'article dans le Chapitre 5 compare un charge de l'eau souterraine avec un charge de l'eau de surface et une combinaison des deux. Les relations entre la disponibilité de l'eau et les revenus agricoles sont analysées en détail. L'article conclut que la tarification de l'eau souterraine est un meilleur choix par rapport à un système de tarification mutuelle de l'eau de surface et de l'eau souterraine. Non seulement la tarification de l'eau de surface n'atteindrait pas le but de conservation des ressources mais aussi imposerait des charges financières plus lourdes aux agriculteurs. Dans le troisième article (Chapitre 6), l'approche conjonctive est approfondie pour prendre en compte les aspects liés à la qualité de l'eau comme une contrainte importante sur le rendement des cultures. Les analyses de sensibilité sont appliquées pour distinguer l'effet de la pénurie d'eau avec l'effet de la qualité de l'eau. Dans le denier article en Chapitre 7, l'impact des changements climatiques sur les revenus a été évalué avec une simulation aléatoire des afflux d'eau. Cela était nécessaire en vue de capturer la nature aléatoire de la disponibilité des eaux de surface. La distribution des afflux d'eau est estimée à la base de donnés historique aussi que pour les donnés des changements climatiques. Avec les simulations Monte Carlo les impacts sur les revenus agricoles ainsi que la disponibilité de l'eau sont analysées pour la présente et le futur. La valeur de stabilisation de l'eau souterraine est dérivée pour chaque scénario. À la fin de la thèse les premiers éléments sont résumés et des recommandations pour la recherche dans le futur sont données.
Climate-smart cropping systems should be designed with three objectives: reducing greenhouse gas (GHG) emissions, adapting to changing and fluctuating climate and environment, and securing food production sustainably. Agriculture can improve the net GHG emissions balance via three levers: less N2O, CH4 and CO2 emissions, more carbon storage, and green energy production (agrifuels, biogas). Reducing the application of mineral N fertilizer is the main option for reducing N2O emissions either directly or by increasing the proportion of legumes in the rotation. The most promising options for mitigating CH4 emissions in paddy fields are based on mid-season drainage or intermittent irrigation. The second option is storing more carbon in soil and biomass by promoting no-tillage (less fuel, crop residues), sowing cover crops, introducing or maintaining grasslands and promoting agroforestry. Breeding for varieties better adapted to thermal shocks and drought is mainly suggested as long-term adaptation to climate change. Short-term strategies have been identified from current practices to take advantage of more favorable growing conditions or to offset negative impacts: shifting sowing dates, changing species, cultivars and crop rotations, modifying soil management and fertilization, introducing or expanding irrigation. Some crops could also move to more suitable locations. Model-based tools and site-specific technologies should be developed to optimize, support and secure farmer's decisions in a context of uncertainty and hazards. Most of the adaptation and mitigation options are going in the same way but trade-offs will have to be addressed (e.g. increasing the part of legumes will be possible only with significant breeding efforts). This will be a challenge for designing cropping systems in a multifunctional perspective.
Tropical reforestation (TR) has been highlighted as an important intervention for climate change mitigation because of its carbon storage potential. TR can also play other frequently overlooked, but significant, roles in helping society and ecosystems adapt to climate variability and change. For example, reforestation can ameliorate climate-associated impacts of altered hydrological cycles in watersheds, protect coastal areas from increased storms, and provide habitat to reduce the probability of species' extinctions under a changing climate. Consequently, reforestation should be managed with both adaptation and mitigation objectives in mind, so as to maximize synergies among these diverse roles, and to avoid trade-offs in which the achievement of one goal is detrimental to another. Management of increased forest cover must also incorporate measures for reducing the direct and indirect impacts of changing climate on reforestation itself. Here we advocate a focus on "climate-smart reforestation," defined as reforesting for climate change mitigation and adaptation, while ensuring that the direct and indirect impacts of climate change on reforestation are anticipated and minimized.
Cet atlas propose une série de regards croisés sur les transformations multiformes qui caractérisent les campagnes Africaines. Basé sur la prise en compte des grandes dynamiques démographiques, spatiales et économiques à l'échelle continentale, illustrées par quelques exemples régionaux, il vise à alimenter le débat sur les grands enjeux du développement territorial et contribue aux travaux du programme Rural Futures du NEPAD.
This atlas proposes a series of different perspectives on the manifold changes characterizing rural Africa. Based on an examination of the major demographic, spatial and economic trends at the continental level, illustrated by several regional examples, its aims is to inform the debate ion the key issues of territorial development and to contribute to the work of the NEPD Rural Futures programme.
The atlas is a tool that is both accessible and indispensable for understanding rural change in Africa. This original tool relates data on demographics, urbanization and resource use with spatial and economic dynamics, both on a continental level and through several regional examples, to provide a novel inventory of rural restructuring in North and sub-Saharan Africa. Using indicators, maps and charts, the atlas reveals the dynamics at play within the rural world in Africa and territorial restructuring on the continent. In particular, it serves as a reminder of how population and urban growth processes and the development of communication links have substantially modified the nature of African rural areas, even if some regions are still isolated. The increased density of links between town and country is the sign of a new type of territoriality that should be recognized and serve as a framework for development policies, which are currently a hostage to their compartmentalized sectoral visions. Agricultural, environmental management health and education, urban development and infrastructure policies need to be restructured within territorial approaches, which are the only ones capable of responding to the challenges faced by the continent: creating jobs for the growing numbers of young people; diversifying economic activity ; rebalancing territories to prevent excessive growth of capital cities; preserving natural resources. The aim of the atlas is to fuel the debate about the main regional and continental development issues. It provides a reference situation for future work that could serve to fine-tune analyses on a regional and thematic level and identify the main changes. It will be supplemented and updated regularly. It is published jointly by CIRAD and NEPAD (New Partnership for Africa's Development, a technical body of the African Union), with financial support from the AFD, and fits in with NEPAD's Rural Futures programme. The programme plans to support territorial dynamics and structural change for sustainable development of the continent.
L'atlas constitue un outil inédit sous forme d'indicateurs, cartes et graphiques. Il révèle les dynamiques à l'oeuvre au sein du monde rural africain et les recompositions territoriales du continent. L'atlas présente un état des lieux des recompositions rurales en Afrique, à la fois l'Afrique du nord et l'Afrique subsaharienne. Il croise des données de démographie, du peuplement, de l'urbanisation et de l'utilisation des ressources avec les dynamiques spatiales et économiques, à la fois à l'échelle continentale et au travers de quelques exemples régionaux. Outil à la fois original et inédit, il a pour objectif d'alimenter le débat sur les grands enjeux du développement régional et continental. Publié conjointement par le Cirad et le Nepad (Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique, organe de l'Union africaine), avec le soutien financier de l'AFD, il s'inscrit dans le cadre du nouveau programme Rural Futures du Nepad. Celui-ci vise à renforcer les dynamiques territoriales et les changements structurels pour un développement durable du continent. L'atlas offre une situation de référence pour des travaux ultérieurs qui permettront d'affiner les analyses sur les plans régional et thématique et de repérer les principales évolutions. Il sera régulièrement augmenté et mis à jour.
In: Moro , M A 2018 , An Evolutionary Approach to Water Innovation: Comparing the Water Innovation Systems in China and Europe . Technical University of Denmark , Kgs. Lyngby, Denmark .
Den stigende interesse for den "grønne økonomi" som politiske agenda, har øget den globale opmærksomhed for øko-innovation, med problematikker relateret til vandstress identificeret som en af de største flaskehalse, for at opnå bæredygtig økonomisk udvikling og vækst. Vand er en kritisk ressource, og globalt indser flere og flere lande nødvendigheden, af at øge deres innovative kapacitet indenfor vand-sektoren. Med udgangspunkt i evolutionær økonomisk teori sigter denne afhandling på, at udføre en longitudinal og komparativ analyse af vand innovationsdynamikkerne i henholdsvis Kina og Europa. Afhandlingens mål er at vurdere ligheder og forskellige imellem de tendenser og mekanismer, som foregår i de to regioner, med et fokus på at identificere de faktorer, som driver øko-innovationsudvikling indenfor vand-sektoren. Mere specifikt bygger denne afhandling på innovations system begrebsrammen indenfor evolutionær økonomisk teori og inddrager tillige øko-innovation og vand-specifik litteratur. Forskningen føder ind til den stadig meget begrænsede vand innovationsforskning, så vel som grøn økonomi (green economy) og til dels 'catching up' litteraturen. Vi sætter fokus på at belyse de innovative betingelser for grøn økonomi i regioner, som befinder sig på forskellige udviklingstrin. Den empiriske analyse er baseret primært på patentdata, men inddrager også handelsdata i nogle af analyserne. Denne slags data er tidligere, kun i begrænset omfang, blevet anvendt indenfor vand innovationsstudier og endnu mindre indenfor et evolutionært økonomisk teoretisk perspektiv. Afhandlingen sammenligner og analyserer elementerne og dynamikkerne i henholdsvis det kinesiske og det europæiske vand- innovationssystem, fra tre forskellige vinkler. Først identificeres og karakteriseres; a) aktørerne indenfor vand innovations systemer, dernæst b) de drivende kræfter for den teknologiske udvikling og trends i den innovative kapacitet, og endeligt c) i hvilken grad Kina, som en centralt styret planøkonomi og late-mover indenfor grøn økonomi, har indhentet Europa, som er en veludviklet early mover indenfor grøn økonomi. Hovedfundene i denne afhandling er relateret til de klare forskellige i dynamikken indenfor vand innovations kontra øko-innovation i Kinesisk kontekst, hvor offentlige innovatører (universiteter og videns-institutioner) blev fundet til at spille en vigtigere rolle end i Europa indenfor øko-innovation end er tilfældet generelt indenfor vand-innovation. Dette indikerer en bedre association imellem de involverede aktører indenfor øko-innovations og vand- og innovations-lovgivning. Dette er et forventet fund på grund af den kinesiske planøkonomi, men det er ikke tidligere blevet dokumenteret eller diskuteret i analyser af vandsektoren. Derudover, identificeres og analyseres trends og drivkræfter for den samlede (øko) innovative kapacitetsudvikling for vandsektoren i de to regioner. Disse drivers blev fundet at være sammenlignelige og stærkt relateret til både dn nationale innovative strategier, såvel som de nationale budgetter, miljølovgivningen i regionen og udviklingen af R&D i sektoren. Generelt har Europa en højere (øko) innovativ kapacitet, men afhandlingen indikerer, at Kina i stigende grad øger sin innovative kapacitet i vandsektoren relativt til Europa. Specifikt blev det fundet at Kina er ved at indhente Europa på markedsplan, på trods af at de stadig på patentmæssigt ligger på et væsentligt lavere niveau end Europa. Begge regioner udviser sammenlignelige øko-innovative mønstre, med et vedvarende stærkt fokus på traditionelle vandforurenings- og spildevandsrensnings teknologier. Dette demonstrerer, at der stadig findes et stort uudforsket potentiale for grøn forretningsudvikling relateret til vandbesparelse og vand genindvinding i begge regioner som vil være vigtige for at sikre en fremtidig bæredygtig udvikling på vandområdet. Sammenfattende bidrager afhandlingens analyse til en mere nuanceret forståelse af vandinnovationsdynamikker såvel som globale vandinnovationstrends end hidtil. Nye bidrag til innovationssystemforskningen er den kombinerede belysning af mikroaspekter af vand innovationsdynamikkenerne (aktørerne), den økonometriske analyse af drivkræfter for innovations kapaciteten såvel som den longitudinale analyse af catch-up baseret på kombinerede patent og handelsdata indenfor forskellige teknologiske udviklingsspor. Den udviklede taxonomi for vand innovation samt listen over vandhandelsdata kan anvendes som nye indikatorer for øko-innovationsudviklingen og diffusionen i vandsektoren. På grund af emnets kompleksitet og den begrænsede forskning hidtil indenfor området og visse datamæssige begrænsninger, samt det forhold at mange nye grønne vand politiske tiltag i Kina endnu ikke reflekteres i de anvendte data, er resultaterne af de empiriske analyser ikke helt entydige. På nogle områder bevæger Kina sig imod Europæiske niveauer, hvorimod andre indikatorer er uændrede. Yderligere analyser er nødvendige for at opnå en mere komplet forståelse af dynamikkerne i vandinnovationssystemerne i både Kina og Europa. ; The recent rise of the 'green economy' agenda has increased the attention to eco-innovations globally, with issues related to water stress identified as one of the major bottlenecks for sustainable economic growth. Water being a critical resource, more and more countries worldwide are recognizing the need for increasing their innovative capacity within the water sector. Using evolutionary economic theory, this thesis undertakes a longitudinal and comparative analysis of the water innovation dynamics in Europe and China, representing respectively a developed, green early mover economy, and a centrally-planned economy and green late mover. The thesis aims to assess the similarities and differences in the mechanisms applied across these two regions, with a focus on outlining what drives eco-innovation development in the water sector. The thesis builds more specifically on the innovation system framework within evolutionary economic theory, as well as draws on eco-innovation and water specific literature. The analysis seeks to contribute to the still limited water innovation dynamics research, as well as the green economy and to some degree the 'catching up' literature, highlighting the innovation conditions of the green economy in regions with different stages of development. The empirical analysis is based primarily on patent data but also draws in trade data for some of the analysis. These data have been little used in water innovation studies and even less situated within an evolutionary economic theoretical perspective. The thesis compares and contrasts the elements and dynamics of the Chinese and European water innovation systems, working on multiple levels. The thesis identifies and characterizes: a) the actors of the water innovation system, b) trends in innovative capacity and the driving forces of the technological development, and c) the degree of Chinese catching up to Europe, both in general as well as related to different technological patterns of eco-innovation in the water sector. The main findings of the thesis are related to the clear differences in the dynamics of water innovation versus water eco-innovations in the Chinese context, where public innovators (universities and knowledge institutions) are found to have a more important role than in Europe in the development of eco-innovation – as opposed to the development of "general" water innovations. This points towards a better association among the actors involved in performing eco-innovation and the water regulations and innovation policies. This alignment is expected given the planned economy of China, but which has not been previously documented or discussed for the water sector. Additionally, the thesis identified and analysed the drivers for the overall (eco) innovative capacity development of the water sector in the two regions, and found them to be similar and strongly related to the national innovative strategy, as well as to public budgets, environmental regulations and R&D development. Generally, Europe presents a higher water (eco) innovative capacity; nevertheless, the thesis also indicates that China is increasing its innovative capacity in the water sector relative to Europe. In particular it could be seen that China is in the process of a "market" technological catch-up while remaining at a much lower patenting innovative performance level than Europe. Both regions present similar eco-innovative patterns, with a strong remaining focus on traditional water pollution technologies and wastewater treatment. This demonstrates there is still a huge potential for green business development related to water conservation and water recovery in both regions that hasn't been explored yet and may become crucial to the future transition towards sustainability. Overall, the analysis of the thesis contributes to a more nuanced understanding of water innovation dynamics, as well as global water innovation trends than has been conducted to-date. Novel contributions include the combined analysis of the micro aspects of water innovation dynamics, the econometric analysis of innovative capacity drivers, as well as the longitudinal catch-up analysis of combined patent and trade data, including the discussion of the development of different water technological trajectories. The suggested taxonomy for water (eco-) innovations and the trade data list of water technologies can be used as novel indicators to analyse eco-innovation developments and diffusion in the water sector. Given the limited prior research to draw on and limitations regarding data availability, as well as the many very recent green water policy tendencies in China whose effects are yet to be seen, the empirical results of this thesis are not that clear cut. In some respects, China is catching up in water innovations, in other respects not. Further analyses are needed to provide a more thorough understanding of the water innovation performances and dynamics of the European and Chinese water innovation systems.