La mortalité infantile des Inuit du Nouveau‐Québec*
In: Canadian Review of Sociology/Revue canadienne de sociologie, Band 16, Heft 3, S. 260-274
Abstract
The part of the province of Quebec lying north of the 55th parallel is home to over 4,000 Inuit. Infant mortality is still very high in this region due to difficult living conditions. A critical re‐examination of the data has revealed a bias stemming from high undercoverage which has helped create a misleading impression of the infant mortality situation of this region. In fact, the data show a steady decline in the infant mortality rate between 1945 and 1970, from 330 per mil in the former year to 136 per mil in the latter. These figures are an accurate reflection of infant mortality change during this period. This change is largely due to improved medical services, as exemplified by the decline in delivery‐related deaths. Villages in the Ungava Bay region have better access to health centres than those in the Hudson Bay region and therefore enjoy lower infant mortality. The infant mortality rate is still four times higher among Inuit children than among those of Quebec as a whole, indicating that this situation leaves considerable room for improvement.Au nord du 55eparallèle au Québec, vivent au‐delà de 4,000 Inuit. Dû aux conditions de vie difficiles, la mortalité infantile y est encore très élevée. Une sérieuse critique des données a démontré qu'un sous‐enregistrement important faussait la vision que l'on peut se faire de la réalité et a permis de saisir la véritable évolution du phénomène entre 1945 et 1970. En fait, letauxde mortalité infantile a continuellement diminué passant de 330 pour mille à 136 pour mille. L'amélioration des services médicaux est en grande partie responsable de ce changement. En fait foi la baisse de la mortalité directement rattachée à l'accouchement. Les villages de la région de la Baie d'Ungava connaissent une mortalité moins importante que celle de la région de la Baie d'Hudson parce qu'ils sont mieux desservis par les centres de santé. Le champ d'amélioration est encore vaste puisque l'enfant inukàencore quatre fois plus de chances de mourir avant la fin de sa première année que l'enfant québécois moyen.Cet article est tire de Louisé Normandeau, La mortalité infantile chez les lnuit du Nouveau‐Québec, mémoire présentéà la Faculté des études supérieures en vue de l'obtention du grade de maîtrise ès sciences (démographie), Université de Montréal, octobre 1976, 93 pp. Ce mémoire effectué sous la direction de Jacques Légaré fait partie d'un projet de recherche trèzs vaste sur la situation démographique des Inuit du Nouveau‐Québec. Les auteurs tiennent à remercier le Ministère des affaires Sociales du Québec qui depuis quelques années subventionne cette recherche.
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