Les transhumances des élevages s'ajustent pour pallier aux effets des changements climatiques dans les steppes de Djelfa (Algérie)
Abstract
Par le passé, deux types de transhumances étaient pratiquées : i) Au Nord, en été en zones céréalières, pour la pâture des chaumes ; ii) Au Sud, en hiver, pour éviter la rudesse du froid des zones steppiques d'altitude (Reymond, 1978). La steppe algérienne a connu d'importants aléas climatiques (intensité des sécheresses, augmentation des périodes sèches, Fig. 1.) et des changements socioéconomiques qui modifient l'accès aux ressources fourragères (Kanoun et al., 2013). Cette situation a amené les éleveurs à organiser et développer de nouvelles stratégies de mobilité des troupeaux pour assurer leur pâturage. Les activités d'élevage dans la région de Djelfa-Algérie, au coeur de la steppe algérienne sont retenues pour illustrer cette capacité d'adaptation. Notre questionnement porte sur la diversité et la flexibilité des nouvelles stratégies de mobilités.
Themen
Sprachen
Französisch
Verlag
INRA
Problem melden